31.3.15

Mon embrouille en deux minutes




Décryptage: on commence par la propagande pour le "don" d'organe. Ces opérations très lucratives pour le corps médical "sauveraient des vies".

Mais, mais... Le nombre de malades en attente de "dons" d'organes (donc de morts des "donneurs") "ne cesse d'augmenter". On ne saura rien concrètement de ces chiffres qui "ne cessent d'augmenter".

Le "doctorant" nous explique que devant les chiffres en constante augmentation (formule incantatoire) de demandeurs en attente de mort de leur prochain, l'"agence de la biomédecine" (qui sert de conscience rémunérée à l'État, alors que seule l'Église peut être la conscience de l'État, voir mes posts sur ces "consciences" rémunérées et inégalitaires de la République) a décidé que les "médecins" réanimateurs pourront provoquer la mort de patients en laissant le cœur s'arrêter pour "prélever" des organes vitaux.

On se demande comment on peut ainsi augmenter le nombre de "donneurs" sans assassiner les "donneurs". Mais depuis que l'on peut ne pas faire repartir un cœur, on en assassine plus qu'avant. On est passé d'un chiffre inconnu à 6 %. Ce n'est pas suffisant, il faut tous les massacrer (car 40 %, cela veut dire tous). Comme en Angleterre. Ah ! Les Anglo-Saxons, nos guides, nos lumières !

Il faut donc imiter les Anglais et passer à quelque chose de plus hard.

Car la loi Léonetti interdirait de provoquer directement la mort. En réalité, elle "autorise" à provoquer la mort (par privation de nourriture et de boisson). Donc la mort par abstention oui, mais pas par action.

Mais alors, comme le "prélèvement" provoque la mort puisqu'on ne peut pas dépecer un cadavre empoisonné, finalement on provoquera la mort encore plus souvent tout simplement en dépeçant le vivant (allez vivre sans cœur !)... Cela se pratique, mais cela se pratiquera plus ouvertement.

En conclusion le "doctorant" dit benoîtement que les "garde-fous" ne sont inscrits dans la "loi" qu'à des fins psycho-sociologiques. Pour faire en sorte que les gens ne s'interrogent pas sur le sort de leur fils, de leur fille ou de leur conjoint s'il venait, jeune, à être victimes d'un grave accident. Ce corps meurtri, mais vivant, car il faut qu'il soit vivant pour le prélèvement entraînant la mort, aiguise la cupidité du corps « médical ».

Le mot "dignité", incompréhensible dans le contexte, n'est qu'un de ces mots sans portée, utilisé dans le seul but de rassurer psychologiquement les familles... Sa "dignité" (lien vers un de mes posts sur la dignité de l'homme) a été préservée... Mensonge, embrouille !

Cette vidéo obscure à souhait prend probablement place dans une campagne préalable à un changement des "lois" de "biomédecine". Elle a pour but l'extension des cas d'assassinats à but lucratif payés par l'« assurance maladie » et pudiquement dissimulés sous le terme de "dons d'organes".

Le bien commun pas commun et monsieur Reynouard (suite sans fin)




Au milieu de choses intéressante, monsieur Reynouard nous cite une certaine Isabelle Rivière (sœur de l'auteur du Grand Maulne ?) au sujet de la soumission au chef (vers 14'). L'obéissance telle que cette femme la concevait est monstrueuse.

Le bien commun est un bien vraiment commun, c'est-à-dire le bien de tous. Donc, si ce n'est plus mon bien, il n'est plus commun. L'apparente aporie entre bien commun et bien particulier ne se résout pas en séparant bien commun et bien particulier. (Voir mes précédents posts sur ce point). Vérité, justice, droits de l'homme sont aussi mes biens particuliers.

L'homme (et la femme n'est qu'un homme comme un autre) n'est pas fait pour l'obéissance à l'homme. En définitive, il n'y a qu'à Dieu que l'homme obéit toujours. L'obéissance à un homme est donc toujours conditionnée, même lié par serment. C'est ce qu'avaient compris les SS assassinés sur ordre de Himmler parce qu'ils refusaient des déporter les Juifs (discours de Posen de Himmler).

30.3.15

Pourquoi saint Pierre a-t-il eu peur ?

Dans le récit de la Passion, on sait que saint Pierre tire son glaive du fourreau, frappe le policier Malchus à la tête. Il rate son coup, le glaive coupe l'oreille de Malchus (peut-être le glaive a-t-il glissé sur le casque). Jésus réprimande vertement saint Pierre en lui rappelant le proverbe: "Qui prend l'épée périra par l'épée." (Jn 18,10)


Jésus fait ensuite un miracle en réparant tous les dommages causés à Malchus, lui recollant l'oreille et faisant disparaître toute séquelle du coup donné par saint Pierre.

Quelques heures plus tard saint Pierre prétend avec force en n'hésitant pas à invoquer Dieu au soutien de son mensonge et par des imprécations qu'il ne sait même pas qui est Jésus, qu'il est donc loin d'être un de ses disciples !



Saint Pierre tympan de la chapelle de Ganagobie


Psychologiquement (si l'on se met à imaginer la psychologie de saint Pierre) saint Pierre n'a-t-il pas eu peur que les autorités judiciaires ne finissent par lui demander des comptes du coup donné à Malchus ? En déclarant : "Mais je ne sais même pas qui est ce Jésus ! Comment voulez-vous que je sois son disciple ?", il écartait le danger de se voir dire: "Dis-donc ! Cette nuit n'est-ce pas toi qui a frappé le policier Malchus ?"

J'ai un argument de texte au soutien de cette hypothèse:

« Jn 18,26. Alors un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, lui dit: Est-ce que je ne t'ai pas vu dans le jardin avec lui?
Jn 18,27. Pierre le nia de nouveau; et aussitôt le coq chanta. »
Donc ce "serviteur du grand prêtre" (en fait un policier) était à la fois un collègue et un parent de Malchus...

Cette hypothèse a le mérite d'expliquer la crainte de saint Pierre: Après sa faute, saint Pierre tentait d'échapper aux éventuelles poursuites...

À la décharge de saint Pierre, disons que la concierge du palais du Grand prêtre l'a surpris (Jn 18,17) lorsqu'elle dit à peu près "Mais il me semble te reconnaitre, tu fais partie de ses disciples, non ?" Il n'avait pas prévu... qu'il serait reconnu. Il a répondu sans avoir le temps de réfléchir. Il a perdu les pédales. Puis, l'émotion l'enferma dans son mensonge et il renouvela ses mensonges en répondant au policier.

On sait que c'est un grand argument en faveur de la véracité des évangiles: saint Pierre tenait à expliquer au monde entier qu'il était un homme violent, prompt à tirer l'épée contre l'autorité et, qu'en outre, il n'assumait pas ses actes. Mais qu'il était le chef...

Belle humilité et belle espérance !

Qui prend l'épée périra par l'épée: François Hollande



(Via Nouvelles de France)


Ces assassinats en dehors de tout cadre légal, ne sont que des assassinats. Rien ne dit que demain ce ne sera pas moi (cela m'étonnerait parce que je ne compte pas) ou l'amant de la femme du Président (s'il en a une).

C'est bien la peine de nous casser les oreilles avec les "nazis" ! Un assassinat est un assassinat. Celui qui meurt se moque bien de savoir si c'est en haine de sa race ou de sa religion ou si c'est pour la démocratie et les droits de l'homme. Il est victime d'un assassinat. Point.

Si c'est pour les droits de l'homme, d'ailleurs on ajoute l'hypocrisie à la violation du droit à la vie.

« Remota itaque iustitia quid sunt regna nisi magna latrocinia? » (saint Augustin)

« Sans la justice que sont les États, sinon de grandes bandes de voleurs ? » J'ajouterais: et d'assassins !

Donc je doute de la bonne foi des magistrats (terme pris au sens large, au sens romain) lorsqu'ils invoquent les droits de l'homme.

Mais "qui prend l'épée [en dehors de tout cadre légal] périra pas l'épée". Car la justice doit régner.

28.3.15

"Qui prend l'épée périra par l'épée"


L'abbé Pagès critique le cardinal Sarah parce que celui-ci a invoqué le "qui prend l'épée périra par l'épée" pour déconseiller de participer militairement au conflit qui ensanglante la Syrie et l'Irak.


Selon l'abbé Pagès:
« (...) Jésus ne donne pas là un enseignement public, qui serait valable pour tous en tout temps, mais Il S’adresse à Pierre, en personne, pour le dissuader d’intervenir, parce que s’il le faisait, il déclencherait en retour une réaction de violence qui lui infligerait la mort, à l’instar du sort encouru par tout soldat en exercice, et que Pierre avait une mission qui lui demandait de vivre encore quelques temps, d’une part, et que d’autre part, la mission, unique, de Jésus, voulait qu’Il S’offrît à cet instant pour souffrir et mourir en expiation des péchés du monde.
En savoir plus sur http://www.islam-et-verite.com/blog/eglise/le-cardinal-sarah-et-l-epee-de-saint-pierre.html#YutEZCdZ7pQM0Phq.99 »

En fait de faux sens, c'est plutôt le cher abbé Pagès qui le commet.

La sentence: "qui prend l'épée périra par l'épée", est une sentence de droit pénal. Cela signifie que celui qui cause volontairement la mort de son prochain sera puni de mort.

Donc lorsque le cardinal Sarah déconseille de s'enrôler dans des troupes pour aller porter la mort sous les ordres d'inconnus, Il ne dénature en rien le proverbe juif invoqué et confirmé par Jésus.

La Force, figurine révolutionnaire. Musée de la Révolution, Vizille


Ce proverbe légitime des violences que seul l'État peut exercer:  la peine de mort et la guerre. C'est pourquoi, Jésus interdit la violence à saint Pierre. Saint Pierre, (avant la Pentecôte saint Pierre est un simple particulier), se trouve en face d'un policier (on traduit "serviteur", mais ce n'est pas vraiment le sens, c'est un policier aux ordres du Grand prêtre, un homme revêtu de l'autorité venu pour arrêter Jésus au nom de Dieu) commandé par une autorité une autorité légitime. Saint Pierre en s'opposant, à main armée, à l'autorité légitime s'oppose à la volonté de Dieu (toute autorité vient de Dieu). Il risque une peine qui lui serait infligée légitimement. Jésus l'en avertit et lui ordonne en conséquence de remette son épée au fourreau. Jésus réparera immédiatement les dommages causés par le geste de saint Pierre (saint Pierre devait viser la tête. Le glaive frappa à côté du crâne et coupa l'oreille de Malchus. Jésus remis miraculeusement l'oreille en place, arrêta l'hémorragie et cicatrisa la plaie de Malchus d'une cicatrice invisible, le tout instantanément).

C'est pourquoi le cardinal pouvait invoquer légitimement cette sentence qui fait partie du droit pénal universel valable pour tous et en tout temps.

Encore une version officielle bizarre

Lu ici (site Nouvelles de France). Le blogueur s'étonne de la version officielle selon laquelle Lubitz n'a rien dit.

La version officielle, c'est que Lubitz n'a rien dit pendant les quelques minutes qui ont précédé le drame. Cela arrange bien du monde qu'il n'ait rien dit. Mais s'est-il vraiment tu ? ou s'agit-il encore d'un hoax colporté par les magistrats ?




Certains prétendent qu'en réalité Lubitz s'était converti à l'islam en fréquentant le club de football kosovar de sa ville... Allez savoir ! Se convertir à l'islam permet aux Allemands d'échapper à la culpabilité. Ils se convertissent à une religion du tiers monde, comme cela ils prouvent qu'ils ne sont pas racistes.



En tous cas on pourrait remettre aussi en cause la propagande incessante depuis 70 ans, voire plus, qui stigmatise nos frères allemands, leur impute des fautes imaginaires en masse. Il ne faut pas s'étonner si des Allemands finissent par se suicider, accablés par une culpabilité consécutive à la diffamation.

Je propose une contre-propagande par exemple sur les SS qui se sont opposés aux déportations et sont morts assassinés par l'État national-socialiste en punition de leur opposition (voir le discours de Posen où Himmler l'expose très clairement).

27.3.15

L'amirable travail de la gendarmerie


Crash de l'A320 : les premières images au sol par lemondefr

Après la catastrophe de l'Airbus, dans ces terrains ravagés par l'érosion (surpâturage) et abandonnés par l'agriculture depuis un siècle environ, les enquêteurs doivent fouiller la terre à la recherches d'objets que l'énergie y auraient éventuellement enfoncer.

26.3.15

26 mars 1962: ce ne sont pas les gendarmes

Un site d'extrême-droite, commémorant les événements de la d'Isly à Alger du 26 mars 1962, diffame la gendarmerie. Ce jour-là, des dizaines de manifestants pacifiques et désarmés, Français d'Algérie (parmi lesquels des Juifs d'Algérie), furent massacrés par des troupes indigènes.

Ce site (Contre-info) reprend une légende répandue dans les milieux d'extrême-droite selon laquelle les auteurs du massacres furent les gendarmes.

J'ai déjà posté sur ce sujet et j'y renvoie mes lecteurs.

Cela rappelle le fameux hoax d'extrême-droite selon lequel les Juifs d'Algérie auraient été favorisés arbitrairement par le décret Crémieux (le lien renvoie à un de mes posts sur la question). Cet hoax conduisit le gouvernement du maréchal Pétain à priver les Juifs d'Algérie de la nationalité française. Ce qui fut un des crimes les plus graves de ce gouvernement.



Militants d'extrême-droite ! Si vous pensez restaurer l'indépendance et le prestige de la France par le mensonge et l'injustice, vous ne ferez en définitive que déshonorer la France. Il vaudrait mieux pour vous, vous taire, rester à la maison à aimer vos femmes. Vous seriez plus utiles à la France.

Car en pratiquant la diffamation par catégories, vous disqualifiez, hélas, des combats justes comme la lutte contre le massacre des enfants dans le ventre de leurs mères ou la juste lutte contre la commémoration du 19 mars 1962.

Comparaison entre saint Paul et un imam

Lu sur le Salon beige des citations d'un imam. Celui-ci déclare que les femmes sont « égoïstes » car elles ne veulent pas reconnaître l'autorité de l'homme.

Un commentateur qui signe "Jean Deligne" cite alors saint Paul et saint Pierre :

« 1 Cor 11, 3-13
3Je voudrais cependant attirer votre attention sur un point: le Christ est le chef de tout homme, l'homme est le chef de la femme, le chef du Christ, c'est Dieu.
4 Si donc un homme prie ou prophétise la tête couverte, il outrage son chef.
5 Mais si une femme prie ou prophétise la tête non couverte, elle outrage son chef à elle, car elle se place ainsi sur le même plan qu'une «femme tondue».
6 Si donc une femme ne se couvre pas la tête, pourquoi, alors, ne se fait-elle pas aussi tondre les cheveux? Mais s'il est honteux pour une femme d'être tondue ou rasée, qu'elle se couvre donc la tête.
7 L'homme ne doit pas avoir la tête couverte, puisqu'il est l'image de Dieu et reflète sa gloire. La femme, elle, est la gloire de l'homme.
8 En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme de l'homme,
9 et l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l'homme.
10 Voilà pourquoi la femme doit porter sur la tête un signe de son autorité[d], à cause des *anges.
11 Toutefois, dans l'ordre établi par le Seigneur, la femme n'existe pas sans l'homme, et l'homme n'existe pas sans la femme,
12 car si la femme a été tirée de l'homme, celui-ci, à son tour, naît de la femme et, finalement, tous deux doivent leur vie à Dieu.
13 Jugez vous-mêmes de cela: est-il convenable pour une femme de prier Dieu la tête découverte?
1 Pierre 3:1-6
Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n'obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes
Colossiens 3:18
Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur.
Éphésiens 5:22
Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur;
Éphésiens 5:24
Or, de même que l'Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses.
1 Timothée 2:11,12
Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission.…
1 Corinthiens 14:34
que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. »





La différence entre les textes de saint Paul et saint Pierre et le texte de l'imam c'est que d'une part dans saint Paul et saint Pierre, les femmes ne sont pas qualifiées d'"égoïstes". D'autre part que ces textes ne semblent pas prétendre que l'homme ne reçoit rien de la femme. D'une troisième part les textes bibliques exigent l'amour de tout être humain (qui donc ne doivent pas être insultés par catégories entières).

D'une quatrième part:

I Cor 11,11. Toutefois, l'homme n'est pas sans la femme, ni la femme sans l'homme, dans le Seigneur.
I Cor 11,12. Car de même que la femme a été tirée de l'homme, ainsi l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu.



Il y a donc solidarité et non concurrence entre les sexes. Ces textes n'excitent pas l'homme à revendiquer, mais au contraire à reconnaître ce qu'il doit à la femme: en particulier l'existence. Donc à la remercier.

Enfin les textes des apôtres sont animés de charité universelle. Ils n'excluent pas les femmes des droits fondamentaux universels.

25.3.15

Un beau geste d'un héros



Un homme risque sa vie pour sauver une désespérée. Un beau geste. Toute souffrance est significative, madame, voyez comme il vous aime sans vous connaître !



Naturellement l'homme aime l'homme, certains le font jusqu'à l'héroïsme.

Jn 15,13 : « Personne ne peut avoir un plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Traduction Fillion site magnificat.ca)
Jean 15,13 « Majorem hac dilectionem nemo habet, ut animam suam ponat quis pro amicis suis. » (Vulgate de saint Jérôme)


Annonciation

Aujourd'hui 25 mars, Annonciation:

Annonciation (détail) Pallazzo Madame Torino

Catéchisme de l'Église catholique:

" Qu’il me soit fait selon ta parole... "
494 A l’annonce qu’elle enfantera " le Fils du Très Haut " sans connaître d’homme, par la vertu de l’Esprit Saint (cf. Lc 1, 28-37), Marie a répondu par " l’obéissance de la foi " (Rm 1, 5), certaine que " rien n’est impossible à Dieu " : " Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole " (Lc 1, 37-38). Ainsi, donnant à la parole de Dieu son consentement, Marie devint Mère de Jésus et, épousant à plein cœur, sans que nul péché la retienne, la volonté divine de salut, se livra elle-même intégralement à la personne et à l’œuvre de son Fils, pour servir, dans sa dépendance et avec lui, par la grâce de Dieu, au mystère de la Rédemption (cf. LG 56) :
Comme dit S. Irénée, " par son obéissance elle est devenue, pour elle-même et pour tout le genre humain, cause de salut " (Hær. 3, 22, 4). Aussi, avec lui, bon nombre d’anciens Pères disent : " Le nœud dû à la désobéissance d’Eve, s’est dénoué par l’obéissance de Marie ; ce que la vierge Eve avait noué par son incrédulité, la Vierge Marie l’a dénoué par sa foi " (cf. ibid.) ; comparant Marie avec Eve, ils appellent Marie " la Mère des vivants " et déclarent souvent : " par Eve la mort, par Marie la vie " (LG 56). »

Notre mère Ève, malgré sa faute, s'est convertie. Selon le même catéchisme, elle est une figure de la Vierge Marie en même temps que sa mère.

À l'énoncé de l'histoire de l'Annonciation, beaucoup, blasphèment la pureté de la Sainte Vierge et refusent de croire, malgré les signes nombreux et l'accord possible avec la raison. Qu'ils prennent garde car (citation tirée de ce site) :


« Hébr 11,6. Or, sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie qu'Il existe, et qu'Il récompense ceux qui Le cherchent.
Hébr 11,7. C'est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore, saisi de crainte, bâtit l'arche pour sauver sa famille, et par elle il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui vient de la foi.
Hébr 11,8. C'est par la foi qu'Abraham, lors de son appel, obéit en partant pour le pays qu'il devait recevoir en héritage; et il partit, ne sachant pas où il allait.
Hébr 11,9. C'est par la foi qu'il séjourna dans la terre qui lui avait été promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, héritiers avec lui de la même promesse.
Hébr 11,10. Car il attendait la cité aux solides fondements, dont Dieu est le fondateur et l'architecte.
Hébr 11,11. C'est par la foi que Sara aussi, quoique stérile, reçut la vertu de concevoir, malgré son âge avancé, parce qu'elle crut fidèle Celui qui avait fait la promesse.
Hébr 11,12. C'est pourquoi d'un seul homme, déjà usé de corps, est sortie une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, et comme le sable qui est sur le bord de la mer, qu'on ne peut compter.
Hébr 11,13. C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir reçu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, confessant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. »

Sarah, figure de la Sainte Vierge, crut sans voir et sans comprendre, non d'une foi arbitraire, mais d'une foi possible avec la raison, elle aussi.

Quelle chance avons-nous de croire à de si belles histoires ! Quelle dignité nous avons d'être des fils et filles spirituels d'une telle mère !

24.3.15

Des scenarios pas très originaux



(via Nouvelles de France)


On note que Coulibaly et les frères Kouachi, comme Mohamed Mérah ont revendiqué leurs actes auprès des journalistes puis sont morts sous les balles de la police.

Un peu comme si "on" avait voulu rendre incontestable leur culpabilité, sans que l'authenticité des "aveux" par téléphone ne présentent les garanties des auditions par la police judiciaire...

On tente ainsi de rendre officiel ce qui n'a rien d'officiel.

23.3.15

Assassinat et "beau geste"

On connait l'attrait de la culture de mort pour l'avortement, la contraception, l'euthanasie, la fécondation in vitro etc.

Une autre institution est très mal connue du public parce qu'on lui cache la vérité: le prélèvement d'organes. On ne peut prélever un organe sur un cadavre qui a déjà commencé à se décomposer, ses organes n'ont aucune valeur. On doit prélever les organes sur des corps vivants de personnes que l'on tue, évidemment.

Jusqu'à maintenant il fallait exprimer son consentement ou que l'entourage exprime son consentement (la plupart du temps non éclairé parce que l'on ment sur ces sujets) pour pouvoir pratiquer un dépeçage.

Religieuse infirmière (Palazzo Madama, Turin) 


Selon un amendement de Marie-Sol Touraine, les familles ne pourront plus s'opposer aux prélèvements. Il faudra que l'intéressé ait expressément fait mentionner dans un registre son refus de tout prélèvement, son refus d'être dépecé vivant. Ce sera un magnifique fichier des "intégristes" catholiques et juifs. Le jour du Grand Soir, on aura les noms des salauds qui ne veulent pas sauver les autres qui ne veulent pas pratiquer un "beau geste" selon l'expression de Marie-Sol Touraine... Les fichiers seront prêts, comme les fichiers qui ont permis les déportations de juifs... Il suffira de prendre les décisions qui s'imposent.

Affaire "D.", les motifs du tribunal selon le Jurisclasseur. Commentaires

Extrait de la dépêche du Jurisclasseur relative à une affaire "D."

Dans laquelle les magistrats reprochent à "D." d'avoir écrit furtivement « Sachez que ce soir je me sens Charlie Coulibaly ».

Les juges soulignent « l'ironie qui ressort des propos », et le fait que « quelles que soient les explications confuses » données par le prévenu, ce dernier « s'identifie à un auteur d'actes terroristes particulièrement graves qu'il contribue ainsi à banaliser ». En associant « Charlie » à « Coulibaly », il « fait un amalgame provocateur entre le symbole de la liberté d'expression qui a couté la vie à des journalistes et un auteur d'actes terroristes auquel il s'identifie ». Cette provocation, ajoute la décision, « pourrait relever de la satire, qui est une forme artistique d'expression, si ‘elle n'avait pas pris une ampleur particulière au regard du contexte (....) ».
Dès lors, « en tenant d'une part, des propos volontairement provocateurs faisant l'amalgame entre la liberté d'expression et des actes terroristes qu'il a ainsi contribué à banaliser, et en décidant, d'autre part, de les publier sur Internet à destination d'un large public auprès duquel il entretient un sentiment d'hostilité à l'égard de la communauté juive », le prévenu « qui ne pouvait ignorer l'impact de ses propos », est déclaré coupable. »

En fait de propos confus, les juges ne sont pas en reste.

1) Le tribunal se dispense de relater les explications de "D." en les qualifiant de confuses. Il les écarte donc sans les discuter et sans même les relater. Cela le dispense de la réfutation.

2) Le tribunal prétend nous donner son interprétation authentique et exclusive. Mais à quel titre prétend-il donner des explications exclusives de toute autre en passant sous silence celles du prévenu ?

3) D'où le tribunal tient-t-il, en dehors de toute condamnation judiciaire, que Coulibaly est un auteur d'actes terroristes ?

4) Je ne vois pas comment la satire change de nature en prenant une ampleur particulière.



20.3.15

Sur les redditions sans condition exigées en 1945 (commentaires d'une vidéo de monsieur Reynouard)




Je ne suis pas d'accord sur le fond avec Vincent Reynouard, d'abord je ne suis pas nationaliste, ensuite je ne suis pas socialiste enfin je considère Hitler comme un provocateur porté au pouvoir par les USA.

Monsieur Reynouard, qui se prétend Juif, a déjà séjourné en prison pendant 9 mois environ pour délit d'opinion. Il mérite donc notre compassion. Il ne faut pas que cela se renouvelle.

En outre, on ne peut faire semblant d'ignorer les discours de monsieur Reynouard car ils constituent de véritables départs de réflexion de libération des tabous, de libération de l'hystérie qui règne universellement depuis 1941 environ.

Voici le commentaire que j'ai posté sur youtube sous sa vidéo:


Vous dites exiger la reddition sans condition, c'était le droit des US ! Pensez-vous vraiment qu'il soit juste qu'un peuple exige qu'un autre peuple se soumette à lui sans condition ce qui signifie l'anéantissement de la souveraineté de l'État ennemi, c'est-à-dire de l'organisation juridique de la nation ennemie ? Franchement je me pose la question au point de vue du droit des peuples (droit des gens) et de l'ordre public international. Cela me semble plutôt ressembler à la loi du plus fort qu'au droit.


Voici ce qu'enseigne le Compendium de doctrine sociale au sujet du droit des nations :

« d) Droits des peuples et des nations
157 Le domaine des droits de l'homme s'est élargi aux droits des peuples et des nations: 325 de fait, « ce qui est vrai pour l'homme l'est aussi pour les peuples ».326 Le Magistère rappelle que le droit international « repose sur le principe de l'égal respect des États, du droit à l'autodétermination de chaque peuple et de leur libre coopération en vue du bien commun supérieur de l'humanité ».327 La paix se fonde non seulement sur le respect des droits de l'homme, mais aussi sur celui des droits des peuples, en particulier le droit à l'indépendance.328
Les droits des nations ne sont rien d'autre que « les “droits humains” considérés à ce niveau spécifique de la vie communautaire ».329 La nation possède un « droit fondamental à l'existence »; à « garder sa propre langue et sa culture, par lesquelles un peuple exprime et défend ce que j'appellerai sa “souveraineté” spirituelle originelle »; à « mener sa vie suivant ses traditions propres, en excluant naturellement toute violation des droits humains fondamentaux et, en particulier, l'oppression des minorités »; à « construire son avenir en donnant une éducation appropriée à ses jeunes générations ».330 L'ordre international requiert un équilibre entre particularité et universalité, que toutes les nations sont appelées à réaliser; leur premier devoir est de vivre dans une attitude de paix, de respect et de solidarité avec les autres nations? »

Une nation a donc droit à la vie, elle a droit à l'indépendance et à ne pas être réduite à quia. Cela me semble incompatible avec l'exigence de la reddition sans condition. Les US n'étaient donc libres d'exiger la reddition sans condition, ni du Reich, ni du Japon.


D'autre part, vous dites "nos actes nous suivent". Mais c'est ce qui est écrit dans l'Apocalypse à cette nuance près que ce sont les actes bons qui nous suivent, pas les mauvais que la Miséricorde, si on le lui demande, ignore. Cela dit, il est vrai que l'homicide est souvent suivi dès ici-bas du suicide de l'auteur ou de sa mort violente par homicide volontaire ou de son exécution par l'autorité. C'est pourquoi je vous approuve lorsque vous refusez tout homicide, y compris l'avortement.

« 13 Alors j’ai entendu une voix qui venait du ciel. Elle disait : « Écris : Heureux, dès à présent, les morts qui meurent dans le Seigneur. Oui, dit l’Esprit, qu’ils se reposent de leurs peines, car leurs actes les suivent ! »

http://www.aelf.org/bible-liturgie/Ap/Livre+de+l%27Apocalypse/chapitre/14

Cela dit bravo pour votre vidéo si instructive qui ne laisse pas indifférent et provoque à des réflexions sur des sujets profonds et tabous. Vous ne méritez pas d'aller en prison. Vous êtes un aiguillon pour la réflexion, donc pour le progrès de l'esprit humain.

Dieudonné condamné pour « apologie du terrorisme » : « Mané, Thécel, Pharès. »




La condamnation pénale comporte une stigmatisation du condamné, elle comporte sa mise à l'écart de la société. Il faut donc une proportion entre l'acte et la peine. La répression de certains actes répréhensibles est illicite. Il ne suffit qu'une parole soit qualifiée d'"insupportable" pour qu'elle mérite la prison.

D'autant que Dieudonné a toujours condamné la violence. Il a donné une explication (qu'il n'était pas obligé de donner) dans laquelle il expliquait qu'en déclarant "Je suis Charlie Coulibaly", il n'approuvait pas les assassinats de début janvier 2015.

Charlie Coulibaly n'existe pas et n'a jamais existé. Dieudonné ne faisait donc pas l'apologie de l'action que la rumeur impute à Améy (et pas Charlie) Coulibaly.

Amédy Coulibaly n'a jamais été condamné. Il n'a même jamais été entendu par la police. En revanche, on peut voir dans une vidéo qu'il (du moins la personne que l'on dit être lui) fut lâchement assassiné par des hommes en noir. Cet acte de lâche assassinat n'est pas poursuivi par la "justice" française. Je suis d'ailleurs le seul, à ma connaissance, à dénoncer cet assassinat.




« Dn 5,1. Le roi Baltassar fit un grand festin à mille des grands de sa cour, et chacun buvait selon son âge.
Dn 5,2. Le roi, déjà pris de vin, ordonna qu'on apportât les vases d'or et d'argent que son père Nabuchodonosor avait enlevés du temple de Jérusalem, afin que le roi, ses grands, ses femmes et ses concubines s'en servissent pour boire.
Dn 5,3. Alors on apporta les vases d'or et d'argent qui avaient été enlevés du temple de Jérusalem, et le roi, ses grands, ses femmes et ses concubines s'en servirent pour boire.
Dn 5,4. Ils buvaient du vin et ils louaient leurs dieux d'or et d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre.
Dn 5,5. Au même instant apparurent des doigts et comme la main d'un homme qui écrivait en face du candélabre, sur la paroi du mur de la salle royale, et le roi voyait les doigts de la main qui écrivait. 
Dn 5,6. Alors le visage du roi se changea, et ses pensées le troublèrent, et les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux se choquaient l'un l'autre.
[On convoque alors Daniel pour qu'il donne l'interprétation de ces mystérieuses inscriptions]
« Dn 5,25. Or voici l'écriture qui a été tracée: Mané, Thécel, Pharès.
Dn 5,26. Et voici l'interprétation de ces mots. Mané: Dieu a compté ton règne et y a mis fin.
Dn 5,27. Thécel: tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé trop léger.
Dn 5,28. Pharès: ton royaume a été divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses. »


Traduction Fillion site magnificat.ca

Le juge ne doit pas être léger lorsqu'il condamne un homme. 

Qu'ils s'enivrent vite nos magistrats du vin frelaté de la tyrannie dans les coupes de la justice impartiale respectueuse des droits de l'homme. Cela ne durera pas: « Mané, Thécel, Pharès. »

19.3.15

Assomption de saint Joseph

Sous ce lien un post intéressant sur l'assomption de saint Joseph. De nombreux saints de l'Ancien Testament ont ressuscité et sont montés au ciel après la résurrection de Jésus



Mt 27,52 et les sépulcres s'ouvrirent, et beaucoup de corps de saints qui s'étaient endormis ressuscitèrent,
Mt 27,53. et sortant de leurs tombeaux après Sa résurrection, ils vinrent dans la ville sainte, et apparurent à beaucoup de personnes.
(Abbé Louis-Claude Fillion, p.s.s.
http://magnificat.ca/)

On ne peut en remontrer au pape ni sur la foi ni sur la discipline

Mgr Williamson vient de consacrer évêque Mgr Faure.

On ne peut que ne pas être d'accord avec ce geste qui bafoue la foi catholique qui est foi en le règne du Christ par le pape. Personne ne peut faire de leçon au pape en matière de foi ou de discipline sous peine de tomber dans l'incohérence rationnelle. L'Église est un mystère de miséricorde donc personne ne peut rien exiger de l'Église en se fondant sur la foi.

Palazzo Madama (Torino) Descente de croix (détail)


Cependant, je ne tomberai pas dans l'anti-intégrisme rabique.

En effet, les évêques Williamson et Faure ainsi que leurs amis prêtres et les fidèles qui leur font confiance furent scandalisés par l'attitude de Paul VI et de l'épiscopat de l'époque, voire par le motu proprio Summorum pontificum mensonger à bien des égards.

Les revendications de ceux qui voulaient continuer à utiliser, faisant usage de leurs droits humains et particulièrement de la liberté religieuse, le missel de saint Pie V furent méprisés et ignorés.

Sous réserve d'une réfutation éventuelle, comme je l'ai je pense démontré sur ce blog, l'usage d'un missel édité par un pape est protégé par la liberté religieuse. La liberté religieuse est un droit inamissible de l'homme que la raison nous dévoile avec certitude. Voir mes posts sur la question.



L'excès de pouvoir de Paul VI, l'injustice criminelle de Paul VI contre les libertés religieuse et culturelle des fidèles catholiques romains, a mis un certain nombre de fidèles, de prêtres et d'évêques en colère. La confirmation et la tentative d'institutionnalisation de ces crimes par Benoît XVI n'a rien arrangé. La colère est compréhensible, mais elle est dangereuse. Si elle n'est pas maîtrisée, elle conduit à des crimes. La Miséricorde n'est pas un dû, personne ne peut la soumettre ou se l'approprier. Si notre liberté religieuse est bafouée par le Pape, nous ne pouvons qu'en appeler au tribunal de Dieu, patienter, survivre. On ne touche pas à l'Église qui n'est pas un dû.

C'est pourquoi, sans approuver les actes de Mgrs Williamson et Faure, je ne serai critique à leurs égards qu'avec modération considérant les provocations et injustices dont ils furent et sont victimes d'une part et leurs erreurs très graves aux conséquences incalculables d'une autre part. « Parce Domine, parce populo tuo ne irrascaris in æternum nobis ! »

18.3.15

Pas de chance !

L'attentat terroriste™ de Tunisie s'est terminé comme "d'habitude" par la mort des terroristes.

Les « terroristes » meurent tous (1) avant d'avoir pu être interrogés par la police ou un juge. Un jour peut-être la police ne les tuera pas ? Ainsi pourront-ils donner leurs versions des faits ? Souhaitons-le.





(1) Il y a bien eu Zakarias Moussaoui, qui semble un malade mental totalement incapable d'une action terroriste planifiée. Il s'est imaginé terroriste. Jamais d'ailleurs la "justice" ne lui reprocha d'action violente. On lui reprocha uniquement des complots. Il croupit en prison purgeant sa peine de détention à perpétuité sans possibilité de remise de peine... Pour moi il est totalement innocent.

Dieudonné condamné pour avoir écrit furtivement "je suis Charly Coulibaly"

Les magistrats ont condamné Dieudonné à deux mois de prison avec sursis pour sa déclaration "Je suis Charly Coulibaly".

Coulibaly n'a jamais été entendu par la police ? Qu'à cela ne tienne ! La rumeur l'a déclaré coupable, donc il faut confesser la rumeur. Les magistrats rendent obligatoire non plus même les jugements, mais seulement les articles de journaux et les émission de télé.

Dieudonné a-t-il voulu protester contre cette déclaration de culpabilité par la rumeur lyncheuse ? C'était une interprétation possible et c'est l'interprétation qu'auraient dû, oui dû, retenir les magistrats en raison justement de la présomption d'innocence.



Autre interprétation possible: Coulibaly (?) fut assassiné sous le regard de la caméra. Il le fut de plusieurs coups d'arme à feu, alors que tombé à terre il ne présentait aucun danger. Dieudonné qui tient tant à se présenter comme Africain "victime de l'esclavage" (absurdité, mais peu importe en l'occurrence), a-t-il voulu se présenter comme solidaire de celui qui fut assassiné par les "forces de l'ordre" (?). On s'en moque ! Arrêtez d'être trop subtils répondent les magistrats fatigués ! On le condamnera pour "apologie du terrorisme" sans trop se poser de questions.

Comme pour Nürnberg de la loi Gayssot, la rumeur tient lieu de preuve et de loi.

La France n'est pas un État de droit.

Les droits de l'homme absents du discours de Mgr Pontier

De grands absents dans l’intervention de Mgr Pontier du 10 mars 2015 devant l'Observatoire de la laïcité (1) (sic) : les droits de l’homme. D’autre part, la loi du 9 décembre 1905 qui fut d’ailleurs violée en faveur de l’islam par la loi du 19 août 1920, soit moins de quinze ans plus tard, ne respecte pas la liberté religieuse puisqu’elle viole le droit de propriété des associations cutuelles catholiques, israélites et protestantes parce qu’elles sont religieuses (les autres associations on les a laissées tranquilles).

La loi de 1920 violait le droit de propriété des Français en général en faisant puiser indument dans le Trésor public au profit d’une croyance (le vol, comme en 1905, mais à l’envers).

Inutile de préciser que la laïcité de l’État ne lui interdit pas de juger les religions à l'aune de la raison. L’État peut donc confesser une foi dans la mesure où cette foi respecte les droits de l’homme…



Au lieu d'accuser des « extrémistes fous » Mgr Pontier ferait mieux de respecter la présomption d'innocence et ne pas stigmatiser les « extrémistes ». Je rappelle que les personnes désignées comme coupables par la rumeur n'ont jamais été seulement entendues par la police... Je frémis d'indignation à la pensée que Mgr Pontier puisse désigner des innocents à la vindicte publique.

D'autre part, Charlie Hebdo lutte contre la liberté de l'homme. Il n'est donc nullement symbolique de la liberté d'expression. Quelle injustice, quelle contre-vérité perverse !



Je ne m’étends pas plus sur le texte de Mgr Pontier qui n’est qu’un tissu d'injustices particulièrement envers la religion catholique et la France, une attaque contre les droits de l'homme et la liberté religieuse…

Mgr Pontier est bien aimable ; mais son discours, tributaire de la propagande anti-religieuse et ignorant les droits de l’homme n'incite pas à la justice.

(1) Nous sommes un peuple libre, nous n'avons pas besoin que des individus, qui nous sont égaux, s'enrichissent sur le Trésor public en nous observant à nos frais et deviennent nos directeurs de conscience !

17.3.15

Nouvelles injustices du code de procédure civile

On reprochait au droit féodal ses impôts en nature qu'étaient les « corvées ». Les assujettis devaient par exemple entretenir une section de route publique... en guise d'impôt.

La corvée fut donc supprimée avec moult indignations souvent feinte...

Si l'on prend le mot corvée dans le sens de prestation humaine non rémunérée, obligatoire et onéreuse pour l'assujetti, le gouvernement a établi pire que la corvée.

Assiette avec devise révolutionnaire probablement début de période révolutionnaire (Musée de la Révolution Vizille)
Il l'avait déjà établie en matière de partage en 2007. Le droit au partage est conditionné depuis cette époque par l'obligation de faire des propositions amiables préalable et de dresser unilatéralement un inventaire sommaire. Cette disposition est évidemment absurde puisque dans le partage le demandeur peut ignorer légitimement des choses que son copartageant, contraint au partage, sait et qu'il devra déclarer au moment du partage et qui conditionnent les propositions du demandeur (c'est pourquoi le juge qui m'a reproché de ne pas produire de pièces démontrant que mon copartageant n'avait pas tout déclaré à l'appui de ma demande d'inventaire ne faisait que manifester son ignorance, peut-être feinte, de la nature  et de la fonction du l'inventaire préalable au partage).

Le gouvernement étend encore l'injustice puisqu'à compter du 1er avril 2015, selon une dépêche du jurisclasseur, toute demande en justice sauf urgence justifiée ou mise en cause de l'« ordre public » (dont on sait aujourd'hui qu'il est grande partie pervers), toute demande en justice selon les articles 56 et 58 du code de procédure civile devra énoncer les démarches amiables obligatoires et préalables à la demande. L'appréciation de la suffisance des démarches amiables est laissé à l'arbitraire des juges.

Démolition


Autrement dit, on augmente la durée des procédures, on inflige à celui dont les droits sont, par hypothèse, violés, des devoirs supplémentaires onéreux non rémunérés et un retard pervers dans le rétablissement de ses droits...

C'est l'institution d'une nouvelle injustice dans les textes. De plus c'est une invitation pour le juge à un déni de justice institutionnel.

On reconnaît le ricanement diabolique en ce que ces mesures sorties de l'imagination des magistrats de la chancellerie, ennemis de la justice, sont présentées comme favorisant la paix et la résolution amiable des conflits...

16.3.15

La « substantifique moelle »

L'expression "tirer la substantifique moelle" est utilisée dans le français du XXIe siècle.

Elle est tirée de l'œuvre de Rabelais mort en 1494 (plus de 500 ans).

Voici trouvé sur wikipedia le texte brut  d'origine

« À l’exemple d’icelluy vous convient estre saiges pour fleurer, sentir, et estimez ces beaulx livres de haulte gresse, legiers au prochaz, hardis à la rencontre. Puis par curieuse leçon, et meditation frequente rompre l’os, et sugcer la sustantificque mouelle. »



Voici maintenant le texte modernisé par wikipedia:

« De même, il vous convient d’être sage pour flairer, sentir, et estimer ces beaux livres de grande valeur, faciles à l’approche, hardis à l’attaque. Puis par lecture attentive, et méditation fréquente, rompre l’os et sucer la substantifique moelle. »


et ma traduction personnelle:

« À l'exemple [du chien ayant trouvé un os] il vous convient d'être sages pour flairer, sentir et estimer ces beaux livres bien gras, être fouineur dans la recherche, hardi lorsque vous avez trouvé. Puis par la lecture attentive et les méditations fréquentes rompre l'os et sucer la substantifique moelle. »

Dans ce texte célèbre, Rabelais compare le lecteur à un chien flairant puis cassant un os médullaire (contenant de la moelle) pour manger le meilleur: la moelle. Admirer au passage l’esprit carabin de Rabelais prêtre et médecin.


15.3.15

Une anomalie grave au procès d'Alain Soral

L'audience dans l'affaire d'Alain Soral (affaire de la « quenelle de Berlin ») a duré 7 sept heures (avec une interruption d'audience), de 13 heures 30 à 20 heures 30. Voir mon précédent post sur ce sujet avec vidéo.

Or le prévenu doit avoir la parole en dernier après son avocat. C'est-à-dire vers 20 heures sans avoir dîné...

Tympan de l'abbatiale de Ganagobie  (détail)



Inutile de faire observer que cette façon de procéder n'est pas équitable (euphémisme). Les magistrats chargés de l'audiencement ont détourné hypocritement l'avantage pour la défense d'être entendue en dernier. À l'heure des prises de parole des avocats du prévenu et du prévenu, tout le monde était épuisé (on le voit sur le visage de Soral). Les écoutants sont épuisés, les parlants sont épuisés.

L'avocat du prévenu aurait dû protester contre ce procédé... Peut-être l'a-t-il fait d'ailleurs ? Dans mon cas, lors de l'affaire concernant la mort de ma fille (partage de ses biens, donc des souvenirs la concernant lesquels seront pour moi perdus à jamais du fait de la racaille judiciaire), le procédé fut radical: on m'interdit purement et simplement de parler et "mon" avocat non seulement ne protesta pas, mais encore collabora avec le décoré de la Légion d'honneur. Malhonnêtes, hypocrites... complices de voleurs...

Les jugements rendus après de pareilles audiences sont nuls.

François aime se moquer de ceux qui n'aiment pas son pontificat

Il y a quelques temps, le Pape François a commencé par dire qu'il sentait que son pontificat serait bref quatre ou cinq années, peut-être moins.

Très récemment, il vient de "préciser" que bien qu'il ait la "sensation" (sic) que son pontificat serait bref, cette sensation pouvait le tromper. Il précise dans la même interview qu'il ne prendra pas sa retraite pour limite d'âge parce que, à la différence des évêques, le pape a des grâces d'état spéciales (quid de saint Célestin V et de Benoît XVI ?) Bref, il dit et ne dit pas...




Il ne doit pas s'apercevoir qu'en parlant ainsi pour se moquer, il fait perdre leur temps à ceux qui l'écoutent.

Au lieu de cruelles facéties de potache, nous avons besoin que le pape commence par respecter la liberté des catholiques en matière historique et qu'il respecte leur liberté religieuse de choisir des prières et des rites éditées par de ses prédécesseurs ! Enfin, que le pape respecte les droits de l'homme en les catholiques à ne pas être stigmatisé pour leurs croyances et à vivre librement leur culture religieuse !

14.3.15

Nous en sommes là


Procès de la quenelle de Berlin – Tribunal de... par ERTV

Noter que la déportée (ou soi-disant telle) peut impunément exhaler sa haine du peuple allemand (qui comprend des juifs) en stigmatisant des individus en raison de leur nationalité et alors que des Allemands (et même des SS) sont morts pour protéger les juifs de la déportation.

Cette vidéo dévoile l'échec des magistrats à promouvoir la paix.

Elle évoque en moi certains souvenirs.

La Carmagnole (figurine contre-révolutionnaire)


Cela me rappelle que dans une affaire à propos de la mort de ma fille, oui, de la mort de ma fille, morte dans des conditions suspectes, moi aussi je suis sorti de l'audience après que "mon" avocat (qui était là, sur ordre, pour m'enfoncer) et le président m'eurent interdit de parler. Parce que j'avais des choses à dire alors que le magistrat (décoré de la Légion d'honneur) qui avait commencé l'audience en m'insultant ne voulait pas que le public entende les choses que j'avais à dire parce que cela aurait dévoilé sa partialité et sa mauvaise foi.

Je fus donc condamné à une amende pour procédure abusive alors que je demandais le respect de mes droits élémentaires, dont ma liberté de ne pas renoncer à mes droits. Nous en sommes là après plus de cinquante ans d'École nationale de la magistrature (fondée en 1958 par de Gaulle).

Puisque les voyous décorés de la Légion d'honneur trônent derrière les tribunaux:

« Seigneur Jésus, j'en appelle à votre tribunal. »

12.3.15

Pratiquer la division au nom de l'unité

Lu sur l'évangile au quotidien de ce jour :

« Tout royaume divisé devient un désert »
(…) Celui qui brise la paix et la concorde du Christ agit contre le Christ ; celui qui rassemble en dehors de l'Église dissipe l'Église du Christ. 
Ce sacrement de l'unité, ce lien de la concorde dans une cohésion indissoluble nous est montré dans l'évangile par la tunique du Seigneur. Elle ne peut pas du tout être divisée ni déchirée, mais elle est tirée au sort pour savoir qui revêtira le Christ (Jn 19,24)... Elle est le symbole de l'unité qui vient d'en haut. »
Unis dans la fraternité de la mort


Cette unité, elle est dans l'espace, mais encore plus dans le temps. On ne peut condamner au nom de la foi en l'Église d'aujourd'hui la foi de l'Église d'hier. On ne peut condamner la façon de prier de l'Église autrefois au nom de la soumission à l'Église d'aujourd'hui. C'est une donnée de la raison.

Pourtant c'est ce que faisait, inconsciemment je veux le croire, le bienheureux Paul VI lors de l'institution de la "nouvelle messe" en 1969 en la rendant "obligatoire".

Voici un extrait de son homélie introduisant une nouvelle liturgie:

« Straordinaria è l’odierna nuova maniera di pregare, di celebrare la Santa Messa. Si inaugura, oggi, la nuova forma della Liturgia in tutte le parrocchie e chiese del mondo, per tutte le Messe seguite dal popolo. È un grande avvenimento, che si dovrà ricordare come principio di rigogliosa vita spirituale, come un impegno nuovo nel corrispondere al grande dialogo tra Dio e l’uomo. »
Extrait de l'homélie du bx Paul VI pour la première messe en langue vernaculaire du 7 mars 1965.

La façon extraordinaire de prier, la nouvelle forme de la liturgie « dans toutes les paroisses et églises du monde » (affirmation tyrannique) ne pouvait s'imposer au nom de l'unité. La rendre obligatoire et universelle, même implicitement et obliquement, c'était condamner des modes de prier ancien, c'était briser l'unité de l'Église.
"O croix source féconde d'amour et de liberté !"

La « loi» Gayssot, un tabou religieux selon monsieur Reynouard




Selon monsieur Reynouard, le tabou anti-négationiste serait d'essence religieuse. Or, le tabou protégé par la "loi" Gayssot n'est pas d'essence religieuse. La religion est un rapport à Dieu. Un rapport suppose deux termes. Ici, il en manque un.

La "loi" Gayssot protège un tabou défendu becs et ongles par de nombreux rationalistes. Faire passer des opinions essentiellement défendues par des rationalistes, et qui n'ont aucun rapport à la divinité, pour des dogmes religieux, révèle un esprit partisan. C'est l'opinion maçonnique et simpliste du Pr. Faurisson selon laquelle croyances = mensonges ou erreurs, alors qu'une croyance peut, dans certains cas et sous certaines conditions, exprimer une vérité.

La croyance est protégée par la liberté de l'homme. Un être humain peut exprimer sa croyance sans être traîné dans la boue, sans être insulté. C'est la liberté religieuse. Car la croyance est compatible avec la raison, donc la raison en protège la liberté.

En outre pour M. Reynouard comparaison est raison. "De même que... de même". Ce qui est le mode de "raisonnement" habituel des "anticléricaux". D'ailleurs sur ce point Vincent Reynouard n'est pas très regardant sur l'exactitude du premier terme de comparaison... Il semble en effet considérer comme vérité irréformable que l'Église opprimait. Il n'est pas révisionniste sur ce point.

Ce n'est pas en fragmentant l'humanité, mais en l'unissant dans la vérité fondée sur la raison universelle de l'homme donc sur la justice, la liberté, l'égalité et la fraternité qu'on avancera, pas en soufflant sur les braises de la division et de l'agressivité.

11.3.15

L'ordre public piétiné par les magistrats



Ces propos contraires à la dignité inamissible de tout être humain, à la liberté de tout être humain, à l'égalité de tous les êtres humains sont en outre une provocation aux crimes. Le tout sans aucune réaction des vertueux « magistrats » soumis au gouvernement (le parquet).

En revanche les mêmes magistrats poursuivent des pauvres hères afin de leur infliger des peines de prison pour avoir parlé publiquement et librement du "jugement" de Nürnberg (« jugement » qui ne fut par ailleurs à aucun moment porté à la connaissance du public par voie officielle ; ce fait qui rend inefficace la « loi » Gayssot, la cour de cassation s'en moque. Soumettez-vous à la rumeur ! disent nos vertueux juges répressifs).

Nous ne sommes pas dans un État de droit. Nous sommes jugés par des gangsters.

10.3.15

Le concubinage bafoue l'ordre public

Le mariage est un mystère. Il est au centre de la société, il est destiné à la procréation et à l'éducation des enfants et il est en même temps religieux.

Lorsque l'on sécularise le mariage, on le détruit. Sécularisé par la Révolution, il reste sécularisé par le code civil de 1804 jusqu'à aujourd'hui.

La boîte de Pandore de la sécularisation du mariage conduit au divorce, puis au divorce par consentement mutuel, puis à la destruction de la substance du mariage par le "mariage homosexuel".

Voir mes posts sur la question du mariage et Louis XVI qui fut en France l'initiateur d'une législation vraiment adaptée et moderne.



Une des causes de la diffusion du concubinage est cette sécularisation du mariage. Car si le mariage n'est plus sacré, psychologiquement, il n'est plus rien et rien ne le distingue plus du concubinage. Pourtant le mariage intéresse l'ordre public. Si bien, que, paraît-il, saint Alphonse de Liguori, usant de son pouvoir pénal punissait de prison les concubinaires.



Nos amis polonais ont entrepris une campagne d'affichage contre le concubinage. Ils ont raison.

Puisse le Ciel faire que cette campagne débouche sur la resacralisation du mariage et son inscription comme institution sacrée dans l'ordre public laïc. Comme c'est une institution sacrée, c'est une institution dont seule l'Église peut donner un doctrine authentique. Il est donc nécessaire à la société laïque de s'adresser à l'Église pour éviter les discussions chaotiques et avoir une doctrine unifiante du mariage. Elle inscrira donc la doctrine du mariage dans les institutions laïques.

6.3.15

Madame Sylvia Stolz condamnée pour « négationnisme »

Via Contre-info:

Pour un exposé ayant fait l'objet d'une vidéo youtube, les juges allemands ont condamné madame Stolz (avocate radiée du barreau) à deux ans de prison ferme pour "négationnisme". J'avais relié cette vidéo (mon post du 26 février 2014) dans laquelle elle se montrait philosophe.

« Denken was wahr und fühlen was schön und wollen was gut ist darin erkennt der Geist das Ziel des vernünftigen Lebens »
Traduction personnelle de la sentence du philosophe allemand von Herder citée par madame Stolz:
« Penser ce qui est vrai et sentir ce qui est beau et vouloir ce qui est bien, c'est en cela que consiste le but de la vie rationnelle. »

En effet, la vérité transcende l'utile. L'utile est subordonné à un bien, la vérité n'est subordonnée à rien. Elle est.

En citant cette phrase, elle se montre une parfaite Israélite affranchie par la vérité:

(traduction de Lamenais de l'Imitation de Jésus-Christ)

« Tel qu'un vrai Israélite, affranchi de toute servitude, entrez dans le partage et dans la liberté des enfants de Dieu qui, élevés au-dessus des choses présentes, contemplent celles de l'éternité; qui donnent à peine un regard à ce qui passe et ne détachent jamais leurs yeux de ce qui durera toujours; qui, supérieurs aux biens du temps, ne cèdent point à leur attrait mais plutôt les forcent de servir au bien, selon l'ordre établi par Dieu, le régulateur suprême, qui n'a rien laissé de désordonné dans ses oeuvres. »

Dans le texte original de l'Allemand Thomas a Kempis:

« (...) exemtus verusque Hebræus, in fortem ac libertatem transiens filiorum Dei; qui stant supra præsentia et speculantur æterna; qui transitoria intuentur sinistro oculo, et dextro cælestia, quos temporalia non trahunt ad inhærendum, sed trahunt ipsi ea magis ad bene serviendum, prout ordinata sunt a Deo, et instituta a summo Opifice, qui nil inordinatum reliquit in sua creatura. »
La barrière, la plaine, la ville, la pollution de la ville et le ciel pur

Ma traduction:

« (...) [Comme] un authentique et libre Hébreu allant [de la servitude ] vers la vigoureuse liberté des enfants de Dieu; lesquels [enfants de Dieu] se situent au-dessus des choses présentes et regardent les éternelles, considèrent à peine ce qui passe, fixent le ciel, ne trainent pas collés aux choses temporelles, mais les trainent plutôt pour qu'elles servent au bien, car elles sont insérées dans un ordre voulu par Dieu, et instituées par l'Ouvrier suprême, qui ne laisse rien de désordonné dans sa création. »

Aucun mépris donc pour les choses temporelles, mais remise à leurs places. « Alles in Ordnung. » La vérité de l'innocence, la vérité de la présomption d'innocence ne sont soumises à rien.

4.3.15

Pour ou contre la fessée ?

Bien sûr, je suis contre la fessée et autres châtiments corporels. Les châtiments corporels, mais aussi les reproches continuels ou injustes ou excessifs ne donnent rien de bon. Il vaut bien mieux édifier, en particulier par l'exemple en bannissant d'abord le mensonge (pas de "Père Noël"). Les parents doivent comprendre aussi la faiblesse des petits. Un petit dans la petite enfance ne peut pas comprendre ou faire un certain nombre de choses. Il lui faut de la tolérance.

La question juridique est: les personnes ayant autorité sur les enfants doivent-elles être traduites devant les tribunaux répressifs en cas de fessée ?




Autrement dit, vu le juste prestige conféré aux parents par la nature, l'État peut-il s'immiscer dans les relations des parents avec leurs enfants en humiliant les parents devant les enfants en raison de leurs relations avec leurs enfants ? Tout est donc question de proportions entre le prestige des parents qui fait partie des intérêts de l'enfant et l'intérêt général de l'enfant. Quand l'action sociale doit-elle s'adresser discrètement aux parents et quand doit-elle employer les méthodes dures ?

L'éducation ne sera améliorée que lorsque tous les parents auront plus conscience de la dignité de leurs enfants et des droits qui en découlent. Dans cette perspective, même l'embryon est digne, c'est-à-dire mis à part pour Dieu.

3.3.15

Un animal "préhistorique" mais actuel

http://www.ledauphine.com/france-monde/2015/03/03/un-requin-prehistorique-peche-au-large-de-l-australie


On apprend dans l'article que le requin nage dans les océans depuis 125 000 000 d'années. Mais on ne sait pas grand'chose sur lui. C'est paradoxal, n'est-ce pas ? Personne ne pourra contredire ces scientifiques. En effet personne, même pas eux, ne peut produire et encore moins reproduire une expérience sur 125 000 000 d'années. Mais cela ne les empêche pas d'asséner ces vérités qui ne peuvent être qu'expérimentales à un public invité à ne pas contredire les savants et soumettre leurs jugements au nom de la libre pensée rationaliste et de l'esprit scientifique... à des absurdités.



Ce qui invite aussi à la réflexion sur la doxa contemporaine, c'est que le journaliste du Dauphiné qualifie de "préhistorique" un animal contemporain. Je me souviens du Cœlacanthe, autre poisson que, dans mon enfance on disait disparu il y avait des millions ou des milliards d'années (je ne me souviens plus, mais peu importe) alors que, narguant les darwinistes, il vivait sa vie aux abords de l'Océan Indien. Le cœlacanthe, maillon manquant de la chaîne qui va de l'animal mono-cellulaire à l'homme et que madame Sélection Naturelle avait impitoyablement exterminé pour défaut d'adaptation, était finalement bien vivant ! Croyez-vous que le ridicule a fermé la bouche à nos "scientifiques" ? Évidemment non puisqu'il s'agit d'asseoir le matérialisme !

http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C5%93lacanthe

Le temps découvre la vérité. Figurine Musée de la Révolution Vizille




La différence entre le conte d'Andersen et la doxa contemporaine, c'est que l'enfant a beau crier que le roi est nu, la foule continue de prendre les charlatans au sérieux.