30.11.16

Le pape François invite à trouver le sens transcendant de la formule : Liberté, égalité, fraternité

Voici un large extrait du discours du Saint-Père du 30 novembre (qui semble être du 30 novembre) à l'attention des Français et particulièrement des hommes politiques (discours aux hommes politiques français de la région Rhône-Alpes):

« Dans un contexte international marqué par des frustrations et des peurs, intensifiées par les attentats et la violence aveugle qui ont si profondément meurtri votre pays, il est d’autant plus important de rechercher et de développer le sens du bien commun et de l’intérêt général. Aussi, je voudrais, avec les évêques de France, souligner la nécessité « dans un monde qui change, [de] retrouver le sens du politique ». Les Évêques vient de rédiger ce document et je me souviens de celui d’il y a vingt ans, « Réhabiliter la politique », qui a fait tant de bien. Et à présent celui-ci, qui, lui aussi, sera très utile. Indéniablement, la société française est riche de potentialités, de diversités qui sont appelées à devenir des chances, à la condition que les valeurs républicaines de liberté, égalité, fraternité ne soient pas seulement brandies de manière incantatoire, mais soient approfondies et comprises en référence à leur vrai fondement, qui est transcendant. C’est tout l’enjeu d’un véritable débat sur des valeurs et des orientations reconnues communes à tous. A ce débat, les chrétiens sont appelés à participer avec les croyants de toutes les religions et tous les hommes de bonne volonté, y compris non croyants, en vue de favoriser l’avènement d’un monde meilleur.
Dans ce sens, que la recherche du bien commun qui vous anime vous conduise à écouter plus particulièrement toutes les personnes en situation de précarité, sans oublier les migrants qui ont fui leurs pays à cause de la guerre, de la misère, de la violence. Ainsi, dans l’exercice de vos responsabilités, vous pourrez contribuer à l’édification d’une société plus juste et plus humaine, d’une société accueillante et fraternelle. »

Essaim d'abeilles sur un petit tronc d'arbre, été 2016


Les passages soulignés l'ont été par moi.

Le bien commun suppose qu'il soit à tous et à chacun sinon il n'est pas commun.

Sans la transcendance, le monde n'est pas compréhensible.

Le pape combat le laïcisme à mots couverts lorsqu'il exige que tout le monde, et pas seulement les laïcistes ou selon les conditions qu'ils posent aux autres, puisse se tenir un discours politique.

Évidemment le nouveau projet de "loi" pénale qui veut interdire à une partie de donner son avis sur l'avortement bafoue la justice et la liberté. Il bafoue aussi l'égalité, l'opinion du gouvernement n'ayant rien de sacré, d'obligatoire, et la fraternité en étendant encore l'emprise du droit pénal sur la société.

Notre pape adore parler par énigmes, donner un avis sans en avoir l'air...

Droit à l'avortement ?

Un droit est un pouvoir opposable juridiquement par un être humain titulaire de ce droit à un ou plusieurs autres êtres humains.

Les juristes distinguent les droits réels, des droits personnels, les droits fondamentaux des droits contingents etc.

Si l'on considère que les femmes sont libres de pratiquer ou de faire pratiquer sur leurs corps l'ouverture de leurs utérus afin de jeter à la poubelle l'être humain qu'il recèle, on ne peut en conclure à un "droit".



Car à qui les femmes voulant être avortées opposeront-elles ce "droit" ? Peuvent-elles réduire en esclavage les membres du corps médical pour qu'il pratiquent cette acte sur elles ?

Évidemment non.

Le législateur et l'exécutif actuel qui parlent de droit à l'avortement est bien sénile (affaissement des facultés intellectuelles dues à l'âge). Le législateur est vieux comme Caïn.

En pratique cette notion absurde reçoit son application dans le fait que les institutions issues de 1945 forcent les contribuables et les cotisants sociaux à participer aux frais qu'occasionnent les volontés arbitraires de certaines femmes qui sont d'ailleurs une petite minorité des femmes.

28.11.16

Ménard insolent et drôle




Insolent et drôle face aux vieillards radotants du gouvernement. Car même s'ils sont jeunes nos socialistes sont séniles.

27.11.16

Sale temps pour la démocratie, sale temps pour la liberté



Intéressante chronique de monsieur Onfray. Mes lecteurs feront la part de l'inculture de ce monsieur qui confond "vivant" avec "animal" etc.

Castro serait mort bien avant le 25 novembre. Probable en effet.

Ce dictateur communiste, Fidel Castro, était arrivé au pouvoir avec des promesses agricoles. Il a réussi à faire perdre leurs temps à des femmes et des enfants en essayant de faire pousser des caféiers sur des sols calcaires sur lesquels les caféiers ne poussent pas... et cela pendant quatre ans... avant que le lider maximo (titre qu'il s'était donné en 1962 ce qu'il ne renouvela pas comprenant son ridicule) n'abandonne ce projet idiot mais fort nuisible à la population. Crime impuni.

Il n'y avait pas de beurre à Cuba, sauf pour Fidel Castro lui-même, ses copains et ses concubines.

Les organismes d'État de Fidel Castro étaient habitués de l'escroquerie...

Fidel Castro m'apparaît comme le délégué de la CIA et de l'URSS, alliés de 1945, pour détruire de fond en comble la société traditionnelle cubaine.

Le sketch de la "guerre froide" continue. Le match de catch avec Poutine en ange blanc de l'extrême-droite et la CIA en agence de tueurs à gage noire au service du "grand capital". Mesdames,  messieurs, prenez partie dans ce match pour la place MONDIALE de plus grand catcheur ! Le suspens est à son comble !

Une seule solution : le Christ-Roi.

Fidel Castro, l'opposant de sa majesté la CIA ?

Dans cet article Patrick Gofman fait une autre lecture des événements de la période Castro.

Selon cet article, Castro aurait pu être porté au pouvoir par la CIA qui aurait ensuite joué la carte de l'opposition anti-castriste, tout en favorisant Castro en sous-main. Castro aurait ainsi été l'opposition de sa majesté, la CIA. En secret, voire implicitement, Fidel Castro et la CIA auraient été d'accord pour détruire la société cubaine traditionnelle.



Ce serait le scénario de la "guerre froide" joué sous les tropiques... Je pense ce scénario bien plus vraisemblable que les histoires que nous racontent les journalistes de radio et de télévision (la plupart "pour" Castro, quelques uns bien plus rares, contre), ainsi que les agents de la CIA agissant dans les milieux de "droite" y compris la "droite catholique".

Ce scénario permettait et permet encore de cliver les sociétés en deux blocs.

Cette séparation, cette haine permettait de mieux contrôler les populations des deux blocs. Sans cette "guerre froide" qui lui occupait l'esprit, le peuple aurait pu été tenté de se demander ce qui se passait depuis 1939...

Ce serait toujours le même scénario joué actuellement par Poutine et ses soutiens d'une part et le gouvernement de l'autre.

Égalité de tous les êtres humains


La notion d'antisémitisme lorsqu'elle est introduite dans la législation bafoue les droits universels de l'homme.

Ainsi, les personnes disparues ou mortes dans les événements de la seconde guerre mondiales ne sont pas que des juifs. Dès lors l'indemnisation ne doit pas distinguer entre juifs et non-juifs. Si elle est juste, elle doit concerner tout le monde, y compris les "nazis" s'ils entrent dans les cas d'indemnisation prévus par la loi.

"La loi doit être la même pour tous" enseigne la Déclaration des droits de l'homme et citoyen du 26 août 1789.

Affaires de Pau, affaire Ripert, mes constatations, cela commence à faire beaucoup

À propos de l'affaire de Pau (voir mon précédent post) dans laquelle un avocat reproche à un confrère d'avoir tenté de l'étrangler, je rappelle que j'ai posté un article sur maître Ripert, avocat au barreau de Grenoble et d'opinion communiste (en tous cas d'extrême gauche). Maitre Ripert reproche à la magistrature son incompétence et sa partialité. Il a fait un tour dans un hôpital psychiatrique, comme dans la regrettée (par eux, pas par moi) URSS.



Maître Ripert, l'avocat de Pau, moi sommes nous fous tous les trois ou alors l'explication est-elle ailleurs à propos de la magistrature française corrompue ?

Les juges soupçonnés de partialité... un avocat aurait perdu son calme

Au tribunal de Pau, un avocat en aurait agressé un autre selon la presse:

« Ce jour-là, j’ai demandé à mon confrère de cesser de proférer des attaques personnelles gratuites et infondées » a expliqué la victime présumée, sans souhaiter en dire plus, compte tenu de l'enquête en cours. L'autre lui aurait alors sauté dessus, le serrant au niveau du cou avant de finalement lâcher prise.
L'avocat du Stade Toulousain aurait en fait été accusé par son confrère bordelais d'être trop proche des juges, et donc d'influencer leur décision. Ce dernier, exaspéré a exigé des explications après le procès. Mais leur discussion a dégénéré, selon La République des Pyrénées. »

Donc, celui qui est accusé d'avoir agressé son confrère aurait marqué son mécontentement devant la partialité des juges. On peut imaginer que derrière l'affirmation "j'ai demandé à mon confrère de cesser de proférer des attaques personnelles gratuites et infondées" se cache une provocation bien consciente de la soi-disant victime à l'encontre du prétendu auteur.

J'ai moi-même connu ce genre de provocations par des magistrats et des avocats.

Dernièrement au tribunal de Gap, une avocate m'a agressé verbalement y encouragée par le magistrat partial. Alors que, mon affaire étant finie, je descendais l'escalier en direction de la rue en compagnie d'une amie, l'avocate zélée se pencha sur la rampe du premier étage pour vociférer des insultes contre moi, espérant manifestement me faire sortir de mes gonds et pouvoir ainsi poser en victime.

Malheureusement pour l'avocate je ne suis pas tombé dans le piège que me tendaient le magistrat et l'avocate.



Mais les agents de sécurité du rez-de-chaussée, l'entendant vociférer, se mirent à monter les escaliers quatre à quatre. Nous les avons croisés dans l'escalier. Dommage que, bien décidé à ne pas répondre aux provocations du monde judiciaire, je n'aie pas pu assister à la scène désopilante des agents de sécurité allant demander des explications à l'avocate agent de la magistrature...



Inutile de préciser que le juge dans son jugement rejeta tous mes moyens de défense sans que j'aie seulement pu connaître précisément les demandes de mon adversaire. La magistrature se déchaîne contre les politiquement incorrects...

Dernière précision sur cette affaire trop banale devant les tribunaux français, lors de l'audience le magistrat a tenté de m'interdire de m'exprimer (et y a réussi dans une certaine mesure). Dans une affaire où la procédure est orale à l'audience, le magistrat me lança à tout hasard : "Calmez-vous !" Un grand classique de la magistrature française corrompue lorsqu'elle veut empêcher un justiciable de s'exprimer.

Peut-être un grand classique de la maçonnerie judiciaire se cache-t-il derrière cette affaire de Pau avec un prétendu étranglement: provocation, plainte, répression... Un grand classique judiciaire et maçonnique français...

26.11.16

Fidel Castro et Armando Valladarès

À l'occasion de la mort de Fidel Castro, je me souviens du livre d'Armando Valladarès Mémoires de prison.

Ce livre a disparu dans le grand tourbillon que fut ma vie... Il a disparu probablement volé par une militante communiste que j'avais embauchée (dans l'ignorance de ses opinions)... Mais je me souviens de passages marquants de ce livre.

Je me souviens que Valladarès dit que, après le triomphe de Fidel Castro et alors que les combats avaient cessé, l'armée de Batista fut intégralement massacrée à coup de mitrailleuses ? Il écrivait que ces soldats de Batista n'étaient que des jeunes hommes, voire des gosses.

Valladarès disait avoir été torturé notamment après sa tentative d'évasion. Il disait avoir reçu des seaux remplis d'excréments à la figure et alors qu'il souffrait d'une fracture des os se gardiens l'avaient "soignée" en marchant dessus... Ce crime demeure impuni...

C'est la logique matérialiste, l'homme n'est que de la matière en mouvement, dès lors pourquoi ne pas massacrer des gosses à la mitrailleuse ?



Aujourd'hui les castristes reprochent à Valladarès de n'être qu'un agent à la solde des anticommunistes... Mais se gardent de démentir ce qu'il dénonçait sans son livre de souvenirs.

Armando, lui, prétend que son incarcération fut décidée parce que employé de caisse d'épargne et militant catholique, il avait refusé de coller sur la porte de son bureau un autocollant ainsi rédigé "Si Untel [le nom d'un militant castriste dont le nom m'échappe peut-être Castro tout simplement] est communiste, mettez-moi sur la liste". À l'époque il fallait présenter Castro et sa clique comme des révolutionnaires romantiques et a-communistes. Valladarès avait refusé l'autocollant car, disait-il, il n'était pas communiste mais catholique. Ses chefs lui avaient dit: "pas de problème". Mais quelque jours plus tard, au petit matin, il était arrêté chez lui, devant sa mère et sa sœur. Les sbires de Castro avaient assuré à ces femmes : "on vous le rend dans quelques jours." Il ne fut libéré que... 22 ans plus tard. Connu de tous grâce à une fiancée qui se démenait pour lui, Valladarès bénéficiait de la pression internationale (Reagan, Mitterrand). Combien d'anonymes n'ont pas connu ce sort et sont restés dans les geôles castristes plus de 22 ans et/ou y sont morts avant leurs libérations ?

25.11.16

À la sainte Catherine...

Aujourd'hui 25 novembre, un dicton affirme que

"À la sainte Catherine, tout prend racine."

Nous sommes dans un période de l'année où la nature s'endort pour l'hiver, période favorable aux plantations...

Faurisson condamné, réflexion sur l'élément légal



Selon cet article, le professeur Faurisson vient d'être condamné pour avoir nié l'existence des chambres à gaz.

J'aimerais avoir connaissance de la décision des magistrats français, mes ennemis. Mais je n'ai pas pu me la procurer, je vais donc me contenter des affirmations de l'article en lien ci-dessus.

Le Pr. Faurisson est puni de prison en vertu de ce texte ("loi" Gayssot insérée à la loi du 29 juillet 1881 sur la presse:
« Seront punis des peines prévues par le sixième alinéa de l’article 24 ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale. »

En pratique, il semble, d'après ce qu'on raconte et que j'ai lu sous la plume du Pr. Faurisson, que c'est surtout le jugement du 1er octobre 1946 rendu à Nürnberg qui soit en cause. Je pense quant à moi, vu la proclamation du palais Saint-James (12 juin 1941) qu'il s'agit de tous les jugements ayant condamné pour "crime contre l'humanité", y compris les jugements préalables de Auschwitz et de Bergen-Belsen.

Buste de Clovis Hugues Embrun (France)


Mais le jugement du 1er octobre 1946 en cause selon une rumeur entretenue par monsieur Faurisson (salaud de Faurisson !), je n'en ai pas le texte. Je n'ai pas non plus le texte des jugements de Auschwitz et de Bergen-Belsen (jugement ayant condamné à mort des petites gens, infirmières, gardiens de prison). Je n'en ai pas les textes en français (article 2 de la Constitution, première phrase) dûment authentifié par une autorité publique française.

Selon toute vraisemblance les juges ont fondé leur conviction sur la lecture du journal Le Monde et sur des exposés secrets qui leur ont été fait par leurs maîtres à penser lors des réunions de formations.

C'est un phénomène qui n'est pas si rare. Ainsi en matière de "apologie du terrorisme", le justiciable doit lire les journaux pour savoir qu'il est interdit de crier "vive Mérah !" (même si pour vous Mérah est une victime des condamnations par la rumeur et que vous voulez contester la culpabilité de Mérah et non faire l'apologie des actes que la rumeur lui attribue).

Ainsi la désignation d'individus comme terroristes par les journaux français subventionnés devient un fragment de l'élément légal du délit d'apologie du terrorisme.

Les textes publiés par les journaux subventionnés étant des fragments de l'élément légal de l'infraction d'apologie du terrorisme comme ils sont des fragments de l'élément légal du délit de négationnisme et comme je ne suis pas un lecteur habituel du journal Le Monde et je ne regarde pas la télévision, je suis en danger.

Je vais prendre deux exemples concrets pour vous montrer que tout le monde est en danger du fait de cette "loi" Gayssot et la jurisprudence des très honnêtes juges français sur l'apologie du terrorisme:

1) Si un jour je crie "vive Hollande" ou "vive Chirac" ou "vive Sarkozy", ou "vive de Gaulle", je pourrais être poursuivi pour "apologie du terrorisme" puisque, selon les médias, un service aux ordre de la présidence de la République pratique l'assassinat. Ce qui est un procédé évidemment terroriste...

2) Si j'écris publiquement que les "nazis" n'ont pas noyé Pie XII en compagnie de tous les catholiques de Rome dans la Vistule en juin et juillet 1943, alors que ce crime est attribué aux "nazis" par le jugement du 1er octobre 1946, je risque la prison.

C'est beau les droits de l'homme et l'état de droit gardés par les très honnêtes magistrats français !

Interconnection entre sadisme et culte de la réussite

Lu ici (site anti-révisionniste):

« Dans un article sur le roman noir américain "Rafles and Miss Blandish", [George Orwell] écrivait en 1944 :
"L'interconnexion du sadisme, du masochisme, du culte de la réussite, du culte de la puissance, du nationalisme et du totalitarisme forme un immense sujet dont on a encore à peine écorné les angles; et l'on considère même comme assez peu délicat d'en mentionner l'existence". »

A priori, on ne voit pas ce qui rapproche le culte de la réussite du sadisme. Pourtant, à la réflexion pour trouver le lien entre le sadisme et le culte de la "réussite", c'est que le culte de la réussite implique l'écrasement joyeux du concurrent.



C'est ce que j'ai vécu. J'ai entendu plusieurs fois en ce qui me concernait que je n'avais pas "réussi", ce qui était la preuve de mon inintelligence (discours traduisant un plaisir sadique d'humilier). Les magistrats français ont tout fait, par tous les moyens, pour confirmer à mes ennemis, dont ils sont, que j'étais inintelligent.

Hélène enfant


Lorsque l'on est systématiquement débouté et parfois sanctionné d'une amende (comme je l'ai été à l'occasion de la mort de ma fille), c'est que l'on est un imbécile, voire un fou malhonnête et que le chagrin que vous manifestez de la mort de votre fille ne doit pas empêcher (j'ai été le seul à pleurer et à beaucoup pleurer lors de la mort d'Hélène, le seul) votre humiliation sadique. Pas de pitié pour le concurrent qui n'a pas "réussi". La guerre a pour but la punition sadique (accord du Palais Saint-James).

C'est comme cela que je vois un lien entre culte de la réussite et sadisme.

Vincent Reynouard parle de la constitution



Cher monsieur Reynouard,

Bravo d'avoir parlé du préambule de la constitution !

C'est donc en exécution de ce préambule qui, au nom des droits universels de l'homme, fragmente l'humanité entre bons et méchants et condamne des catégories humaines politiques par voie législative, que en 2016 les magistrats vous condamnent à la prison et m'ont spolié et ont attenté à mon honneur (en me condamnant à une amende en profitant de la mort de ma fille). Car ils me considèrent comme "fachiste" voire "nazi", ce que je ne suis pas. Je ne suis même pas pétainiste !

Cette évocation gêne beaucoup plus les tenants de l'ordre public de 1945 que les explications historiques, techniques de monsieur Faurisson et de ses amis.

D'ailleurs des dispositions analogues, voire identiques, figurent dans la Déclaration du Palais Saint-James, premier document en date à ma connaissance proclamant les buts de guerre de la "France libre" du général de Gaulle.

Voici ce qu'en dit le site des Nations unies en 2016:

« Le 12 juin, les représentants du Royaume-Uni, du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et de l'Afrique du Sud, et ceux des gouvernements exilés de la Grèce, de la Belgique, de la Tchécoslovaquie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Pologne, de la Yougoslavie, ainsi que le représentant du général de Gaulle, au nom de la France libre, se réunissaient au vieux palais de Saint-James et y signaient une déclaration. »

Malheureusement le texte de cette Déclaration semble voir disparu du site des Nations unies.

Cependant on peut en trouver un extrait sur wikipedia, lequel ne mentionne bizarrement pas l'intervention des Anglo-Saxons, ni celle de l'Afrique du Sud (sous influence britannique):

« Lors de cette conférence, ils [les signataires] affirment « leur volonté de poursuivre, de rechercher, de juger et de condamner les criminels, sans distinction d’origine, et de veiller à l'exécution des sentences dans le cadre d’une juridiction internationale » 2. Ils demandent que « la guerre ait pour but principal, entre autres, de châtier les coupables, de ces crimes contre l’humanité, quel que soit le degré de responsabilité des auteurs ».

Ce texte est antérieur au déclenchement de l'opération Barbarossa (21 juin 1941) ?

Gardons aussi à l'esprit qu'au moment de la signature de cette Déclaration, Staline, d'accord avec Hitler, occupe la partie orientale de la Pologne et n'a pas commis moins de crimes puisque les chambres à gaz n'ont pas encore été édifiées et la déportation des juifs n'a pas commencé (automne 1941) et que les Einsatzgruppen n'ont pas pénétré en U.R.S.S. (21 juin 1941).

Cette Déclaration prouve que les "crimes contre l'humanité" imputés au régime hitlérien sont avant tout institutionnels, institués par une volonté arbitraire indifférente aux faits. Peu importe que ces crimes soient chimériques ou authentiques. "Ils sont, parce que je hais (au nom de l'amour et de la fraternité)" semblent dire les rédacteurs de ces textes abominables.

Car ce texte sans miséricorde annonce une guerre à mort où l'issue sera la pendaison des petits et des grands du groupe ennemi. Au nom de la paix, il n'y aura pas de paix. Le but de la guerre est l'extermination et, surtout, surtout, la flétrissure de l'honneur de l'ennemi. L'ennemi est un criminel, le pire qui se soit jamais vu, avec lequel il n'y aura aucun arrangement, ni même aucune paix, jamais (voir la Charte des Nations unies article 53.2). C'est l'application d'un principe d'action.

De la Déclaration du Palais Saint-James, ce principe d'action est passé dans les institutions de 2016.

L'imputation de ces crimes institutionnellement authentifiés et institutionnellement imputés à des catégories humaines est contraire aux principes généraux du droit (interdiction d'être juge et partie), à la séparation des pouvoirs (le législateur ne procède que par abstraction et ne distingue pas par catégories historiques ou raciale ou religieuse, les individus que la loi désigne doivent être indéterminés, les décisions judiciaires procèdent par individualisation, n'ont pas valeur législatives et peuvent toujours être révisées), à une saine philosophie du droit qui distingue les fonctions de la loi (édictées des normes d'action sans distinctions raciales ou politique) de celles des décisions judiciaires.

La Déclaration du 12 juin 1941, texte à valeur législative, joue le rôle de décision judiciaire, mais sans procès et sans procédure. Plus tard l'accord du 8 août 1945 et la loi Gayssot feront jouer à des décisions judiciaires par ailleurs illégales comme ne respectant pas les droits fondamentaux, le rôle de la loi.

Par suite, les condamnations portées en exécution de ces textes n'ont aucune valeur morale et leurs conséquences juridiques sont immorales et juridiquement nulles.

La Déclaration du Palais Saint-James, l'accord de Londres du 8 août 1945, la Charte des Nations unies de juin 45, le préambule à la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948, invoquée par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, le préambule de la constitution française de 1946 reprise en 1958, tous textes (liste non-exhaustive) à valeur législative, qui jugent de l'existence de faits criminels et de leur imputation à une catégorie humaine, indépendamment de la saisine d'un tribunal impartial (qui n'est pas une émanation d'une des parties), qui juge individuellement, rendent nulles les sentences rendues sous l'empire de pareils textes, eux mêmes nuls. Or ces textes et ces sentences judiciaires sont sacralisés.

Le pire est que certains de ces textes invoquent des vérités.

Il invoquent la fraternité pour mieux haïr, la justice pour mieux spolier, diffamer, tuer, la liberté pour mieux la réduire (sur le régime démocratique obligatoire autre exemple contraire à la liberté d'organisation), pour mieux emprisonner injustement. Ils utilisent des vérités universelles au fondement de la vie en société comme des armes sectaires pour fragmenter l'humanité et institutionnaliser l'injustice... Ce qui aveugle leurs adversaires sur ces vérités... Vraiment diabolique !

Comme vous, monsieur Reynouard, l'avez parfois dit avec vos mots, ces institutions contiennent en germe toute la confusion installée au centre de l'ordre juridique de 2016. Elles infectent petit à petit l'intégralité, ou peu s'en faut, de l'ordre juridique national et international de 2016. Comme un cancer envahit un organisme petit à petit, lentement mais inexorablement.

Rien n'indique que cela changera en 2017...

Votre message, monsieur Reynouard, est actuel, très actuel (sinon, il ne vous menaceraient pas de prison).

C'est pourquoi tout autre combat me paraît bien inutile s'il ne vise au final à remonter à la réforme des textes institutionnels ainsi que de l'ordre juridique universel de 2016...

Retour à l'ordre public républicain français ou plutôt instauration d'un ordre nouveau fondé sur les principes authentiques catholiques et français et exprimés au moins en partie par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 ! Car lorsqu'un ordre public a été enterré (sous les fleurs par les barbares du Palais Saint-James), lorsqu'il ressuscite, il n'est pas le même...

Chambres à gaz : que dit le jugement du 1er octobre 1946 ?

L'existence de chambres à gaz est attestée par le jugement du 1er octobre 1946 en ces termes :

« Un certain nombre de camps de concentration possédaient des chambres à gaz pour l'exécution massive des prisonniers, dont les corps étaient ensuite brûlés dans des fours crématoires. Ces camps furent en fait utilisés à la «solution finale» du problème juif par l'extermination. »

Voici la version anglaise du paragraphe concernant les chambres à gaz:

« A certain number of the concentration camps were equipped with gas chambers for the wholesale destruction of the inmates, and with furnaces for the burning of the bodies. Some of them were in fact used for the extermination of Jews as part of the " final solution " of the Jewish problem. Most of the non-Jewish inmates were used for labour, although the conditions under which they worked made labour and death almost synonymous terms. Those inmates who became ill and were unable to work were either destroyed in the gas chambers or sent to special infirmaries, where they were given entirely inadequate medical treatment, worse food if possible than the working inmates, and left to die. »

La deuxième partie du paragraphe manque dans la version française, du moins dans celle que j'ai pu me procurer. Mais la deuxième partie du paragraphe en anglais n'affirme pas non plus que les juifs furent assassinés dans les chambres à gaz. Le jugement mentionne seulement "those inimates" ces détenus inaptes au travail étaient, parfois, "destroyed" dans les chambres à gaz (les autres étant à dessein assassinés dans des infirmeries prévues pour donner des traitements mortels). Les juifs ne sont pas spécialement mentionnés comme victimes des chambres à gaz.

La première partie du paragraphe ne précise pas dans quel camp furent construites les chambres à gaz en vue du massacre des juifs. Il est donc impossible de condamner un révisionniste s'il déclare qu'à Auschwitz du moins il n'y avait pas de chambre à gaz destinée aux juifs. Car il ne nie rien de ce qui est affirmé dans le jugement.






À mon avis, les journalistes ont lu en diagonale ce jugement. Par suite, ils ont affirmé que les chambres à gaz d'Auschwitz furent utilisées massivement contre les juifs et que c'était écrit dans le jugement du 1er octobre 1946.

Mais cette affirmation ne figure pas dans je jugement du 1er octobre 1946.
Statue d'Auguste (détail) Torino Piemonte. Italie


Les juges français et allemands de 2016 n'ont pas dû lire le jugement du 1er octobre 1946... qui fonde pourtant la "loi" Gayssot. Ni le législateur d'ailleurs.

Mise à jour du 30 novembre 2016: à la réflexion, il semble que ce ne soit peut-être pas le jugement du 1er octobre 1946 qui soit visé, mais les jugements antérieurs, les jugements des "petits", des "sans grade" concernant Auschwitz et Bergen-Belsen ou peut-être d'autres jugements de subalternes. Ces jugement concernaient des petites gens dont certains avaient juste le certificat d'études primaires et qui furent pendus pour "crimes contre l'humanité"... D'où l'importance de la Déclaration du Palais Saint-James du 12 juin 1941 qui prévoit le châtiment des petits, des sans grade... en ces termes (selon wikipedia):  «la guerre [doit avoir] pour but principal, entre autres, de châtier les coupables, de ces crimes contre l’humanité, quel que soit le degré de responsabilité des auteurs ». (Souligné par moi)

Quoiqu'il en soit, la difficulté, voire l'impossibilité de connaître l'élément légal d'une infraction, infraction qui peut vous conduire en prison, confirme que nous ne sommes pas dans un État de droit. Cet état de fait confirme également la profonde corruption, le sadisme de la magistrature française.

Les angles d'attaque



Nous avons trois angles d'attaque:

1) les chambres à gaz: "vous êtes raciste".

2) l'histoire. Nous somme l'empire ottoman, vous avez eu besoin de nous... Identification arbitraire, histoires invérifiables. L'histoire est un océan...

3) Ces attaques produisent la honte et la peur que la Turque exploite immédiatement : "je vais vous afficher sur Internet".

Noter que le monsieur lorsqu'on l'attaque en le traitant de "raciste" (chambres à gaz) se met immédiatement sur la défensive. Avec ses mots, il dit en quelque sorte et timidement: "Je ne suis pas chambres à gaz". Plus de débat sur le fond...

Cette séquence découvre que les Turcs sont formés à la discussion avec un Occidental. Comment le culpabiliser, comment lui faire peur (je vais vous exposer sur Internet, ce qui sous-entend: les magistrats vont vous poursuivre, vos voisins, les militants de gauche vont vous maltraiter parce que vous êtes "raciste™").

L'ordre public (le désordre public) de 1945 proclame hystériquement l'égalité pour mieux la bafouer. Les Turcs (enfin disons les Turcs formés, les turcs militants) en profitent.

24.11.16

Conférence de Mgr Léonard à Paris le 5 décembre

Mgr Léonard donnera une conférence le 5 décembre à 20h30. Eglise Saint-Eugène Sainte-Cécile, 4 rue du conservatoire, Paris 9° (métro Grands Boulevards)

Mgr Léonard est un grand intellectuel belge établi en France (Hautes-Alpes).



Il a publié des ouvrages sur des sujets philosophiques et sociaux.

Ceux qui auront la chance de pouvoir assister à cette conférence ne perdront certainement pas leur temps.

Ayant été spolié par la magistrature, je n'ai pas les moyens de me déplacer jusqu'à Paris pour écouter Mgr Léonard.

Les républicains doivent demander pardon à la France




De très nombreux crimes furent commis par les "républicains". Il faut que les républicains d'aujourd'hui désavouent les crimes de leurs prédécesseurs.

Bravo, monsieur Bompard !

J'ajouterais de nombreux crimes internationaux, comme, par exemple, l'invasion de l'Italie et de l'Espagne, la destruction de la République de Venise... Tant et tant d'autres crimes nationaux et internationaux perpétrés au nom du républicanisme.

Cette énonciation n'est en rien exhaustive, loin de là !

L'intégrisme au cœur de la République


François Fillon : "La France a combattu par le... par Europe1fr

Que désigne le mot "intégrisme" ? Une doctrine qui ne veut pas de l'ordre public français ? L'ordre public français, c'est liberté, égalité, fraternité, vérité, justice, droits de l'homme.

Mais l'État aujourd'hui ne respecte pas l'ordre public. Il ment lorsqu'il promeut le "mariage homosexuel", il vole lorsqu'il met sur un pied d'égalité les conjoints et les membres d'un "mariage homosexuel" (avantage fiscaux du mariage), il vole lorsqu'il prend l'argent de tous pour financer des avortements et la contraception et la fécondation in vitro, il condamne injustement les révisionnistes bafouant la liberté d'expression, il condamne des individus par catégories par la constitution.

On en finirait plus d'énoncer toutes les "lois" qui violent avec violence l'ordre public. Je rappelle que l'ordre public interdit l'injustice, l'homicide, le vol et le mensonge.

Ce qui est particulièrement vicieux dans le discours de monsieur Fillion, c'est qu'il énonce une vérité pour mieux la bafouer: tout le monde doit respecter l'ordre public (et il n'y a pas lieu d'énoncer des groupes par catégories religieuses, c'est contraire à la liberté religieuse), mais ceux qui énoncent cette vérité sont les premiers et les plus violents "intégristes". Ils sont ceux qui menacent le plus la liberté.

Monsieur Fillion s'érige en censeur alors qu'il est plus coupable que ceux qu'il dénonce !

L'impardonnable péché de monsieur Juppé (2)

J'ajoute à mon post sur l'incroyable désinvolture de monsieur Juppé à l'égard de la foi catholique que le pardon des péchés par le sacrement de la pénitence ne concerne que les baptisés.

Celui qui, non-baptisé déciderait de se faire baptiser n'aurait pas à confesser son (ses) péché(s) d'avortement.



Voici ce que j'ai trouvé sur le catéchisme de l'Église catholique:

978 " Au moment où nous faisons notre première profession de Foi, en recevant le saint Baptême qui nous purifie, le pardon que nous recevons est si plein et si entier, qu’il ne nous reste absolument rien à effacer, soit de la faute originelle, soit des fautes commises par notre volonté propre, ni aucune peine à subir pour les expier (...). Mais néanmoins la grâce du Baptême ne délivre personne de toutes les infirmités de la nature. Au contraire nous avons encore à combattre les mouvements de la concupiscence qui ne cessent de nous porter au mal " (Catech. R. 1, 11, 3).

Donc le péché d'avortement était et reste pardonnable sans confession à un prêtre pour tous ceux qui se font baptiser et qui, par hypothèse, auraient commis un ou des péchés d'avortement avant leur baptême.

Bref, ce pauvre monsieur Juppé devrait ne pas parler de la foi catholique...

23.11.16

L'impardonnable péché de monsieur Juppé

Monsieur Juppé se dit catholique. Don acte.

Voici ce qu'il déclare à propos des nouvelles dispositions du pape sur le péché d'avortement pour les pénitentes et les pénitents qui viendraient s'en accuser:

Alain Juppé à propos de l'avortement déclare :

"je voudrais aussi me réjouir, moi qui suis catholique, de l'évolution de l'église catholique sur ce point, du Pape François qui invite les prêtres à pardonner ce qui était encore il y a peu impardonnable. Vous voyez que l’Église progresse"

Tant d'ignorance prétentieuse pour un "catholique", pour un diplômé de l'École nationale d'administration (ha ! ha !) témoigne en réalité un profond mépris pour la foi catholique qui est équivalente à un viol de la liberté religieuse. Parce que le niveau de culture de monsieur Juppé lui fait obligation de savoir ce qu'il ne sait manifestement pas.

Voici donc le passage du Catéchisme de l'Église catholique qui dément monsieur Juppé:



981 (…) L’Église a reçu les clés du Royaume des cieux, afin que se fasse en elle la rémission des péchés par le sang du Christ et l’action du Saint-Esprit. C’est dans cette Église que l’âme revit, elle qui était morte par les péchés, afin de vivre avec le Christ, dont la grâce nous a sauvés (S. Augustin, serm. 214, 11 : PL 38, 1071-1072).
982 Il n’y a aucune faute, aussi grave soit-elle, que la Sainte Église ne puisse remettre. " Il n’est personne, si méchant et si coupable qu’il soit, qui ne doive espérer avec assurance son pardon, pourvu que son repentir soit sincère " (Catech. R. 1, 11, 5). Le Christ qui est mort pour tous les hommes, veut que, dans son Église, les portes du pardon soient toujours ouvertes à quiconque revient du péché (cf. Mt 18, 21-22). »

Le pape François semble, selon ce que j'ai compris, avoir élargi le nombre des prêtres pouvant absoudre du péché d'avortement. Mais naturellement, comme tout péché, le péché d'avortement est rémissible et l'a toujours été. L'Église est une miséricorde.

Je souligne que le péché de "nazisme" est lui aussi rémissible.

22.11.16

Il n'y aura pas de débat

Selon le blog d'Yves Daoudal, François Fillion déclarait le 27 octobre sur France 2 :

« Jamais personne, et certainement pas moi, ne reviendra sur l'avortement. Je n'ai pas à m'expliquer sur mes convictions religieuses. Je suis capable de faire une différence entre ces convictions et l'intérêt général. Je considère que l'intérêt général, ce n'est pas de rouvrir ce débat. »

On notera, l'habituel procédé révolutionnaire: il n'y aura pas de débat.



Il n'y a pas de débat sur les chambres à gaz, il n'y a pas, il ne peut y avoir, il n'y aura jamais de débat sur l'avortement ni même sur le remboursement de l'avortement par un prélèvement sur l'argent de tous (les fœtus participent à leur propre assassinat), il n'y aura pas de débat sur le mariage, il n'y a pas de débat sur les assassinats des Tueurs de la République, il n'y a pas de débat sur l'origine des attentats, il n'y a pas de débat sur la nécessité de cliver la société entre pro et anti-islam, il n'y aura pas de débat sur l'ordre public français, il n'y aura pas de débat sur la "loi" Gayssot, il n'y a pas de débat sur l'école laïque violant la liberté religieuse, il n'y aura pas de débat sur l'injustice du système fiscal (puiser dans le trésor public au bénéfice de certaines croyances, comme par exemple dans l'affaire du "mariage" homosexuel.

Dans ce cadre l'insulte à la foi catholique et à la morale universelle, proférée par cet individu est une peccadille.

Madame Haverbeck condamnée à deux ans et demi de prison

La magistrature allemande a condamné madame Ursula Haverbeck (née en novembre 1928, 88 ans) à deux ans et demi de prison pour "Volksverhetzung". Je traduis ce mot composé: "crime raciste". On pourrait traduire aussi "sédition", mais vu le contexte, je pense qu'il s'agit de "racisme" (traduction donnée par Reverso).

Madame Haverbeck affirme que les camps de concentration nationaux-socialistes étaient des camps de travail et non des camps d'extermination.

Je ne suis ni socialiste, ni nationaliste... Les camps de concentration nationaux-socialistes étaient certainement socialistes. L'administration du camp ne prévoyait aucun lieu de culte. En revanche il y avait une "maison close" ouverte et organisée par l'administration du camp. Elle prévoyait d'autre part l'incinération des personnes décédées alors que à cette époque catholiques et juifs condamnaient l'incinération (depuis les catholiques ont déserté l'opposition de principe à l'incinération, même si la position des catholiques n'est pas, encore aujourd'hui, favorable à l'incinération). La liberté religieuse était donc violée.

Du pur socialisme donc.

Cela dit, je rappellerais la morale naturelle telle que l'enseigne le Catéchisme de l'Église catholique:

« 2478 Pour éviter le jugement téméraire, chacun veillera à interpréter autant que possible dans un sens favorable les pensées, paroles et actions de son prochain :
Tout bon chrétien doit être plus prompt à sauver la proposition du prochain qu’à la condamner. Si l’on ne peut la sauver, qu’on lui demande comment il la comprend ; et s’il la comprend mal, qu’on le corrige avec amour ; et si cela ne suffit pas, qu’on cherche tous les moyens adaptés pour qu’en la comprenant bien il se sauve (S. Ignace, ex. spir. 22).
2479 Médisance et calomnie détruisent la réputation et l’honneur du prochain. Or, l’honneur est le témoignage social rendu à la dignité humaine, et chacun jouit d’un droit naturel à l’honneur de son nom, à sa réputation et au respect. Ainsi, la médisance et la calomnie lèsent-elles les vertus de justice et de charité. »

Tout le monde a droit à sa réputation, y compris les nationaux-socialistes, les communistes, les francs-maçons, les juifs et les islamistes enfin tout le monde... Le droit à la réputation est universel.

Truelle et "martellette" de maçon probablement XXe siècle Musée d'autrefois

Les Allemands et les Français ont droit à leurs réputations. Car les nations jouissent des mêmes droits que les individus.

Madame Haverbeck a droit à sa réputation quelles que soient ses opinions. Elle a droit à défendre sa réputation et celle de son peuple.

Quand les tribunaux condamnent une femme de 88 ans à deux ans et demi de prison pour avoir donné son opinion, ils sont pervers et se rendent coupables de diffamation judiciaire en faisant passer une honnête femme pour une délinquante. Les juges et tous ceux qui auront participé à ces crimes, à leurs morts, auront à en répondre devant Dieu.


La lune le soir du 13 novembre 2016
Ces acteurs se mettent dans des situations très difficiles pour eux car la justice implique des actes positifs de réparation:

« La satisfaction
1459 Beaucoup de péchés causent du tort au prochain. Il faut faire le possible pour le réparer (par exemple restituer des choses volées, rétablir la réputation de celui qui a été calomnié, compenser des blessures). La simple justice exige cela. (…) »

Tous ces législateurs et ces magistrats couverts d'honneurs et s'en mettant plein les poches sur le trésor public auront à répondre de leurs crimes.  Ce n'est pas la Légion d'honneur qui leur donnera un titre à l'impunité lors de leurs jugements particuliers.


21.11.16

Les magistrats français n'ont pas peur de l'enfer



"Allez brûler en enfer" n'est pas une menace de mort. C'est une imprécation:

« Souhait de malheur, adressé à quelqu'un; p. ext. injure. Lancer, proférer, hurler, fulminer des imprécations; éclater, se répandre en imprécations; un flot d'imprécations. »

nous définit le Trésor de la langue française.

« parole ou souhait appelant le malheur sur quelqu'un » nous dit le Larousse quant à lui.
« Crève, salope, et va brûle en enfer ! » ce n'est pas une menace de mort, mais deux imprécations 1) souhait de mort 2) souhait qu'une fois morte la personnes soit jetée en enfer (1).

Dans cette affaire, nous sommes dans la désormais habituelle paranoïa des juges français.

Une menace mort c'est "je vais vous tuer" ou toute parole du même genre qui, se portant dans l'avenir, annonce un assassinat que l'auteur du discours incriminé dit qu'il va perpétrer, ou faire perpétrer contre la personne à qui il s'adresse.

Il est probable que le terme "imprécation" soit inconnu des magistrats français. Au moins sa signification.

C'est pourquoi dans le cadre de la réduction du vocabulaire décrit dans 1984 de Orwell, le terme "menace de mort" devient dans l'esprit court et inculte des magistrats français "souhait de malheur".

Naturellement alors que dans une société civilisée, le droit pénal est d'application restrictive, les magistrats français l'appliquent extensivement.

Les magistrats ne craignent-ils pas d'aller "brûler en enfer" par suite de leur amateurisme, de leur paranoïa ?

À toutes fins utiles, je précise que je condamne moralement les imprécations. Mais le blasphème et l'imprécation ne sont pas constitutifs d'infractions pénales.

(1) La sagesse des nations répond aux imprécateurs : "Les braiments des ânes ne montent pas au ciel."

20.11.16

Lesquen provocateur ?

Je lis avec effarement le programme imaginaire de de Lesquen au sujet de l'affaire algérienne (1954-1962).

Il aurait voulu dénationaliser les juifs algériens et leur donner une nationalité algérienne.

Or, les juifs algériens n'ont pas reçu la nationalité française par favoritisme. Ils ont reçu la nationalité française par choix à la suite du sénatus-consulte (loi nationale) de 1865.

Il y a eu contrat entre la France et eux. Il n'est donc pas question de revenir sur ce contrat, sauf grave injustice et déshonneur de la France...



Lesquen en est encore au décret "Crémieux" fantasmé par l'extrême-droite.

J'ai écrit, je pense être le seul, l'histoire authentique du décret Crémieux sur mon blog (taper senatus-consulte 1865 dans le moteur de recherche). J'ai démontré l'inanité du hoax sur le décret Crémieux, partagé par l'extrême-droite et l'extrême-gauche (chacune en tirant des conséquences diamétralement opposées mais tout aussi injustes).

Lesquen menace de tuer (en imagination) ceux des Français de souche qui avaient des sympathies actives pour le Front de libération nationale.

Provocations ou délire ? Ou les deux ?

Bien commun selon le cardinal Angelo Scola



Dans cet exposé de 2012, exposé très dense, le cardinal reprend principalement les idées de Maritain sur le bien commun dans une société pluraliste.

Il part du constat que les sociétés actuelles ne sont plus fondées et ne peuvent plus être fondées sur les récits historiques qui fondaient le bien commun, selon lui, de, si je comprends bien, la nation. Le bien commun étant maintenant mondial.

Il faut donc retrouver un autre fondement au bien commun. Le cardinal pense que ce fondement se trouve dans l'expérience universelle de l'homme dans l'univers. "Et moi, qu'est-ce que je suis ?" (« Ed io chè sono ? ») se demande le berger kirghize dans le poème de Leopardi (poète romantique italien).

Cette expérience nous fait constater que l'homme est à la fois un être à la destinée qui ne s'accomplit pas dans ce monde d'une part (dignité) et qu'il est d'autre part un être en relation avec un humain (nature sociale de l'homme). Relation d'abord avec la mère, relation duale. Puis relation avec le père qui introduit l'enfant dans la réalité de la relation avec l'autre que la mère, relation triale et relation avec les autres en quantité indéfinie, le troisième introduit au principe de réalité. C'est à partir de cette expérience que l'on conclut que le bien commun (par définition social) primaire est la relation. Le fait d'être en bonnes relations est le bien commun, primaire du moins.

C'est dans cet horizon de l'être ensemble qui est le cadre du bien commun secondaire. Ce cadre est le bien commun politique.

Concrètement quel est ce bien commun dans une société où nous n'avons pas les conceptions communes sur l'être humain.

Les pratiques de solidarité d'une part à destination de ceux qui sont en difficulté et le principe de subsidiarité qui est l'expression de la liberté. Le principe de subsidiarité (la société ne doit pas absorber l'individu, ni brimer ses initiatives) n'est pas réductible au bien social en lui-même. Il exprime la liberté de l'individu par rapport à la société. À ce deuxième point de référence du bien commun, la société cède la place à la liberté.

Le cardinal reprend ensuite un exposé de Benoît XVI sur le schéma de la société telle que la conçoit la doctrine sociale de l'Église.

C'est une schéma en forme de croix: sur l'axe vertical à gauche la solidarité, à droite la subsidiarité, en bas le bien commun immanent à la société, en haut le bien commun à l'humanité entière qui est Dieu, la Trinité à laquelle nous sommes tous destinés dès notre conception. Au point d'intersection des deux branches de la croix: la dignité humaine.

Toutes ces notions sont en inter-connection. Elles s'influencent les unes les autres.

La dignité est au centre, elle influence à la fois la solidarité et la subsidiarité. Elle influence aussi le bien commun immanent (justice sociale, vérité du débat démocratique) que le bien commun transcendant que l'on laisse à la liberté religieuse encadrée par l'ordre public.

Le bien commun, bien partagé par tous et chacun est toujours voulu. Car la société est maxime opus rationnis (au plus haut point œuvre de la raison). Ce n'est pas un bien statique et donné une fois pour toutes bien qu'il soit fondé sur des valeurs éternelles (vérité, justice, liberté), il doit s'adapter constamment aux données sociales contingentes et historiques. Ce bien commun transcendant exige que la société ne se ferme jamais à la destinée transcendante de l'être humain, à ce qui nous attend après ce pèlerinage terrestre.

Bien mieux, ce bien commun transcendant qui est les trois personnes divines car la communauté humaine y est ordonnée. Et le bien commun immanent lui-même porte une promesse qui se réalise dans le bien commun incréé. En facilitant la vita buona, le bien commun immanent ouvre au bien commun transcendant.

Ce cadre, le schéma de la croix, est nécessaire pour la société démocratique.

Les institutions devront ainsi garantir à travers le principe de subsidiarité les formes politique du bien commun de l'être ensemble.

Dans une société où les pensées philosophiques sont diverses, le domaine politique doit converger vers une pensée pratique commune. (Maritain discours de 1947 à l'UNESCO).

Des convictions tournées vers l'action. Cela implique d'accepter l'inévitable divergence des opinions philosophiques et religieuses sur la vision substantielle de la vie. Dans ce contexte on pariera que l'on s'entendra concrètement sur ce qu'il y a à faire. Cela ne veut pas dire qu'il faille renoncer à la justification théorique de l'agir pratique. Renoncer à la justification de l'agir pratique c'est du nihilisme. Les sociétés, y compris la société politique, est alors conçue comme "corps de communication sociale". Dans ce cadre, le devoir du chrétien, en raison de sa vision ample de la vie humaine, est de faire part de sa vision anthropologique, sociale, et cosmologique en vue de contribuer au bien qui est le lien social.

C'est la traduction du devoir du chrétien dans une société pluraliste.

Le cardinal conclut que si l'objectif de la société politique est une pensée pratique commune, alors les chrétiens peuvent dire la leur. Dans ce cadre, c'est le droit et même le devoir des chrétiens de dire ce qui leur paraît le meilleur pour la société dans un langage accessible à tous.

Dès lors, la laïcité n'implique pas le silence sur les perspectives eschatologique de la destinée humaine. Sinon les diversités culturelles sont occultées, elles sont privatisées. Nous sommes dans une nuit où tous les chats sont gris. C'est contraire à la liberté d'expression. C'est contraire au bien commun de la société qui consiste aussi à ce que chacune puisse s'exprimer. Car en occultant certaines opinions on prive la société de certains biens. Chacun donne son opinion dans un engagement commun et collaboratif en vue de bien commun.

Par exemple, si je suis profondément convaincu que la famille est fondée sur l'union stable d'un homme et d'une femme, union ouverte à la vie, je dois pouvoir le dire et dois le dire. Cette conviction peut être contestée. Mais elle sera reconnue, au niveau de la société politique, comme une option possible et cette reconnaissance réduira le taux de conflictualité.

Les procédures démocratiques entreront alors en jeu en vue de produire la loi. La proposition sera enregistrée par le législateur qui a le devoir de se conformer à la culture dominante et, le tout naturellement dans le strict respect des droits universels et fondamentaux de l'homme.

Les relations bonnes étant à la base de la vie bonne, des bonnes relations qui sont à la base de maturation personnelle et sociale. Les "bonnes relations" sont à la base de l'éthos. Elles présupposent la réduction du "taux de conflictualité".

Le cardinal se situe dans une sphère tout à fait théorique. Car de fait la plupart des nouvelles lois violent les droits humains fondamentaux (à titre d'exemples: avortement, anti-négationnisme, vol par le moyen du "mariage homosexuel" comme je l'ai démontré sur ce blog...) Plût au ciel que l'on n'ait qu'à s'en tenir à des discussions polies et charitables sur la meilleure loi possible eu égard aux circonstances !

19.11.16

Le Forum "catholique" en folie à cause d'une mauvaise traduction

Le François bashing bat son plein.

Sur le Forum catholique ils ont lu que le pape a dit qu'il ne suivait pas la doctrine, mais le Concile (Vatican II)

Renseignement pris François a dit "Ecumenismo ? non svendo la dottrina, seguo il Concilio."



Ce qui signifie, selon moi: "Œcuménisme ? Je ne brade pas la doctrine, je suis [du verbe suivre] le Concile."

Finalement, le contraire de ce que certains "liseurs" lisent.

Cappa magna du cardinal Burke et la liberté religieuse et culturelle

Le cardinal Burke utilise la cappa magna, une sorte de long pan de tissu rouge (couleur du sang, couleur des martyrs) que les cardinaux traînaient derrière eux à l'occasion de cérémonies religieuses catholiques et que en 2016, le cardinal utilise, comme d'ailleurs les cardinaux chinois, selon ce blog qui révèle l'affaire.

Cette cappa magna excite la moquerie d'un prélat italien (Mgr Vesco) qui traite de "pareils personnages" avec dédain.

À l'inverse du moqueur, moi je dis merci au cardinal Burke de rappeler la liberté religieuse et culturelle dans l’Église et l’égalité des croyants.

Les papes sont aussi juridiquement égaux et qu'en conséquence saint Pie V n’est pas inférieur au bienheureux Paul VI.

En portant la cappa magna le cardinal nous rappelle que nous pouvons exercer notre liberté religieuse et culturelle dans l’Église et que personne ne peut nous critiquer du fait de l'usage de ces libertés.

Liberté, égalité, fraternité et missel de saint Pie V !

Relisons donc Gaudium et spes § 58:

« 3. Mais en même temps, l’Église, envoyée à tous les peuples de tous les temps et de tous les lieux, n’est liée d’une manière exclusive et indissoluble à aucune race ou nation, à aucun genre de vie particulier, à aucune coutume ancienne ou récente. Constamment fidèle à sa propre tradition et tout à la fois consciente de l’universalité de sa mission, elle peut entrer en communion avec les diverses civilisations : d’où l’enrichissement qui en résulte pour elle-même et pour les différentes cultures. »



En raison d'un réflexe pavlovien de condamnation de la culture européenne catholique on peut lire ce texte comme une condamnation de la cappa magna… et puis, à la réflexion, on peut lire ce texte comme une protection de la liberté de la cappa magna… comme une protection de l’usage du missel de saint Pie V et comme une protection de la décoration et de l’agencement traditionnels des églises, comme une protection du latin…



Mgr Vasco n’a donc aucun titre à se penser supérieur au cardinal Burke et, par suite, à s'en moquer.

Égalité des croyants, égalité des cultures, égalité des papes !

18.11.16

Le "mariage" homosexuel au Mexique et le pape François

Le nonce apostolique a pris position dans l'affaire du "mariage" homosexuel au Mexique.

Voici ce qu'aurait déclaré le nonce apostolique au Mexique:

« Plutôt que de s’affronter, faire des proclamations ou des manifestations, les Mexicains doive s’asseoir la table et se parler. Il ne faut pas parler de ces thèmes à travers les yeux d’une idéologie mais du point de vue de la réalité concrète. »

Daoudal et Réinformationtv poussent les hauts cris. Le pape est complice des adversaires de la loi naturelle.



Pas si sûr.

Si on lit attentivement la déclaration du nonce, on y voit que le pape demande de changer de méthode. Il ne veut plus de grands manifestations où les plus pauvres gaspillent leur temps et leur argent au profit de certains.

Certaines manifestations contre le "mariage" homosexuel ressemblaient aux "galas organisés au profit des organisateurs(trices) de galas." (selon une formule empruntée à feu François Brigneau).



En France en 2016, les grandes manifestations ont servi à tout autre chose qu'à la préservation du mariage.

Il est vrai que les adversaires du droit naturel ont pour devise: "pas de débat". Voyons-donc si au Mexique, il y a débat... On ne sait jamais. Le nonce n'a pas désigné le mariage naturel comme une idéologie, mais certainement quelque chose d'autre...

En tous cas la méthode des grands manifestations est inefficace, demandons donc un débat et voyons s'il nous est accordé...

17.11.16

Flavie Flament et l'institution judiciaire

Madame Flavie Flament affirme dans un "roman" qu'un photographe connu l'a violée quand elle avait quatorze ans.

On a donné le nom du photographe sur les "réseaux sociaux". Celui-ci dément et invoque la présomption d'innocence. Le crime serait prescrit.

Madame Flament est issue d'un milieu populaire (père agent SNCF et mère agent de l'aide à l'enfance). Quand elle a 14 ans, face à ce photographe très célèbre, judiciairement elle n'existe pas.



Depuis, d'autres femmes ont révélé avoir été violées, toutes alors âgées de 13 ou 14 ans, par le même photographe. Le photographe invoque la présomption d'innocence de la même façon.

Outre l'aspect sociologique du viol des petites filles vulnérables, se pose le problème de l'accès à l'institution judiciaire (juge mais aussi avocat et leurs honoraires et leur rôle parfois trouble). L'institution judiciaire fait peur. L'institution judiciaire a peur. Elle a peur des institutions et des puissants. Elle fait peur car elle (y compris les avocats) peut se retourner contre la victime.



L'affaire Flament, c'est aussi le problème de l'institution judiciaire. Car s'il avait possible à mademoiselle Flament de déposer plainte à l'époque, ces affaires troubles ne paraîtraient pas et des viols auraient été évités. 

Car madame Flament ne révèle cette histoire qu'alors qu'elle est riche et connue... et alors, symptomatiquement, d'autres femmes se mettent alors dans son sillage... Si, en 2016, elle n'était ni riche ni connue, toutes ces drames seraient définitivement ensevelis dans les âmes blessées des victimes.

Il aurait fallu attendre le Jugement dernier pour que l'humanité en prenne connaissance... et pour que justice soit rendue.

L'affaire Flament est une des affaires qui révèlent les très graves dysfonctionnements de l'institution judiciaire française.

Les valises de monsieur Takiédine



Cette interview est un moyen de communication. Monsieur Takiédine a quelque chose à dire, un message à faire passer... Il ne nous dit pas à qui  le message est destiné.

Un million cinq cent mille euros en billets de 500 euros, cela fait environ trois mille deux cent feuilles de papier en format A6. Il n'y a pas besoin d'une valise pour transporter trois mille cinq cents billets neufs et serrés. Les codes Lexis, le code civil par exemple, représente environ la moitié (plus de trois mille pages, soit plus de mille cinq cent feuilles) des liasses représentant un million cinq cent mille euros. Deux codes civils donnent une idée du volume que représentent trois mille cinq cent billets.

D'autre part, s'il ne vérifie pas le contenu de la valise qui lui est confiée, comment sait-il qu'il y avait en grande majorité des billets de 500 euros et quelques billets de 200 euros ?

Il est totalement invraisemblable qu'on confie ce chargement sans aucune vérification, aucun reçu au moins oral et que monsieur Takiedine ait voyagé entièrement seul. Je n'y crois pas. Comme quand il veut nous faire croire qu'il a pris un vol régulier Tripoli-Paris...

Monsieur Takiédine est muet sur sa propre rémunération.

Il est notoire que Jacques Chirac se faisait remettre des attaché-cases pleins à ras bord de billets pour les divers services qu'il rendait à la mafia.

Au niveau où se situaient les intervenants (Kadhafi, Sarkozy, Guéant), un million cinq cent mille euros et même cinq millions d'euros à partager, ce n'est pas grand-chose.

Sarkozy, pire que Jacques Chirac, dit monsieur Takiédine ? Monsieur Takiédine en a trop dit ou pas assez...

Dans l'affaire Air-cocaïne, où le nom de monsieur Sarkozy a été cité, on racontait aussi des histoires de valises.

16.11.16

Notre esprit énonce le vrai, et alors ?

(Re)lu dans Constantes philosophiques de l'être (Gilson, éditions Vrin p. 160)

« Comment [l’intelligence​ humaine​] peut-elle se mettre à leur recherche [du beau, du vrai] sans se mouvoir, elle qui n’est pas dans l’espace ? (…) Elle est la totalité de ces intelligibles [le vrai, le beau, le juste etc.] qui sont des êtres ; elle n’a donc besoin ni de raisonner pour les atteindre, ni de se conformer à eux pour être vraie. » ​



Ici, on ne considère plus l'esprit humain dans son rapport au réel, mais dans son être en soi. L'esprit s'exprime par le discours intérieur ou extérieur. Notre philosophe (Plotin) considère que l'esprit humain énonce toujours le vrai qu'il est.

Image de Dieu (certaine lointaine), l'intelligence humaine est le vrai. Ces vérités qui ne sont pas le fruit de raisonnement, se contemplent plus qu'elles ne se comprennent.

11.11.16

Du viaduc de Millau à la philosophie



Un documentaire qui ressemble, bien sûr, à une apologie de Eiffage, l'entreprise très copine avec Dominique Stauss-Khan. Peut-être d'autres solutions moins onéreuses en termes financiers et environnementaux auraient été possibles...

Mais ce documentaire est tout de même intéressant en ce qu'il est à la gloire du génie de l'homme.

« Quel chef-d’œuvre que l’homme ! Qu’il est noble dans sa raison ! Qu’il est infini dans ses facultés ! Dans sa forme et dans ses mouvements, comme il est expressif et admirable ! par l’action, semblable à un ange ! par l'appréhension, semblable à un dieu ! C’est la splendeur du monde ! le parangon des animaux ! » Shakespeare Hamlet 

Il est sans doute encore plus admirable lorsque les hommes opèrent nombreux pour une seule œuvre. Car c'est parce qu'il peut communiquer au moyen des universaux, de la raison universelle de l'homme qu'il peut entreprendre des œuvres magnifiques.

Car que l'homme soit le parangon des animaux se constate encore mieux dans la nécessaire communication préalable à l'œuvre commune d'êtres, libres par ailleurs. Certes, ce n'est pas la plus belle œuvre commune de l'homme, mais cela en est parmi les plus spectaculaires.

10.11.16

Pas enthousiaste

Charbonnier est maître chez lui. Cette sentence est peut-être vraie, mais aujourd'hui la mondialisation est un fait. Nous sommes, nous Français, donc très concernés par l'élection américaine.

Les USA jouissent d'une telle puissance que personne, rigoureusement personne ne peut leur résister. La gué-guerre entre Poutine et Obama, n'est, selon moi, que de la poudre aux yeux pour distraire les gens. Mais dans le fond, il y a un maître, Washington d'un côté, et des soumis de l'autre...

Mon grand-père Merlin était titulaire de ces deux médailles. Je pense les reconnaître car ses décorations semblent avoir été perdues


Dans ce cadre je m'intéresse à l'élection de Trump minoritaire en voix, mais élu en raison d'un mode de suffrage indirect.

Je ne comprends pas très bien l'enthousiasme qu'affiche l'extrême-droite pour l'élection de Trump.

Bien trop brutal pour moi, le Trump.

4.11.16

Reynouard condamné à la prison pour "négationnisme"


« http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/129335-161104-france-le-negationniste-vincent-reynouard-condamne-a-cinq-mois-de-prison
France : le négationniste Vincent Reynouard condamné à cinq mois de prison.
Le tribunal correctionnel de Paris l'a aussi condamné à verser 2.000 euros de dommages et intérêts à la Licra
04/11/2016
Le négationniste français Vincent Reynouard a été condamné vendredi à cinq mois de prison pour contestation de crime contre l'humanité, pour deux vidéos dans lesquelles il met un nouvelle fois en doute la réalité de la Shoah.
Les deux vidéos avaient été mises en ligne en décembre 2014. "5.000 euros seront offerts à quiconque me démontrera au terme d'un débat libre, loyal et courtois que les chambres à gaz homicides hitlériennes ne sont pas un mythe de propagande", disait-il dans l'une d'elles.
Le tribunal correctionnel de Paris l'a également condamné à verser 2.000 euros de dommages et intérêts à la  Licra (Ligue contre le racisme et l'antisémitisme), qui s'était constituée partie civile, et la même somme au titre des frais de justice.
Vincent Reynouard, ancien enseignant, a déjà été condamné à des peines de prison ferme pour contestation de crime contre 'humanité. »

Vincent Reynouard n'est pas "ancien enseignant". Du moins il se prétend professeur indépendant (cours particuliers).

Vincent Reynouard se prétend d'origine juive (Portugal et Alsace).

Le gouvernement sera satisfait.

Le gouvernement cherche actuellement un biais pour interdire d'informer sur l'avortement si l'information n'encourage pas les femmes à avorter. Toute information tendant à souligner le traumatisme post-avortement par exemple sera interdite si le projet passe.

Ma fille Hélène à un mariage


La malhonnête magistrature française est au service du gouvernement.

Je rappelle que la magistrature française m'a condamné, entre autres forfaits, à 800 € d'amende pour "recours abusif" à l'occasion de la mort de ma fille parce que, entre autres, je demandais à ne pas payer la taxe foncière s'il était jugé que je ne bénéficiais pas de l'usufruit et que d'autre part, je contestais l'existence de l'usufruit au moins jusqu'à l'établissement de l'inventaire (article 600 du code civil). Il n'y eut jamais d'inventaire, ce qui rend le partage impossible (dans un cadre normal). Le magistrat me reprocha de ne pas produire de pièce justifiant de l'absence d'inventaire. Il ignorait (ou plus probablement feignait d'ignorer) que les faits négatifs ne se prouvent pas, mais résultent judiciairement de l'affirmation de celui qui en nie l'existence. Hélène avait trimé 13 ans pour se faire un capital important (relativement) dont je fus entièrement spolié par la magistrature partiale, haineuse et passionnée.

De plus je fus traumatisé par l'individu qui présidait l'audience. Il m'interdit de parler (un grand classique des magistrats français) et "mon avocat" (à qui je n'avais pas demandé de venir à l'audience), complice du magistrat, me demanda de me calmer, a alors que j'étais beaucoup plus calme que le magistrat. Mais en m'interdisant de parler, le président empêchait le public de s'apercevoir de la malhonnêteté de la cour. Malins les magistrats français !