4.2.13

Madame Boutin condamne la gestation pour autrui

C'est en ces termes que madame Boutin a condamné la gestation pour autrui, une monstruosité qui fait revivre l'esclavage et la marchandisation de l'être humain :


Comment est-il possible qu’en France, nous puissions  envisager un seul instant de pouvoir transformer le corps de la femme en objet  de contrat, où l’argent tient toute sa place ? Comment la France, peut-elle être  à l’initiative de ce nouvel esclavage qui louera les ventres des femmes pauvres  au profit des couples ou duos riches ? Et l’enfant ? Que devient-il ? sinon le  résultat du désir des adultes, objet de consommation : j’ai un désir, il doit  être comblé. Tous nos principes s’effondrent (...)

C'est effectivement contraire aux droits universels de l'homme. Notamment en procréant volontairement des enfants futurs abandonnés. Il ne seront plus abandonnés par leurs parents non plus à la suite d'un accident de la vie ou d'un dysfonctionnement social, mais à la suite d'un processus prémédité.

Cela se pratique d'ailleurs dès aujourd'hui contre les droits fondamentaux de l'homme (interdiction de l'esclavage et esprit de fraternité qui doit présider à toutes les actions humaines) dans le procréation médicalement assistée.

Par exemple voici ce que dit l'article wikipedia sur la procréation médicalement assistée :

« 1972 : la technique de congélation du sperme arrive en France et, avec elle apparaissent les Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain (CECOS). Ces centres organisent le don de spermatozoïdes selon leurs règles éthiques d’anonymat et de gratuité. Les premiers dons ont lieu au dernier trimestre 1972 à l'hôpital Necker (ils sont rémunérés 50 NF) et sont limités à 5. Certains donneurs n'ont pas la majorité de l'époque qui est de 21 ans. »

Depuis cette époque on procrée volontairement des enfants conçus dans des conditions honteuses (un père rémunéré...), et dont le père restera inconnu et cela contre la dignité de l'homme, en l'occurrence du père, de la mère et de l'enfant.

Il ne faut donc pas donner l'impression de découvrir quelque chose qui se pratique depuis des dizaines d'année en France et que l'on ne condamne pas.

Ne pas oublier non plus que les CECOS qui fabriquent des enfants dont la parenté devient inconnue et sélectionnent selon des critères raciaux pour mettre au monde des enfants plus souvent tarés, qui risquent l'inceste involontaire et créent des "pères" irresponsables, sont considérés comme "un service public" (voir, par exemple, le CECOS de Bordeaux intégré à l'hôpital financé par les impôts). Les employés en sont à ce titre intégrés à la fonction publique hospitalière, donc financés par les cotisations de tous (même de ceux qui condamnent ces pratiques). Il ne faut donc pas faire comme si c'était nouveau... et absolument inouï, mais bien plutôt commencer la lutte contre ces pratiques barbares en commençant par en exclure le financement "public" en en attendant l'interdiction conformément aux droits universels de l'homme à commencer par la liberté de conscience et de religion et à la raison universelle de l'homme.

La France n'est pas un Etat de droit et l'ordre public y est bafoué depuis longtemps.

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