30.4.16

Dialogue avec une qui n'aime pas les juifs

Des catholiques (?) se permettent de ne pas aimer les juifs. Ils étendent leur détestation au Hébreux de l'Ancien testament.

Sur le site Perepiscopus, une intervenante qui signe du pseudonyme de "Jeanne" reproche à Joseph, fils de Jacob, d'avoir alors qu'il était Premier ministre de Pharaon réduit les Égyptiens à se vendre à Pharaon. C'est Moïse qui raconte l'histoire de Joseph dans la Genèse.

Pour elle, il semble que ce soit un trait caractéristique des juifs d'être des prédateurs. Affirmation absurde puisque c'est la Providence et non Joseph qui amène les Égyptiens à mettre en place une sorte de système socialiste avant la lettre. D'autre part, Joseph n'était pas Juif, mais Hébreux. La tribu dont il était le fondateur éponyme ayant disparu vers le temps de l'exil de Babylone (environ 500 ans avant Jésus-Christ). C'est aussi la décision de Pharaon de favoriser les Hébreux (et non les Juifs) qui a fait d'eux dans un premier temps, des privilégiés par rapport aux Égyptiens. Des générations plus tard les choses s'inversèrent...

Puis elle me reproche d'être socialiste (les textes entre guillemets sont de moi):

« Il explique la sorte de socialisme qui régnait en Égypte où le pays entier paraissait appartenir à l’État et à son chef: Pharaon. Cela n’a rien à voir avec la situation présente. »
Bravo, vous avez tout compris. De travers.
Donc si tout appartient à un seul individu, c’est « une sorte de socialisme » .
Ce qui est exact, c’est que le socialisme, avec son abolition de la propriété privée, censée rendre le monde égalitaire, est en fait le rêve mondialiste où une poignée de gens possèdent tout et le reste des hommes, rien. Vous êtes indifférent au fait que les Égyptiens sont passés de l’état d’hommes libres et possédant leurs moyens de subsistance, à celui d’esclaves.
Vous y voyez même quelque chose que vous paraissez admirer, « le socialisme ».
« Et si les Hébreux restèrent libres dans un peuple réduit en esclavage par Pharaon, c’est que Dieu le voulait ainsi. Ils ne commirent aucune injustice. »
Les Hébreux sont donc restés libres pendant que les Égyptiens furent réduits en esclavage ? C’est vous qui le dites. Dites-nous donc aussi comment ils se sont retrouvés esclaves, car c’est un élément majeur du judaïsme que l’esclavage en Égypte.
J'ai répondu:

« Vous ne me comprenez pas, je ne suis pas du tout socialiste. Je suis même antisocialiste. Dieu avait décidé que les Hébreux seraient favorisés par Pharaon alors que les Égyptiens seraient obligés, par des événements extérieurs ne dépendant que de la divine Providence, de vendre leurs biens à Pharaon. Joseph ne fut pour rien dans ces événements.
« J’ai foi que les Hébreux et les juifs de l’Ancien Testament étaient pour beaucoup des saints et des génies.
Flaccus a confisqué injustement le fruit de la collecte faite parmi les Juifs pour le Temple de Jérusalem. Il a opéré son vol au bénéfice de Jupiter capitolin. Si vous croyez que cela a un rapport avec l’interdiction de « trafiquer sur l’or »… vous apparaissez vraiment comme une passionnée. Je n’approuve ni le vol, ni la tyrannie quelles qu’en soient les victimes.
« Moïse le plus ancien des historiens, le plus sublime des philosophes, et le plus sage des législateurs. » C’est de Bossuet.
Vous ramenez tout à votre hostilité aux juifs. Je crois qu’il est inutile de continuer nos échanges.
Vous prenez d’énormes risques en critiquant les saints à qui nous devons tant ! »

(À l'heure où je publie ce texte, il n'a pas été publié par l'auteur du blog Perepiscopus.)

 Les passionnés gâtent tout. Voici ce qu'enseigne l'Imitation de Jésus-Christ:

« Un homme passionné change le bien en mal, et croit le mal aisément. L'homme paisible et bon ramène tout au bien.
Celui qui est affermi dans la paix ne pense mal de personne; mais l'homme inquiet et mécontent est agité de divers soupçons: il n'a jamais de repos, et n'en laisse point aux autres. »

Lac du Chambon, été 2015


Je ne m'exclus pas de la leçon donnée par l'auteur de l'Imitation.

 C'est en réfléchissant à ces questions, que la profondeur des liens entre le judaïsme et le christianisme m'apparaît avec plus d'évidence. Un chrétien, s'il est digne de ce nom, est profondément juif.

Il y a huit ans, Hélène Merlin-Poudré succombait dans des conditions non-élucidées



Le célèbre poème de Victor Hugo évoque la mort de sa fille. Elle était morte dans l'année de son mariage, tuée par le mascaret. Le mascaret renversant la barque des époux avait provoqué la noyade des époux.

Hélène, il y a dix ans n'avait plus qu'environ une heure et demi à vivre.

La magistrature, alors qu'elle avait bâclé l'enquête sur la mort d'Hélène, pour comble de douleur prit occasion de cet événement tragique pour me spolier, m'injurier et punir ma piété par une amende.

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe                       Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Ayant été spolié par les magistrats, je n'ai pas les moyens d'aller déposer un bouquet de fleurs sur la tombe de ma fille. Je le ferai par la pensée.

Hélène un jour sera vengée ! Je pardonne à tous ceux qui m'ont fait du mal à l'occasion de la mort de ma fille Hélène.

Elle aussi a souffert du fait de la corruption de la magistrature française. C'est même une des causes indirectes de sa mort.

28.4.16

La religion qui évolue et la foi immuable depuis Adam

Qu’il est beau de contempler la religion immuable depuis le commencement du monde jusqu’à aujourd’hui. Voici un extrait du Discours sur l'histoire universelle (1681) de Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704):

« Sur tout, la religion et la suite du peuple de Dieu considérée de cette sorte, est le plus grand et le plus utile de tous les objets qu’on puisse proposer aux hommes. Il est beau de se remettre devant les yeux les états différents du peuple de Dieu sous la loi de nature et sous les patriarches ; sous Moïse et sous la loi écrite ; sous David et sous les prophètes ; depuis le retour de la captivité jusqu’à Jésus-Christ ; et enfin sous Jésus-Christ même, c’est à dire sous la loi de grâce et sous l’évangile : dans les siècles qui ont attendu le messie, et dans ceux où il a paru ; dans ceux où le culte de Dieu a été réduit à un seul peuple, et dans ceux où conformément aux anciennes prophéties il a été répandu par toute la terre ; dans ceux enfin où les hommes encore infirmes et grossiers, ont eu besoin d’être soutenus par des récompenses et des châtiments temporels, et dans ceux où les fidèles mieux instruits ne doivent plus vivre que par la foi, attachés aux biens éternels, et souffrant, dans l’espérance de les posséder, tous les maux qui peuvent exercer leur patience. Assurément, monseigneur, on ne peut rien concevoir qui soit plus digne de Dieu, que de s’être premièrement choisi un peuple qui fut un exemple palpable de son éternelle providence ; un peuple dont la bonne ou la mauvaise fortune dépendît de la piété, et dont l’état rendît témoignage à la sagesse et à la justice de celui qui le gouvernait. C’est par où Dieu a commencé, et c’est ce qu’il a fait voir dans le peuple juif. Mais après avoir établi par tant de preuves sensibles ce fondement immuable, que lui seul conduit à sa volonté tous les évènements de la vie présente, il était temps d’élever les hommes à de plus hautes pensées, et d’envoyer Jésus-Christ, à qui il était réservé de découvrir au nouveau peuple ramassé de tous les peuples du monde, les secrets de la vie future. 
Turin (Torino, Piemonte)

Vous pourrez suivre aisément l’histoire de ces deux peuples, et remarquer comme Jésus-Christ fait l’union de l’un et de l’autre, puis qu’ou attendu, ou donné, il a été dans tous les temps la consolation et l’espérance des enfants de Dieu. Voilà donc la religion toujours uniforme, ou plutôt toujours la même dés l’origine du monde : on y a toujours reconnu le même Dieu, comme auteur, et le même Christ, comme sauveur du genre humain.
(…)

Plafond d'une salle adjacente au cloître des Jacobins, Toulouse
Quel témoignage n’est-ce pas de sa vérité, de voir que dans les temps où les histoires profanes n’ont à nous conter que des fables, ou tout au plus des faits confus et à demi oubliés, l’écriture, c’est à dire, sans contestation, le plus ancien livre qui soit au monde, nous ramène par tant d’événements précis, et par la suite même des choses, à leur véritable principe, c’est à dire, à Dieu, qui a tout fait ; et nous marque si distinctement la création de l’univers, celle de l’homme en particulier, le bonheur de son premier état, les causes de ses misères et de ses faiblesses, la corruption du monde et le déluge, l’origine des arts et celle des nations, la distribution des terres, enfin la propagation du genre humain, et d’autres faits de même importance dont les histoires humaines ne parlent qu’en confusion, et nous obligent à chercher ailleurs les sources certaines ?
Que si l’antiquité de la religion lui donne tant d’autorité, sa suite continuée sans interruption, et sans altération durant tant de siècles et malgré tant d’obstacles survenus, fait voir manifestement que la main de Dieu la soutient. Qu’y a-t-il de plus merveilleux que de la voir toujours subsister sur les mêmes fondements dés les commencements du monde, sans que ni l’idolâtrie et l’impiété qui l’environnait de toutes parts, ni les tyrans qui l’ont persécutée, ni les hérétiques et les infidèles qui ont tâché de la corrompre, ni les lâches qui l’ont trahie, ni ses sectateurs indignes qui l’ont déshonorée par leurs crimes, ni enfin la longueur du temps qui seule suffit pour abattre toutes les choses humaines aient jamais été capables, je ne dis pas de l’éteindre, mais de l’altérer ? »

Bossuet Discours sur l’histoire universelle Seconde partie, Suite de la religion I

Cloître des Jacobins, Toulouse


Aujourd’hui on préfère (cardinal Ratzinger reprenant Hans Kung lequel finalement ne fait qu'expliciter Bossuet) distinguer plus nettement la religion, toujours perfectible, de la foi en la parole de Dieu, immuable. Bossuet d'ailleurs ne nie pas les progrès nécessaires et effectifs dans la religion universelle de génération en génération depuis Adam et Ève jusqu’à nos jours. Cette remarque faite, comment ne pas admirer l’unique foi depuis le commencement de l’humanité jusqu’à aujourd’hui. Il n’y a qu’une seule foi, qu’un seul Dieu. Cette unique foi en Jésus sauveur, tout en promouvant les progrès de la religion, nous unit à nos parents depuis le XXIe siècle jusqu’à Adam et Ève et d’Adam et Ève jusqu’à nos jours. Quelle amplitude dans la piété ! Quelle est belle cette unité dans l'évolution !

À travers le résumé de l'histoire de la religion depuis la création d'Adam et Ève jusqu'à la fondation de l'Église, puis son évolution jusqu'à nos jours, le fil immuable de la foi en la parole de Dieu !

23.4.16

Une partie des secrets honteux de la maçonnerie dévoilée ?

http://stopmensonges.com/

Sur le site stopmensonges, monsieur Freeman (qui semble être le responsable de ce site) affirme qu'il a pu avoir connaissance et publier des milliers de documents secrets de la maçonnerie.



Je ne peux juger du sérieux de l'affaire. Monsieur Freeman assure qu'il est en danger. Il demande de faire un maximum de publicité à ses découvertes afin de noyer les risques d'assassinat que lui ferait courir cette publication.

Il est avéré que la maçonnerie assassine avec une telle dextérité que la plupart du temps ses crimes restent impunis. C'est ce qu'affirme Léon XIII dans Humanum genus consultable en ligne sur le site du Vatican.

Mise à jour du 2 mai 2016:

Le Salon beige affirme que cette opération pourrait être une pure mise en scène. Cependant, il ne tranche pas la question:

« On ne rentrera (sic) pas dans la question de savoir s'il s'agit d'une vraie fuite, d'une fuite organisée où alors d'une simple collecte de documents qui pourrait avoir été accessible par ailleurs, mais les noms de personnes citées sont intéressant à connaître. »

Suit une énumération de plusieurs noms dont aucun n'était vraiment connu de moi.

8 000 € nets sans compter les charges pour coiffer un chauve !




8 000 € par mois sans compter les charges pour coiffer un chauve.

C'est de la corruption évidente. Que font nos vertueux magistrats face à ce vol des deniers publics ?


Quel chef-d'œuvre que l'homme !


Je crois en l'homme (cardinal Tauran)

Le P. Roucou publie un livre composé de divers textes (2007-2015) du cardinal Tauran. Le cardinal Tauran est président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux. Ce livre est intitulé Je crois en l'homme.

Les lefebvristes sont dès longtemps partis en guerre picrocholine (1) contre le "culte de l'homme" que Vatican II aurait promu.

Ils ne cessent de citer ce passage de Gaudium et spes:

« 1. Croyants et incroyants sont généralement d’accord sur ce point : tout sur terre doit être ordonné à l’homme comme à son centre et à son sommet. »
Cloître des Jacobins, Toulouse

Comme si en enseignant cela les pères conciliaires avaient condamné ou passé sous silence le culte à rendre à Dieu. Toujours la malveillance et la méfiance... La bienveillance et la confiance sont des vertus nécessaires à l'acquisition des connaissances.

Mgr Tauran croit en l’homme probablement en ce sens donné par Hamlet de Shakespeare :

« Quel chef-d’œuvre que l’homme ! Qu’il est noble dans sa raison ! Qu’il est infini dans ses facultés ! Dans sa forme et dans ses mouvements, comme il est expressif et admirable ! par l’action, semblable à un ange ! par l'appréhension (2) [des universaux], semblable à un dieu ! C’est la splendeur du monde ! le parangon des animaux ! Et pourtant qu’est à mes yeux cette quintessence de poussière ? »

http://www.atramenta.net/lire/hamlet/2066/10#oeuvre_page (traduction légèrement modifiée par mes soins)

Et en langue originale:

« What a piece of work is a man! how noble in reason ! how infinite in faculty ! in form and moving how express and admirable ! in action how like an angel ! in apprehension how like a god ! the beauty of the world ! the paragon of animals ! And yet, to me, what is this quintessence of dust ? »



« infini dans ses facultés » car par elles (mémoire, imagination, pensée abstraite), il transcende le temps et l’espace.

C’est très beau de « croire » en l’homme, image de Dieu ! Sans quitter des yeux qu’il n’est aussi, paradoxalement, que poussière. Le cardinal emploie le verbe « croire » probablement dans le sens d’avoir confiance. Je suis tout à fait d’accord avec lui.

(1) Picrochole (Bile amère) est un personnage comique de Rabelais, toujours de mauvaise humeur, préparant des guerres sans objet compréhensible.

(2) Lu dans Le Trésor de la langue française sur Lexilogos:

« Selon saint Thomas, les universaux existent à la fois ante rem, c'est-à-dire dans l'entendement divin avant la Création, in re: dans les choses créées qui les actualisent, et post rem: dans l'esprit humain qui les conçoit (VaxLog.1982). » 

Donc, par sa conception au moyen des universaux, l'homme rejoint l'entendement divin. C'est pourquoi Shakespeare dit que l'homme, par l'appréhension, est semblable à un dieu.

22.4.16

Les méchants du Forum catholique

Lu le post de Pétrus et ses commentaires.

Pétrus est fort intéressant.

Malheureusement il colporte le hoax sioniste et antisémite du "déicide". Personne n'a jamais commis de "déicide". Les juifs, s'ils l'avaient reconnu comme le Messie qu'Il était, n'auraient jamais au grand jamais tué Jésus ! C'est ce qu'enseigne saint Paul. J'en ai traité plusieurs fois sur ce blog. De plus les coupables de la parodie de justice qui a conduit Jésus à la mort ne sont que quelques uns. D'ailleurs les juifs contemporains condamnent Caïphe (je crois avoir lu cela dans les commentaires de l'abbé Fillon). Donc s'il y avait eu "déicide" il aurait aussi été le fait des Romains dont nous sommes les héritiers.

D'autre part, voir dans l'attitude de Mgr Fellay une trahison me semble le fruit de la paranoïa lefebvriste. Elle voit en les lefebvristes le dernier carré de l'Église. Tout cela est folie.

Bref, monsieur Bourbon dit des choses parfois intéressantes. Le fait que l'on ne puisse rien dire contre les communistes et les gaullistes sans se faire immédiatement traiter de "nazi" voulant mettre tout le monde dans les chambres à gaz, ou assimilé est un fait.

Mais en réalité, ce qui est en cause c'est la trahison des principes généraux du droit pénal, l'ignorance du droit à la paix, la guerre perpétuelle, la condamnation collective et sans jugement de personnes humaines classées par catégories historiques. Au fond, ce n'est pas la propagande politique et l'hystérie habituelle.

Enfin, ce qui est remarquable dans les commentaires, c'est l'invraisemblable méchanceté des lefebvristes. Les commentaires sont ignobles... sans intérêt mais, à une ou deux exceptions près, d'une méchanceté prodigieuse.

21.4.16

Les récits fantaisistes de François

Lu ici
« Et dès lundi matin, lors de sa messe quotidienne à Sainte-Marthe, le pape a renouvelé ses critiques contre les « docteurs de la loi » : « Pensons à la chasse aux sorcières, à sainte Jeanne d’Arc, à tant d’autres qui ont été brûlés, condamnés, parce qu’ils ne s’ajustaient pas, selon les juges, à la Parole de Dieu. »

Le pape tombe mal. La « chasse aux sorcières » fut interdite par l'Église.



Il semble que des fanatiques ou des margoulins laïcs se lançaient dans la « chasse aux sorcières ». L'Église aurait encouragé les États à punir les chasseurs de sorcières de la peine de mort.

Cette thèse est du moins celle de Wikipedia en anglais. Je ne pense pas que l'Église ait prôné la peine de mort, car l'Église a horreur du sang. 

En tous cas et c'est certain, la « chasse aux sorcières » ne fut pas le fait de l'Église enseignante. C'est même elle qui la condamna.

Quant à sainte Jeanne d'Arc, certes, elle fut condamnée dans des conditions abominables. Mais le procès est encore lu et constitue même un joyau de la littérature universelle. Ce texte merveilleux est à l'honneur des femmes et des jeunes filles. Pourquoi ? Parce que la sainte a pu s'exprimer et que ses réponses furent religieusement consignées. On ne pourrait en dire autant aujourd'hui des procès devant les juges post-Nürnberg. Ils ne laissent pas les prévenus s'exprimer et leurs réponses dans la faible mesure où ils ont pu parler ne sont même pas consignées. Le greffier, aux ordres du tribunal, ne mentionne les réponses que sur ordre de la racaille, bien pire que Cauchon, qui préside l'audience.

Un exemple me vient à l'esprit.

Lors d'une audience, Cauchon eut l'idée de poser à Jeanne la question suivante:

« Êtes-vous en état de grâce ? »

Question-piège s'il en fut ! Un des juges protesta contre la question du président de l'audience. Il dit quelque chose comme "On n'a pas le droit de poser une question pareille !" Cauchon passa outre. (Verrait-on cela aujourd'hui ? Nos magistrats de 2016 ont bien trop peur pour leurs carrières. D'ailleurs, même si un juge protestait, le greffier ne le noterait pas.) Évidemment par cette question Cauchon s'immisçait dans l'intime de la conscience de la jeune fille. Il s'immisçait donc dans un domaine qui ne le regardait pas. Il ne regardait que Dieu et la jeune fille. Terrible péché que de s'introduire dans le domaine sacré, réservé à Dieu et à l'intimité de sa créature raisonnable !

Pourtant cette terrible faute fut l'occasion pour sainte Jeanne de fournir la réponse géniale suivante:

« Si j'y suis que Dieu m'y garde ! Si je n'y suis, que Dieu m'y mette ! Mais je serais la plus malheureuse des filles si je savais n'y être pas. »

Et toc ! J'imagine que Cauchon a dû se dire in petto « Flute ! Je n'aurais pas dû poser cette question. Cette sorcière m'a bien mis en boîte. Passons à la question suivante... »

Souvenons-aussi que sainte Jeanne d'Arc fit, alors que bien des témoins étaient encore viv
Déposition de la croix, détail (Fra Angelico) exposition temporaire Museo diocesano Torino. Photo de l'auteur du blog

ants, l'objet d'un procès en réhabilitation. Sa mère, toujours en vie, et les frères de la sainte, étaient les demandeurs.




Très belle sentence que celle de ce procès en réhabilitation du 16 juillet 1456 (assassinat de Jeanne 30 mai 1431), voici la traduction en français:

« Et néanmoins, s'il est besoin, et comme la raison l'exige, nous les cassons, supprimons et annulons, en leur ôtant toute force ; nous déclarons que ladite Jeanne et les demandeurs ses parents n'ont subi ou encouru aucune marque ou tache d'infamie en raison de ce qui a été dit, qu'elle a été innocente et qu'elle est justifiée de tout cela et, s'il est besoin, nous l'en justifions entièrement ; »

Et l'original en latin:

« Et nihilominus, quantum opus est, ratione jubente, ipsos et ipsas cassamus, irritamus et adnullamus, ac viribus omnino vacuamus ; dictamque Johannam, ac ipsos actores et parentes ejusdem, nullam notam infamiæ seu maculam, occasione præmissorum, contraxisse seu incurrisse, immunemque a præmissis et expurgalam fore et esse, declarantes, et, in quantum opus est, penitus expurgantes ; »

On pourrait chercher vainement aujourd'hui pareille honnêteté. Car, même dans les procès de condamnation de la sainte se fait jour une certaine honnêteté absente des procès contemporains. Nous sommes dans une barbarie judiciaire, bien plus terrible que n'en témoignèrent les immondes procès de condamnation du XIVe siècle.

Enfin, le pape François fait une dernière (?) erreur. Les procès de condamnation à mort n'étaient jamais des procès ecclésiastiques, mais toujours des procès laïcs. Usant de leur liberté religieuse, les sociétés laïques voulaient être catholiques et ne tolérer parmi elles aucun pollueur de la foi catholique. Certes, les condamnations à mort nous semblent aujourd'hui condamnables, voire barbares. Autre temps, autre mœurs ! Les sociétés de ces époques étaient beaucoup plus sévères en matière de droit pénal, mais bien plus juste à l'égard des fœtus, par exemple. Ne jugeons donc pas sévèrement nos ancêtres qui prenaient très au sérieux le premier commandement. 



Notre pape a des côtés très sympathiques. Mais sa culture historique, assez rudimentaire, semble être constituée surtout de la mensongère littérature anti-cléricale.

Ce n'est pas la première fois que le pape parle avec une fantaisie confondante en matière historique. Déjà à propos de David, il avait fait des déclarations s'écartant substantiellement du récit biblique... Au point d'induire en erreur, selon moi, ceux qui se fient à ses discours historiques.

19.4.16

Merci au cardinal pour le cabinet Soulier

Le blog Perepiscopus constate que les médias et les hommes d'influence se sont tus au sujet des affaires de pédophilie du diocèse de Lyon. Tout semble revenu au calme.

Peut-être que le but n’était pas vraiment de faire démissionner le cardinal. Peut-être que le but était seulement de l’intimider. Il sera maintenant plus « prudent » lorsqu’il s’agira de « mariage » homosexuel ou de défense de la vie.



En tous cas, merci au cardinal d’avoir assuré la publicité du cabinet André Soulier, franc-maçon officiel, grand ami de Jean-Claude Gaudin, catholique et louche individu s'il en fut ! Individu très malhonnête, sans aucune conscience. Merci beaucoup monsieur le cardinal je suis très touché que vous ayez assuré la publicité de mon ennemi.

Non au satanisme dans les institutions

Comme je n'ai pas signé la pétition de madame de La Rochère, j'ai en revanche signé une pétition américaine ainsi libellée:

« Honorable Jim Lane and City Council members:
Do not let Scottsdale become the first governmental office in America to directly invoke Satan before a meeting.
I believe that to open your good city to the infernal influence of Satan by allowing two Satanists to officially invoke Satan is the height of misguided leadership.
Satan is real. It is a lie to believe he is merely a benign symbol of a revolted entity, as these Satanists propagandize.
We ask you to send a clear message: “God always! Satan, never!”
May God bless Scottsdale and America! »

Statue équestre de Louis XIV devant le château de Versailles (récemment érigée)


Il paraît que le conseil municipal de Scottsdale (ville des USA, État d'Arizona) présidé par son maire Mr. Jim Lane ouvre ses travaux par une invocation à Satan.

L'invocation à Satan viole le droit à la liberté religieuse de l'ensemble de l'humanité.

Une pétition pour le mariage que je ne signerai pas

Un article de Le Parisien nous apprend que madame Ludovine de La Rochère lance une pétition pour qu'une définition hétérosexuelle du mariage soit donnée dans la législation laïque européenne:

« Une pétition a été lancée début avril pour inscrire une définition hétérosexuelle du mariage dans la législation européenne, ont annoncé ce lundi des associations portant le projet, dont La manif pour tous, très hostile au mariage homosexuel voté en France en 2013.

Cette initiative citoyenne nommée « Mum, dad and kids » (Maman, papa et les enfants), qui définit le mariage comme « l’union stable d’un homme et d’une femme » et la famille comme étant « fondée sur le mariage et/ou la descendance », doit réunir « un million de signataires » pour que la Commission européenne soit tenue de s’en saisir, a expliqué Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif
pour tous, lors d’une conférence de presse. »




Le mariage est une institution sacrée. Seuls les naturalistes ne veulent pas le voir. Mais l'humanité le sait. Le mystère de la division de l'humanité entre deux sexes ne trouve un certain éclairage que dans la doctrine catholique. Voici un extrait du Catéchisme de l'Église catholique:

« 1603 " La communauté profonde de vie et d’amour que forme le couple a été fondée et dotée de ses lois propres par le Créateur. Dieu lui-même est l’auteur du mariage " (GS 48, § 1). La vocation au mariage est inscrite dans la nature même de l’homme et de la femme, tels qu’ils sont issus de la main du Créateur. Le mariage n’est pas une institution purement humaine, malgré les variations nombreuses qu’il a pu subir au cours des siècles, dans les différentes cultures, structures sociales et attitudes spirituelles. Ces diversités ne doivent pas faire oublier les traits communs et permanents. Bien que la dignité de cette institution ne transparaisse pas partout avec la même clarté (cf. GS 47, § 2), il existe cependant dans toutes les cultures un certain sens pour la grandeur de l’union matrimoniale. " Car le bien-être de la personne et de la société est étroitement lié à la prospérité de la communauté conjugale et familiale " (GS 47, § 1). »



En vertu de la liberté des laïcs de choisir une doctrine religieuse, je milite pour que la société laïque ne laisse pas la définition du mariage à l'arbitraire des lois civiles. Je milite pour qu'une référence à la définition catholique du mariage soit inscrite dans les lois institutionnelles internationales.

Je ne signerai donc pas cette pétition qui laisse croire que les hommes peuvent donner une définition arbitraire du mariage.

17.4.16

Trop d'hystérie à l'époque



Je l'ai toujours soupçonné. Trop d'hystérie à l'époque.

Il est évident que les escrocs n'allaient pas dire aux joueurs de l'équipe de faire semblant de se battre. Il fallait qu'ils se battent pour de vrai si les autres étaient corrompus et se battaient pour de faux.




18 ans après tout le monde a oublié et se moque de Zidane qui « nous » avait fait gagner avec toute la super-hystérie de l’époque (que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître). Les grands orchestres médiatiques jouant à tue-tête pendant des années… Rien qu’à cela on voyait que c’était bidonné.

Celui qui l’aurait dit en 1998, il se serait fait traiter de « raciste » (chambre à gaz™). Petit, lui, échappe à cette accusation mais il se fait insulter abondamment.

Pas de papiers en règle dehors ! Tu es pourtant plus en danger que les musulmans !

Selon le pape François, il a refusé des familles chrétiennes car elles n'avaient pas papiers en règle. Il a en conséquence préféré des familles musulmanes qui avaient, elles, des "papiers en règle".

Or François est chef d'État. Il peut donc régulariser, s'il s'en donne la peine, des réfugiés "pas en règle".

Ce n'est pas clair cette histoire de refus de chrétiens pour "papiers pas en règle".

C'est d'autant plus grave que les chrétiens sont plus particulièrement menacés en raison de leur foi. Ils ne sont pas égaux aux musulmans devant les dangers de massacre.

Il est possible de soupçonner que François aurait pratiqué la préférence en fonction de la foi. Il aurait discriminé, mine de rien, des gens en raison de leur foi. Ce qui est contraire aux droits universels de l'homme.

Mais nous avons l'habitude depuis Paul VI du viol des droits de l'homme au détriment des seuls catholiques, des seuls chrétiens Européens et assimilés.

16.4.16

Un homme en colère



Cher monsieur, ce que vous dites est vrai.

Mais d'où vient l'islam ?

Il est probable que cet complaisance dans le carnage vienne d'une lecture folle de l'Ancien Testament.

Les "savants de l'islam" tirent de l'Ancien Testament une théologie de l'histoire qu'ils appliquent à notre temps. Ils se croient follement dirigés par Dieu, alors qu'il n'y a aucun signe qu'ils le soient.

Ils sont donc de simples criminels. Comme ceux qui pratiquent l'avortement ou ceux qui l'encouragent, le proclament avec cynisme être un "droit" et le font financer par les fonds publics.

14.4.16

Révélations passionnantes de monsieur Meyssan au sujet de Panama papers



C'est une vision de la crise de 29 très originale et très vraisemblable. Elle explique bien des choses.

Il décrypte aussi le pourquoi des Panama papers.

Monsieur Meyssan n'est pas de mon bord politique, mais il dit des choses souvent passionnantes.

Le vol de l'argent des Français par la Sécurité sociale: exemple la PMA

Lu sur le blog d'Yves Daoudal à propos des statistiques sur la procréation médicalement assistée publiées par l'agence de biomédecine (organisme public financé par les Français qui n'ont pas été consulté sur la question):

« Ce qui fait un taux d’échec respectif de 80,3% [embryons "frais" quelle horreur !], 85,6% [embryons congelés quelle horreur !], 89,4%[laboratoires d'insémination quelle horreur !]... A partir des embryons transplantés. Sans évoquer les embryons « éliminés » qui sont près de trois fois plus nombreux. »
N'oublions pas que ces techniques de mort sont extrêmement coûteuses et restent à la charge des cotisants à la Sécurité sociale, comme d'ailleurs l'avortement.

Le pire, c'est que les enfants qui naissent de ces manipulations contraires à la dignité de l'homme sont, beaucoup plus souvent que les enfants conçus naturellement, sont beaucoup plus souvent chargés de tares et développent des maladies rares ou "orphelines".

Où Amoris lætitia viole la liberté de conscience des époux

L'exhortation apostolique Amoris lætitia tout en proclamant le principe de la liberté de conscience, viole cette liberté de conscience en préconisant l'encouragement des méthodes naturelles de fondées sur le rythme naturel de fécondité. Or il n'y a, à ma connaissance, aucune obligation de morale naturelle à utiliser ces méthodes. Les utilise qui veut, les récuse qui veut. Le pape n'a donc aucun titre à prôner leur encouragement. Liberté de conscience.

Voici l'extrait de AL violant la liberté de conscience:

"Ce jugement, ce sont en dernier ressort les époux eux-mêmes qui doivent l’arrêter devant Dieu ».[249] D’autre part, « le recours aux méthodes fondées sur les ‘‘rythmes naturels de fécondité’’ (Humanae vitae, n. 11) devra être encouragé. On mettra en lumière que ‘‘ces méthodes respectent le corps des époux, encouragent la tendresse entre eux et favorisent l’éducation d’une liberté authentique’’ (Catéchisme de l’Église catholique, n. 2370). Il faut toujours mettre en évidence le fait que les enfants sont un don merveilleux de Dieu, une joie pour les parents et pour l’Église. À travers eux, le Seigneur renouvelle le monde »."

Tu parles de "tendresse" ! Lorsque pendant de longs jours, il est interdit aux époux d'avoir des rapports sexuels ! Quant à favoriser l'éducation d'une liberté authentique. Je ne vois pas. À moins que moins on soit libre, plus on soit libre. Car si l'on est encouragé à utiliser les méthodes naturelles, je ne vois pas en quoi on serait plus libre que de n'être pas "encouragé" à les utiliser. 

Depuis le bienheureux Paul VI nous avons l'habitude de ces grandes déclarations de principe, de très beaux principes, bafouées quelques phrases plus loin, parfois quelques mots plus loin, par les décisions pratiques (l'imposition de la messe de Paul VI contre la liberté religieuse et la liberté de conscience en est l'exemple qui m'impressionne le plus).

Qu'on nous dise clairement le péché que commettent les époux (ou le mari seul ou la femme seule) lorsqu'ils ont un rapport sexuel possiblement fécond alors qu'ils sont pauvres !

S'il n'y a pas de péché de quel droit le pape s'immisce-t-il dans les jugements de conscience des époux ?

Aujourd'hui les pays anciennement catholiques sont parmi les plus atteints par la dénatalité. Ce n'est pas un hasard. Humanæ vitæ, dont on fait grand cas dans les cercles pro-vie, est bel et bien ambigüe elle aussi: elle commence par affirmer le principe pour le noyer dans les exceptions, les réserves, les restrictions, les constats prétendument "scientifiques" sur la démographie, les ressources terrestres... Ce sont des encouragements implicites, larvés, au mal, y compris l'avortement.

Pour la liberté de procréation, contre les papes depuis Paul VI

Selon madame Smits, le pape François, a tronqué une citation de saint Jean-Paul II dans son "exhortation apostolique", Lætitia amoris:

« Voici la citation complète [selon madame Smits] telle qu'elle figure dans la Lettre du pape Jean-Paul II à Madame Nafis Sadik, secrétaire général de la Conférence internationale 1994 sur la Population et le développement et directeur exécutif du Fonds des nations unies pour la population :
« Ce que l'Église appelle “la paternité responsable” n'est pas une question de procréation illimitée ou un manque de conscience de ce qui est engagé dans l'éducation des enfants, mais plutôt la possibilité donnée aux couples d'user de leur liberté inviolable de manière sage et responsable, en prenant en compte les réalités sociales et démographiques aussi bien que leur propre situation et leurs désirs légitimes, à la lumière des critères moraux objectifs. Toute propagande ou désinformation destinées à persuader les couples qu'ils doivent limiter leur famille à un ou deux enfants devraient être fermement proscrites, et les couples qui choisissent généreusement d'avoir une famille nombreuse doivent être encouragés. »
Finalement, je ne m'intéresse pas à cette manipulation. Je m'intéresse plutôt au contradictions internes subsistant dans l'enseignement pontifical depuis au moins Paul VI.

Faut-il que les époux chaque fois qu'ils couchent ensemble pensent aux données démographiques (les statistiques sont la forme la plus élaborée du mensonge) ? 

Faut-il comprendre que des couples mariés peuvent commettre une faute en ayant de trop nombreux enfants ? Si c'est le cas, il faut l'enseigner et dire clairement quel commandement est directement ou indirectement violé. Il faudrait alors dire si c'est le père ou la mère ou les deux qui commettent une faute.

Il y en a un peu assez de ces phrases interminables, énigmatiques allusives et culpabilisatrices.

Indirectement (et, je veux le croire, involontairement) ces phrases encouragent l'avortement.

Moi, j'ai de l'admiration pour les parents de famille même (trop) nombreuses. Vivent les mamans et les papas ! Au moins, c'est clair. Et je suis fier de les admirer et je les remercie d'avoir mis au monde des gens qui m'aident à vivre comme, je l'espère, je les aide à vivre.

Au lieu de culpabiliser les parents, les souverains pontifes seraient mieux aimés s'ils commençaient par prêcher la liberté d'aimer leurs femmes (dans la mesure où cela plaît à la femme) comme les maris le veulent ? Élever des enfants, c'est un devoir pour la société et pour la nation, pour la famille. Élever des enfants, c'est onéreux et pénible, certes, mais c'est aussi une joie.

Je rappelle que l'encyclique Humanæ vitæ, tout en gardant un certain mérite, est très ambigüe sous le rapport de l'amour des enfants et de la liberté de conscience des époux. J'en ai traité ici. Cette encyclique et l'exhortation apostolique Amoris lætitia sont, tout bien réfléchi, favorables à l'avortement: une femme qui se trouve embarrassée de sa huitième grossesse, se sentant culpabilisée par les statistiques démographiques et par l'incapacité de son mari à apporter suffisamment d'argent à la maison, ne sera-t-elle pas tentée par l'avortement pour se conformer aux exigences des papes, du bienheureux Paul VI, de saint Jean-Paul II et de François sur la démographie, la réalité sociale (le chômage), et les capacités de la famille ? Des exigences qu'elle ne satisfait pas à cause de sa saloperie de mari qui la désire trop et qui ne prend aucune "précaution", le salaud ! en plus c'est un incapable son mari, il ne gagne que 1 200 € par mois ! Cet enfant, je n'aurais pas les moyens de l'élever: supprimons-le ! Conclusions, certes erronées. Mais les papes ne peuvent exposer les raisons qui poussent à un geste et, par ailleurs, condamner ce geste.

"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes." aurait écrit Bossuet
Je ne sais si Dieu se rit. Mais on ne peut prêcher des mensonges et dire ensuite que l'on lutte contre les conséquences de ces mensonges.

On ne peut prêcher les statistiques et tout ce bazar à des femmes simples et naïves qui incitent à l'avortement et ensuite venir condamner l'avortement.

Les papes récents sont des papes totalitaires soumis sans examen sérieux aux hoax médiatiques. Ils prennent de terribles responsabilités devant l'humanité.

Pour illustrer mon propos, voici encore un exemple du totalitarisme bergolien. Le pape se moque d'un pauvre enfant qui garde les mains jointes pour prier. C'est un crime contre la liberté religieuse et la liberté de conscience, contre la liberté d'éducation, la liberté culturelle.



Quelle honte ! Quelle méchanceté !

13.4.16

Maître Damien Viguier seul contre tous



Je ne suis pas arrivé à savoir si, clairement, Alain Soral conteste être l'auteur de la phrase incriminée qui est une sorte de graffiti sur Internet.

On remarque l'intervention d'un État étranger dans les affaires judiciaires françaises, y compris par la force armée en France, à Paris.

Il est dommage que Me Viguier fasse un parallèle entre les tribunaux français et l'Inquisition. Ce n'est pas parce que la procédure est inquisitoire (c'est-à-dire que la procédure est menée par les magistrats et non par les parties) qu'il faut parler de l'Inquisition.

Ce qui occasionne les huées, c'est la mise en cause de Nürnberg.

Nous sommes en présence de l'habituel terrorisme, violence, diffamation, haine sous prétexte de lutte contre la haine.

Félicitons maître Viguier pour son courage.

12.4.16

Propos de mafieux contre Alain Soral



Des propos de mafieux, des menaces mafieuses tenus dans l'enceinte d'un tribunal français en public et devant une caméra.

La France en est là.

7.4.16

Asia Bibi: les véritables blasphémateurs

L'Observatoire de la "christianophobie" met en ligne une pétition pour la libération d'Asia Bibi maintenue dans les geôles pakistanaises depuis de trop nombreuses années.

Je ne suis pas d'accord avec le concept de "christianophobie" qui fragmente l'humanité. Il y les droits universels de l'homme. Les concepts d'islamophobie, d'antisémitisme, de christianophobie, de transphobie, d'homophobie fragmentent l'humanité.

Cependant j'ai signé car j'étouffe d'indignation à la pensée que cette femme est retenue en prison pour rien depuis des années et des années. De plus, dans cette affaire les juges pakistanais ont pris en otage la notion de Dieu pour pratiquer l'iniquité. C'est abominable ! Ce sont eux les véritables blasphémateurs.

Pétition Asia Bibi
À S. E. M. Ghalib Iqbal
Ambassadeur de la République islamique du Pakistan en France
Monsieur l’Ambassadeur,
Le monde civilisé a appris avec stupeur et horreur que la Haute Cour de Lahore, avait confirmé, dans son arrêt d’appel du 16 octobre, la sentence de mort prononcée en novembre 2010, contre la maman chrétienne Aasiya Noreen, connue internationalement comme Asia Bibi, par un juge de première instance en application de la honteuse loi sur le “blasphème” (section 295 du Code pénal du Pakistan).
La réprobation internationale enfle et elle ne cessera de s’amplifier devant une telle iniquité qui traduit le mépris dans lequel on tient au Pakistan la dignité humaine et des droits fondamentaux des personnes. L’image de votre pays en est irrémédiablement entachée.
Je vous prie donc de bien vouloir transmettre à M. Mamnoon Hussain, Président de la République islamique du Pakistan, et à M. le Premier Ministre Nawaz Sharif, ma protestation véhémente et ma demande que soit immédiatement libérée Asia Bibi.
Veuillez agréer, M. l’Ambassadeur, l’expression de mes sentiments distingués.
J'ai voulu signer aujourd'hui, mais il semble que j'avais déjà signé cette pétition selon le site.

5.4.16

Pour Paul Ariès l'Église est "intrinsèquement perverse"

Paul Ariès dit dans son interview sur le pape François:
 « J’ai toujours revendiqué mon athéisme natif mais je n’ai jamais considéré que la religion serait uniquement un opium du peuple, bien que l’Eglise, en tant qu’institution soit « intrinsèquement perverse ». Elle a toujours pactisé avec les puissants contre les peuples. J’ai collaboré depuis trente ans à de nombreuses revues catholiques comme Golias, Relations, revue éditée par les jésuites du Québec, Lumière et vie, revue dominicaine, je suis même édité au Brésil par les éditions Loyola du nom du fondateur de l’ordre des Jésuites. Ce livre n’aurait pas été possible sans l’aide de multiples réseaux qui n’osent pas notamment dans l’Eglise dire tout haut ce qu’ils pensent tout bas. »

D'abord une institution ne peut être intrinsèquement perverse. Une institution fait du bien au moins à certains. Le parti communiste n'est pas intrinsèquement pervers. Il rend des services. C'est la doctrine (en laquelle les communistes ne veulent voir qu'une "théorie" [prétendument scientifique]) qui est intrinsèquement perverse en ce qu'elle voit le bien principal dans la haine. La pensée de monsieur Ariès sur ce point est donc absurde.

L'Église en tant qu'institution n'est fondée que sur la foi. Elle n'est pas une nécessité naturelle comme la famille ou l'État. Elle n'est et n'agit dans l'humanité, selon le mot de Paul VI, que comme "experte en humanité".

« Experte en humanité, l'Eglise, sans prétendre aucunement s'immiscer dans la politique des Etats, "ne vise qu'un seul but: continuer, sous l'impulsion de l'Esprit consolateur l'œuvre même du Christ venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité, pour sauver, non pour condamner, pour servir, non pour être servi" (12). Fondée pour instaurer dès ici-bas le royaume des cieux et non pour conquérir un pouvoir terrestre, elle affirme clairement que les deux domaines sont distincts, comme sont souverains les deux pouvoirs ecclésiastique et civil, chacun dans son ordre (13). Mais, vivant dans l'histoire, elle doit "scruter les signes des temps et les interpréter à la lumière de l'évangile" (14). Communiant aux meilleures aspirations des hommes et souffrant de les voir insatisfaites, elle désire les aider à atteindre leur plein épanouissement, et c'est pourquoi elle leur propose ce qu'elle possède en propre: une vision globale de l'homme et de l'humanité. »

Si tous les hommes perdaient la foi, l'Église n'existerait plus. L'Église ne s'impose pas par la force brutale, mais par la force de sa doctrine qui, seule selon Paul VI, possède une vision globale de l'homme et de l'humanité. C'est-à-dire propose, seule, un discours abstrait sur l'être humain et concret sur l'histoire de l'humanité et ses devoirs actuels. L'Église est donc fondée sur la liberté des êtres humains. Pourquoi des êtres humains pauvres et malades choisiraient-ils librement une institution intrinsèquement perverse dont le but serait de leur faire du mal ? C'est absurde.

C'est sans doute dans Pie XI (Divini Redemptoris) que l'on va trouver la clé de la pensée de monsieur Ariès :



« C'est pourquoi ils s'efforcent de rendre plus aigus les antagonismes qui surgissent entre les diverses classes de la société; la lutte des classes, avec ses haines et ses destructions, prend l'allure d'une croisade pour le progrès de l'humanité. »

Pour Paul Ariès l'Église est "intrinsèquement perverse" car elle ne prêche pas la haine et maintient ainsi le petit peuple dans l'ignorance qu'il doit haïr une partie de l'humanité. Car la haine des peuples pour les puissants et des puissants pour les peuples, c'est le bien, c'est le moteur du progrès. Pour Ariès, l'Église est perverse parce qu'elle est du côté exclusif des puissants en trompant les pauvres. (Ce qui d'ailleurs, si c'était vrai, ne la constituerait pas "intrinsèquement perverse" puisqu'elle serait en faveur du bien d'une catégorie humaine, un peu comme un syndicat).

Ainsi un adepte du communisme "intrinsèquement pervers" pour lequel n'existe aucun droit de l'homme, juge l'Église comme institution "intrinsèquement perverse" car elle prêche les droits universels de l'homme. Donc les droits des riches et des puissants.

C'est cet individu, au discours  fait de méfiance, de jugements arbitraires, violents et péremptoires, qui fut invité, moyennant l'argent public, à former l'esprit des juges français à l'École nationale de la magistrature...

4.4.16

Vincent Reynouard rappelle les bombardements sur la Normandie



Combien de morts ? On ne le saura jamais. Combien d'enfants juifs exterminés sous les bombes de nos "amis" ? Combien de juifs morts dans les bombardements en Allemagne ou en France ? Secret !

Je me souviens d'un récit sur un bombardement de Marseille au cours duquel un prêtre, alors adolescent, avait perdu un avant-bras. Il était, il y a encore quelques années, membre de l'officialité. Ce n'est pas lui qui m'avait parlé de ce bombardement. Le témoin me décrivait un immeuble presque totalement effondré. À un étage relativement élevé, une femme était en vie dans un coin de la pièce où la bombe l'avait surprise. Elle criait, demandait du secours, d'être descendue de sa très périlleuse situation. Lui n'avait pu rien faire...

Récit du bombardement de Sisteron en août 1944. La première bombe tomba sur une noce faisant plusieurs morts.



Des avions "français" (gaullistes) mais de fabrication anglaise avaient participé à la tuerie.

Essav paie. Mais au fait que paient les petits enfants ? Et que paient les petits enfants juifs morts dans ces circonstances ?

J'avais écrit un post commentant la vidéo.

Le grand mérite de cette vidéo de monsieur Reynouard est de remettre l'histoire à l'endroit. Il n'y a pas de souffrances + en raison de la race ou de la religion et de souffrances - en raison de la race ou de la religion ou des mobiles des criminels massacreurs. Il y a aussi l'obligation d'aimer ceux qui sont nos concitoyens d'un amour spécial. Les médias de 2016 sont donc pervers.

3.4.16

Les fausses fenêtres du Forum "catholique"

Pour relativiser la crise pédophile qui sévit dans l'Église depuis environ la fin des années soixante du XXème siècle, un individu qui écrit sous le pseudonyme de Peregrinus cite des affaires scandaleuses du diocèse de Dijon des années 30 du XIXe siècle.

Il y a scandale et scandale. Scandale de voir des prêtres (ou un prêtre) fréquenter une maîtresse ou qui pratique l'homosexualité ou qui est pervers, sadique (dans des proportions intolérables sans que ses agissements condamnables tombent sous le coup de la loi pénale). Il y a toujours eu également des prêtres qui défroquent pour vivre avec une femme.

Cela n'a rien à voir avec les affaires de pédophilie qui ne sont survenues qu'après théorisation de la pédophilie vers les années 70 du XXe siècle.

Verdun imaginaire, Verdun en souvenir



En souvenir de mon grand-père paternel (pour mon grand-père maternel, je ne sais ce qu'il a fait du fait des forfaitures magistrateuses, mais il était titulaire de la Légion d'honneur) qui était décoré (entre autres) de la médaille commémorative de Verdun.

Il a dû vivre quelque chose d'approchant, mais "en vrai".

Verdun c'est le suicide des Européens (y compris des Juifs) pour le sionisme. La tuerie entretenue pendant des mois (21 février 1916 19 décembre 1916) fit du seul côté français 163 000 tués ou disparus. Du côté allemand 143 000 tués ou disparus. Ne parlons pas des mutilés...

Noter que la séquence où les acteurs disent: "ils attaquent la nuit de Noël" est impossible. Les dates de Verdun ne comprennent pas Noël.

Je me souviens d'avoir lu un récit sur Verdun. Un lieutenant français juif à la tête de ses hommes part dans une mission de sacrifice (certitude d'être tués). Je me souviens de cela. C'est un antidote contre l'antisémitisme.

Émouvant

J'ose ce titre, même si je comprendrais que les victimes soient haineuses.

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/replay/7-jours-bfm/

Il dénonce Libération et Le Monde. Il considère ses "pulsions" comme une fatalité. Je ne le pense pas. Ces pulsions sont encouragées, voire créées par la littérature pédophile, par la littérature de Dolto et des autres.

Cela dit, ce témoignage est émouvant parce qu'il semble en grande partie sincère.

Pendant ce temps-là, la haute hiérarchie ecclésiastique n'avait qu'une préoccupation: lutter contre la liberté religieuse, à défaut de la liberté sexuelle.

Ce prêtre a quand même un "groupe d'amis" (?)

Le journaliste lui demande s'il faisait toujours partie de l'Église après sa condamnation. Non seulement il a pu faire partie de l'Église alors qu'il était en prison, mais encore aujourd'hui il peut faire partie de l'Église. Même si l'évêque lui tourne le dos en public. Ce n'est pas parce qu'il ne fait plus partie des bureaux qu'il ne fait plus partie de l'Église.

Tant que l'on ne condamnera pas la littérature pédophile avec des noms d'auteurs, on ne pourra pas tomber innocemment sur ce genre de "pauvre type". On condamne les effets des provocations en les "pauvres types" sans condamner les provocateurs.

L'omerta sur le Forum "catholique"

Le Forum catholique, ainsi que Daoudal d'ailleurs pratiquent l'omerta au sujet du parrainage par la ministre de l'Éducation nationale d'une manifestation visant à recruter des francs-maçons parmi la jeunesse ignorante et innocente.

C'est remaquable.

Les "réseaux" à l'œuvre dans l'Église selon Paul Ariès

Des sociétés semi-secrètes et secrètes sont à l'œuvre dans l'Église.

J'en vois une confirmation dans l'interview de Paul Ariès qui admet que son livre La Face cachée du pape François est le fruit de cette collaboration avec des sociétés semi-secrètes.

On peut lire en effet dans l'interview:

« Vous expliquez que ce livre n’aurait pas existé sans le soutien actif des réseaux sud-américains et notamment argentins. »

Ariès dit un peu plus loin:

« J’ai collaboré depuis trente ans à de nombreuses revues catholiques comme Golias, Relations, revue éditée par les jésuites du Québec, Lumière et vie, revue dominicaine, je suis même édité au Brésil par les éditions Loyola du nom du fondateur de l’ordre des Jésuites. Ce livre n’aurait pas été possible sans l’aide de multiples réseaux qui n’osent pas notamment dans l’Eglise dire tout haut ce qu’ils pensent tout bas. »

Donc clairement, selon Ariès lui-même, ces réseaux à l'œuvre dans l'Église emploient l'hypocrisie pour parvenir à leurs fins secrètes ou semi-secrètes.

Je dis hypocrisie, car l'Église vous pouvez la quitter quand vous voulez. Si elle ne vous plaît pas, rien ne vous oblige à y rester. Donc si vous y restez dans le but de la changer vous êtes un hypocrite qui viole la liberté religieuse, droit-pivot des droits de l'homme.

Nous ne saurons rien naturellement, ces sociétés étant secrètes, des membres participants de ces clubs de haine se groupant en vue d'agresser arbitrairement la civilisation catholique et l'Église.

Dimanche de quasi modo



« Quasi modo géniti infántes, allelúia : rationabiles, sine dolo lac concupíscite, allelúia, allelúia allelúia. »

Traduction Fillion de la première épître de saint Pierre:


« I Pet 2,2. comme des enfants nouveau-nés, désirez ardemment le lait spirituel et pur, »



Paul Ariès employé de Rothschild, contre le pape, mais pour l'école de la magistrature

Le nommé Paul Ariès a prodigué son enseignement à l'École de la magistrature et au Centre national de formation de la police nationale. Il collabore aussi à Gollias, à Le Monde, à Libération (propriétaire: un Rothschild ha ! ha !).

Il n'a pas collaboré gratuitement à ces organismes. J'apprends ainsi que j'ai contribué involontairement aux revenus de ce monsieur très chic employé des Rothschild. Outre l'École nationale de la magistrature qui vit grâce à mes impôts, Libération,
bien que propriété d'une famille richissime, vit aussi des subventions que je paie sur mon très modeste revenu.

Il milite contre le pape et vient de publier un livre intitulé avec beaucoup d'originalité Le Face cachée du pape François.

On peut lire son interview qu'il a donnée pour promouvoir la vente de son livre.

Pour caractériser la pensée de ce monsieur on peut employer les mots de : méfiance, jugement faussé. Il ne voit dans l'Église qu'une entreprise d'escroqueries et d'hypocrisie. Quant aux Rothschild, au parti communiste et à la maçonnerie, pour lui ce sont des modèles de douceur, d'intelligence, d'honnêteté et de générosité. Il ne le dit pas explicitement mais dans son discours de haine, il ne défend que eux ou les passe sous silence malgré leur très important rôle social.

Il ne s'étend pas sur le fait que sa mère n'a pas usé de son "droit" pour le couper en morceaux et faire envoyer son petit cadavre dans un crématoire. Ce serait intéressant qu'il s'explique sur ce fait. 

En tous cas, si cette dame avait usé de son "droit", nous n'aurions pas à subir les élucubrations de ce misérable subventionné avec mon argent pris sur mon très modeste budget pour aller donner son enseignement paranoïaque à mes spoliateurs et diffamateurs en toge. Les juges français voleurs et escrocs ont suivi son enseignement malhonnête, je l'éprouve, hélas, et mes enfants l'ont éprouvé eux aussi. Des enseignants malhonnêtes donnent des diplômés malhonnêtes.

2.4.16

Benoît XVI parle de l'origine de la pédophilie dans l'Église

Benoît XVI a parlé de la pédophilie dans un discours du 20 décembre 2010 à la curie romaine:

« Pour nous opposer à ces forces [de la marchandisation des corps en particulier des corps des enfants et du marché de la drogue] nous devons jeter un regard sur leurs fondements idéologiques. Dans les années soixante-dix, la pédophilie fut théorisée comme une chose complètement conforme à l’homme et aussi à l’enfant. Cependant, cela faisait partie d’une perversion de fond du concept d’ethos. On affirmait – jusque dans le cadre de la théologie catholique – que n’existerait ni le mal en soi, ni le bien en soi. Existerait seulement un « mieux que » et un « pire que ». Rien ne serait en soi-même bien ou mal. Tout dépendrait des circonstances et de la fin entendue. Selon les buts et les circonstances, tout pourrait être bien ou aussi mal. La morale est substituée par un calcul des conséquences et avec cela cesse d’exister. Les effets de ces théories sont aujourd’hui évidentes. »
(Via le Salon beige)

Dommage que le Saint-Père n'ait pas énoncé les noms de ceux qui ont soutenu théoriquement la pédophilie, jusque dans le cadre de la théologie catholique.

Car ce sont eux les théoriciens, plus que les prêtres égarés qui les ont crus et écoutés, qui sont responsables de la situation actuelle. Il est urgent des les dénoncer. Comme je dénonce à ce propos la triste et stupide et catholique Françoise Dolto.

Le ministère de l'Éducation nationale parraine la maçonnerie

Voici un extrait d'un article trouvé sur le site de La Croix à propos d'une manifestation organisée par deux des obédiences de la maçonnerie (la maçonnerie est artificiellement divisée en obédience, mais elle est en réalité une, la division ne sert qu'à tromper les futures recrues):

« Qu’un ministre participe à un tel événement ne pose a priori pas de problème. Après tout, répliqueront certains, Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, ne s’était-il pas rendu en octobre aux États généraux du christianisme organisés à Strasbourg par La Vie ? Certes, mais l’événement n’était pas placé sous le parrainage du ministère, ni sous son « haut patronage ».

D'autre part le journal La Vie n'est pas le tout du christianisme et ne semble pas exempt de naturalisme, autrement dit de l'idéologie maçonnique.

Enfin, la participation d'un ministre pose un problème dans la mesure où une société secrète n'a pas sa place dans la République. Elle met ses membres en mesure de ne pas respecter l'autorité des lois de la République et de leur application loyale.

Je rappelle aussi l'enseignement de Léon XIII au sujet de la maçonnerie:

« Fière de ses précédents succès, la secte des francs-maçons lève insolemment la tête et son audace semble ne plus connaître aucune borne. Rattachés les uns aux autres par le lien d'une fédération criminelle et de leurs projets occultes, ses adeptes se prêtent un mutuel appui et se provoquent entre eux à oser et à faire le mal. »

Nous avons à faire à une société perverse. Pour l'éducation des enfants, il y a mieux.