31.1.15

L'effondrement français de 1940 est-il dû à l'absence anglaise ?

Lors de la guerre déclarée en septembre 1939 la France et le Royaume uni étaient alliés.

Or en juin 1940, le corps expéditionnaire du Royaume uni ne formait que 10 % des troupes engagées du côté français.

Lors de la bataille de France, les armées alliées étaient composées de 144 divisions, 2935 avions.

Sur ces divisions, le Royaume uni alignait :

« 10 divisions d'infanterie en trois corps (I, II et III),
1 brigade blindée d'armée (1st Army Tank Brigade)
1 détachement d'environ 500 avions. »

« La BEF [British Expeditionary Force] était commandée par le général Lord Gort. Cette force ne constituait qu'un dixième des forces alliées en face des forces allemandes sur le front allant du Rhin à l'Atlantique, mais une partie prépondérante du mécanisme anglo-franco-belge qui défendait la frontière Allemagne-Belgique puis Belgique-France. »
C'est à dire que les Britanniques étaient concentrés vers l'ouest du front.

Or la démographie britannique était au moins équivalente à la française. La France s'est retrouvée presque seule face à un pays démographiquement deux fois plus importants.

La cause de la défaite se trouve, selon ce qui me semble, dans ce qui paraît plus être plus une défaillance britannique que dans la faiblesse française.


Vincent Reynouard contre le complotisme

http://youtu.be/z0zSsAugRhg

Soulignons la qualité exceptionnelle de l'interviewer. Il n'agresse pas l'interviewé, il le laisse s'exprimer. Nous sommes dans un autre monde, un monde de sérénité.

Dans cette vidéo Vincent Reynouard confirme qu'il n'est plus catholique, mais seulement « chrétien » sans autre précision.

Dans une vidéo précédente sur la même chaîne, une question portait indirectement sur ses relations personnelles avec la franc-maçonnerie et la société de Thulé (je suis convaincu que les sociétés secrètes, de droite ou de gauche, racistes et antiracistes, démocratiques et fascistes, droitdel'hommistes et traditionalistes, antisémites et philosémites, sérieuses ou ludiques sont toutes dirigées d'un seul centre). Interrogé publiquement par moi sur son appartenance à la maçonnerie, Reynouard n'a pas répondu. Ces esquives, pour moi, sont des aveux.

D'autre part, Reynouard évacue (sans le nier car il sait que c'est vrai, il l'avoue ailleurs) le fait historique que Adolph Hitler fut porté au pouvoir par la banque new-yorkaise Lehman Brothers. Cette banque opportunément disparue en 2007 (dépôt de bilan, donc probablement destruction des archives) ne fut, selon ce que je pense vraisemblable, qu'un relai du gouvernement américain dans la promotion du provocateur qu'était Hitler.

D'autre part, les opinions socialistes de Hitler ne furent pas non plus étrangères à sa promotion par les new-yorkais. Il répandait le "cancer socialiste" et relativiste en Europe. 

Si les Américains avaient porté Hitler au pouvoir ce n'était pas "pour ses beaux yeux", mais pour qu'il joue le rôle qu'on attendait de lui contre l'Allemagne en premier lieu et contre l'ensemble de l'Europe en second lieu. Monsieur Reynouard ne peut pas ne pas au moins le soupçonner. Or il explique, dans une autre vidéo, l'aide financière américaine à Hitler par la "Providence". La Providence est invoquée pour expliquer l'aide américaine, mais niée pour avoir mis à jour cet élément incompatible avec l'histoire officielle... C'est une moquerie.

Enfin monsieur Reynouard prétend que le complotisme ne peut être que faux. Il invoque comme raison décisive que le complotisme ne serait qu'un prétexte des complotistes à ne pas se réformer eux-mêmes. Il passe ainsi furtivement d'un domaine à un autre. Que le complotisme soit, pour certains, cause de désespoir et d'inaction, c'est malheureusement probable. Mais cette explication psychologique n'invalide en rien le complotisme historique. Ce n'est pas parce que je suis déprimé que mes ennemis condamnent à juste titre mes convictions historiques... D'ailleurs si le complotisme est vrai, mon existence ne m'appartient plus vraiment, je vis immergé dans un océan de mensonge, de violences et d'injustices. Pour le plus grand nombre cela peut avoir la dépression pour conséquence. En particulier si l'analyse complotiste n'est pas contrebalancée par un enseignement positif invitant à l'action, comme l'est, entre autres, la doctrine sociale des papes contemporains.

Ces fautes de logique, jointes à d'autres que je ne peux relever dans la cadre étroit de ce post, sont étonnantes chez un homme aussi intelligent que l'est monsieur Reynouard. Elles invitent à trier ce qui est intéressant et ce qui est trompeur dans le discours reynouardien. J'ai déjà écrit que le discours de monsieur Reynouard tient un discours en partie pervers.

30.1.15

Le crime comme moyen du pouvoir politique

Vincent Nouzille publie un livre intitulé Les Tueurs de la République. Si j'en avais les moyens sans doute l'achèterais-je pour le feuilleter. Il y dévoile, selon la présentation de ce livre, que l'Élysée entretien un cellule de tueurs aux ordres du Chef de l'État.

Il serait secondé dans cette « tâche » par le son chef d'état major particulier.

La peine de mort est donc abolie, sauf « légalement » pour les bébés dans le ventre de leurs mères (mise à mort encouragée par l'État et financée par le Trésor public), sauf également pour ceux que le chef de l'État a dans le nez, ceux qu'il décide de faire tuer par une décision arbitraire et secrète.

L'auteur prétend que les tueurs des Présidents n'opèrent que sur des étrangers hostiles à la France (de Kérillis était plus circonspect). On est libre d'y croire. On peut aussi penser que les cibles peuvent être choisies sur d'autres critères. Dans le secret et l'arbitraire, tout est possible.

La morale de cette affaire, c'est qu'il se confirme que nous ne sommes pas dans un État de droit. Les Présidents de la République sont donc des criminels impunis et non poursuivis. Pendant ce temps-là, la magistrature continue de pontifier et de nous fourguer sa marchandise avariée qui justifie le vol (j'ai en tête un post sur cette question), l'assassinat (des enfants dans le ventre de leurs mères, des malades incurables etc.), le pillage du Trésor public en faveur de la sodomie etc.

« Enlevez la justice, les États deviennent des bandes de brigands », c'est ce qu'écrivait saint Augustin, si mes souvenirs sont bons. Or comment les relativistes qui ne croient en rien et encore moins en la justice et la vérité, pourraient-ils ne pas être des brigands ?

29.1.15

Un produit de la colonisation la considère comme un mal

Notre pape François est un produit de la colonisation. Il est Argentin et l'Argentine est un État colonial qui n'existerait pas sans la colonisation espagnole.

Or dans son discours la colonisation prend le sens de chose mauvaise:

« En réévoquant la figure de saint Joseph, qui a protégé la vie du «Santo Niño», si vénéré dans ce pays, j’ai rappelé qu’il faut protéger les familles, qui affrontent diverses menaces, afin qu’elles puissent témoigner de la beauté de la famille dans le projet de Dieu. Il faut aussi défendre les familles des nouvelles colonisations idéologiques, qui portent atteinte à son identité et à sa mission. »

La colonisation eut de nombreux avantages pour les populations et les pays colonisés. Le pape François en est un illustration: il parle espagnol, il est d'une culture coloniale. Il est contradictoire avec son propre être qu'il considère la colonisation comme un mal.

Cependant, notons-le, il semble vouloir employer le terme de « colonisation » comme un équivalent de « parasitage ». En ce sens le « mariage homosexuel » est un parasitage de la véritable et divine institution du mariage.

Discours absurde aux implications claires de François Hollande à Auschwitz

Ce 27 janvier, François Hollande était à Auschwitz. Après avoir annoncé des mesures concernant la sécurité, puis la transmission de la "mémoire" laquelle consiste à l'entretien de la haine, il y a annoncé de nouvelles lois répressives contre le « complotisme » sur Internet. Internet étant le seul média ouvert à tous (les autres médias sont bloqués pour les esprits libres), la répression du "complotisme" n'a pas à s'exercer ailleurs:

« La troisième réponse, c’est de prendre conscience que les thèses complotistes prennent leur diffusion par Internet et les réseaux sociaux. Or, nous devons nous souvenir que c’est d’abord par le verbe que s’est préparée l’extermination. Nous devons agir au niveau européen, et même international, pour qu’un cadre juridique puisse être défini, et que les plateformes Internet qui gèrent les réseaux sociaux soient mises devant leurs responsabilités, et que des sanctions soient prononcées en cas de manquement. »

Autrement dit, il faut réprimer le verbe car le verbe est mauvais. Il annonce donc de nouvelles mesures répressives contre le verbe. Ce n'est plus l'antisémitisme, mais le simple complotisme, c'est-à-dire le fait de mettre en doute le discours officiel, qui va être réprimé.

« Alors, à tous nos concitoyens, à vous, à vous qui êtes les témoins, je veux vous dire que la France protègera tous ses enfants, qu’elle ne tolèrera aucune insulte, aucun outrage, aucune profanation. Cela vaut pour tous les cultes, cela vaut pour toutes les convictions, toutes les consciences, et je salue ici les représentants de l’islam de France qui se joignent à nous. »

Discours discriminatoire et absurde puisque le journal subventionné Charlie-Hebdo vit de l'attaque des croyances. La contradiction ne fait pas peur au gouvernement. Cette contradiction cynique dévoile son volontarisme et son relativisme.

D'ailleurs Hollande continue ainsi:

« Ensemble, nous sommes la France, celle de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui a proclamé à la face du monde : nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses, et la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme. »

Il fragmente en déclarant que nous sommes "ensemble". « Ensemble » il exclut du débat les porteurs de certaines idées. Contradictions, discrimination, cynisme, malhonnêteté, intimidation, violence. Il ne faut pas croire que ces fautes morales resteront éternellement impunies. Comme ne le croit pas le Président athée de la République, il y a une justice éternelle issue de la loi éternelle. Si elle ne peut s'exercer dans ce monde, elle s'exercera dans l'autre. C'est une exigence de la conscience morale.

Catholicisme philippin

Lu dans les commentaires du blog d'Yves Daoudal sur le catholicisme philippin:

« L'épiscopat philippin est très malade mais il a au moins le courage de tenir bon sur ces questions essentielles de morale conjugale et de respect de la vie humaine. Ayant vécu quinze ans dans ce pays (...) Le clergé est très distant, par son mode de vie, de la majorité des fidèles, qui sont pauvres. Il s'intéresse surtout aux très riches et très corrompus. Ceci est encore plus net chez nombre de membres du haut clergé et des grands ordres religieux qui possèdent encore un rôle politique indéniable, pas forcément pour le meilleur. L'instrumentalisation des plus pauvres qui a été faite lors de la visite du Pape a servi à la gloire personnelle de quelques membres du clergé. Si bénédictions il y a eu d'une telle visite, qu'elles retombent sur les humbles et simples fidèles, en quête de vrais pasteurs.
Écrit par : P.Jean-François Thomas s.j. 07h37 - jeudi 29 janvier 2015 »

Le clergé, même catholique, peut donc jouer un rôle... pas très catholique. Prendre toutefois ces affirmations avec la prudence qu'exige toute affirmation issue d'une catégorisation sociologique.

« Institution d'héritier »: sens du terme

On dit que le code civil interdit l'institution d'héritier, sauf dans certains cas exceptionnels, comme par exemple l'attribution par testament de la propriété de parts sociales par une clause d'exclusion des héritiers par hypothèse naturels.

Mais qu'est-ce que l'institution d'héritier ?

J'en ai trouvé une bonne explication dans une thèse soutenue à l'Université de Toulouse par N. Susini de Sartène (Corse) en 1856:

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5654212z

« Selon les principes de Droit Romain suivis en ce point dans nos provinces de Droit écrit, l'institution d'héritier était une condition essentielle de la validité du testament. L'absence de cette formalité faisait crouler le testament par sa base. L'acte pouvait toutefois valoir comme codicille, au moyen de la clause appelée codicillaire , c'est-à-dire de la déclaration expresse du testateur, qu'il entendait que si son testament tombait en cette qualité, il valût du moins à titre de codicille.
Au contraire, dans les pays coutumiers, l'institution d'héritier n'était pas de rigueur ; de sorte qu'il n'y avait que des codicilles, malgré la dénomination du testament donnée à l'acte. Le légataire même universel, quoique institué, sous le titre d'héritier, n'était point saisi. Il était obligé de demander la délivrance aux héritiers légitimes.
De tout cela, il résulte clairement que l'héritier était un successeur à la personne du défunt, tandis que le légataire ne succédait qu'aux biens que la loi romaine reconnaissait des héritiers ab intestat, et aussi des héritiers testamentaires, au lieu que le droit coutumier n'a jamais admis que des héritiers ab intestat, et ne permettait de faire par testament que des légataires.
Le Code Napoléon, tout en laissant une entière latitude quant à l'emploi des termes, a suivi, adopté notre droit national, et proscrit les héritiers testamentaires.
Ainsi, il est bien établi que par testament on ne fait plus d'héritiers, de successeurs à la personne, mais de simples légataires, de simples successeurs aux biens. Par conséquent, il est clair que le successeur testamentaire ne peut être tenu, en cette qualité, du paiement des dettes du défunt ultra vires bonorum. »


Le nouvel article 1002 du code civil issu de la loi du 23 juin 2006 n'a fait que moderniser l'expression mais le fond n'est substantiellement différent de celui de 1803:

« Les dispositions testamentaires sont ou universelles, ou à titre universel, ou à titre particulier.
Chacune de ces dispositions, soit qu'elle ait été faite sous la dénomination d'institution d'héritier, soit qu'elle ait été faite sous la dénomination de legs, produira son effet suivant les règles ci-après établies pour les legs universels, pour les legs à titre universel, et pour les legs particuliers. »

Michel Cymès fragmente l'humanité

Michel Cymès prétend que l'Université de Strasbourg garderait "dans ses murs" certains restes de cadavres de juifs, tués, selon lui, par les "médecins nazis". Il ne s'interroge pas pour savoir si d'autres cadavres par hypothèse de non-juifs ou de juifs ayant donné leurs corps à la science sont gardés, non. En effet, le corps enseignant médical utilise le corps de ceux qui donnent leur corps à la science.

Il sous-entend que les Français non-juifs sont antisémites et se délectent de garder des morceaux de cadavres juifs "tués par les "nazis".

Procédé habituel : culpabiliser les Français, les présenter comme des monstres sadiques. C'est alors une discrimination positive qui, utilisant le levier de l'émotion, a pour effet d'inciter à l'indignation et à la violence contre la civilisation française. Plus de 70 ans après les faits cela fait revivre la Shoah...

Psycho-sociologiquement, la culpabilisation entraîne la dépression nerveuse, don l'inaction. De plus ceux qui sont occupés à se disculper gaspillent leur temps pour démentir les accusations au lieu de l'utiliser à des choses plus utiles.

Du point de vue du droit, ce qui est présenté comme lutte contre la discrimination est en réalité une discrimination dans la jouissance des droits universels de l'homme dont le droit à la réputation nationale.

27.1.15

Marrant

Méditation sur la séparation des pouvoirs et l'union maçonnique des pouvoirs (solve et coagula):

Les francs-maçons n'œuvrent pas tous dans un seul secteur de l'opinion, mais au contraire dans tous les secteurs, y compris ceux qui sont hostiles à la maçonnerie (toutefois les francs-maçons sont plus nombreux dans certains partis et notamment chez les anarchistes). Je pense que l'unité des trois pouvoirs se fait au niveau de l'idéologie relativiste impulsée depuis Washington. Les magouilles maçonniques sont anti-humaines (fragmentent l'humanité qui est une). Elles sont très actives dans la "justice". Elles ne sont qu'un des éléments de la promotion du relativisme.

Il reste que le dessin est drôle et évocateur.

Mérée Drante interprête un texte de certains historiens officieux


HYPOCRESIA par mereedrante

Impertinente chanson sur l'avilissement des autorités. Elle suscite une réflexion sur la misère humaine, sur la misère gaulliste.

La voix de Mérée Drante est puissante. Elle domine. (Mérée aurait intérêt à travailler la justesse surtout dans certaines parties) L'orchestration colle au texte. La voix du Pr. Faurisson par le contraste qu'elle forme avec le chant apporte un relief particulier et met une touche de fantastique.

Remarque marginale: Mérée, c'est le prénom gaélique Mérédith qui, selon wikipedia, signifie "grand seigneur".

Distribution de Coran: hypocrisie des laïcistes

Selon un article paru sur le site du Figaro (via François Desouche) une « association » musulmane organise des distributions gratuites de Coran troublant manifestement l'ordre public français.

Voici comment le maire Jérôme Coumet élude le grave problème posé par cette affaire:

« De cette distribution sous ses fenêtres, le maire PS Jérôme Coumet se serait bien passé: « Dans la période actuelle, le prosélytisme pour la religion musulmane interroge, admet-il. Dire que ça m’enthousiasme, ce serait faux! Ils auraient quand même pu attendre un peu…» Plusieurs de ses administrés lui ont téléphoné en «se posant des questions».
«À juste titre !, acquiesce-t-il. Mais ce n’est pas moi qui ai autorisé cela. Et puis la laïcité ne l’interdit pas! Il y a dans mon arrondissement une église qui fait une procession tous les ans, et au moment de la loi sur le mariage pour tous, il y a eu des prières dans les rues place Pinel. Ça ne m’a pas plu, mais je suis républicain.» L’élu, qui n’était «pas sur place», précise encore que samedi un «car de police» était présent à côté du stand, mais qu’il n’a «pas eu de retour d’incidents ». 

La laïciste prétend que la manif pour tous et les processions catholiques sont de même nature que la distribution gratuite de Coran. En revanche les manifestations organisées par les socialistes et leurs alliés ne sont pas mentionnées.

Figurine révolutionnaire. Musée de la Révolution (Vizille). 


Distribution de soupe au cochon, les policiers arrivent sur ordre des magistrats et des hauts fonctionnaires et jettent de la bonne soupe à l'égout pour ne pas nourrir des SDF avec de la nourriture haram. C'est la « laïcité » de nos dirigeants.

En effet, le Conseil d'État a décidé (arrêt du 5 janvier 2007) que la distribution de soupe au cochon troublait l'ordre public. Il fait ainsi allégeance à la charia considérée comme faisant partie de l'ordre public français.

Des musulmans distribuent un livre de haine anti-chrétien incitant au massacre, à frapper les femmes, à voler, à piller et à des superstitions ridicules, un livre qui bafoue la fraternité humaine. Les policiers regardent ailleurs, les magistrats ont d'autres chats à fouetter... C'est l'autre côté de la même « laïcité » de nos dirigeants.

L'ordre public gaullo-communiste exprimé par le Conseil d'État est un ordre public qui bafoue la raison.

Demandons-donc l'établissement d'un véritable ordre public ferme et valable pour tous, d'une véritable République impartiale et mettant en application ses principes: vérité, justice, laïcité, liberté, égalité, fraternité. Ne laissons pas les manipulateurs laïcistes investir le champ de notre culture.

25.1.15

Curieuse ambiance

Hollande n’a eu finalement qu’à prendre la tête d’une manifestation où il avait à ses côtés Netanyahou, Mahmoud Abbas, Merkel et tutti quanti pour que, prétendument, il crève tous les plafonds de la popularité et apparaisse en père de la nation.

J’y crois... plus ou moins… L'unanimité des médias, des autorités législative, exécutive, judiciaire et même religieuses crée une vérité officielle à l'apparence de granit.

Pourtant la présomption d'innocence n'est respectée de personne... et la présomption d'innocence est plus vraie que toutes les émissions de télévision. Elle est universelle et opposable à tous.

Après ces événements fantastiques, le gouvernement tient un discours non moins fantastique invitant à reprendre plus fermement encore la schlague contre le peuple de France (au nom de la liberté), en l'insultant gravement. et en annonçant de nouvelles brimades, toujours au nom de la liberté:

« Ce ruisseau remonte en sa source,
Un bœuf gravit sur un clocher,
Le sang coule de ce rocher,
Un aspic s’accouple d’une ourse,
Sur le haut d’une vieille tour
Un serpent déchire un vautour,
Le feu brûle dedans la glace (...) »

Théophile de Viau 


Un autre texte évoque, selon moi, l’ambiance actuelle la fin du synopsis du film Rosemary’s baby de Polanski :

« Alors que sa grossesse se développe, Rosemary sent naître certaines craintes. Elle a de graves malaises au début de sa grossesse, malaises que le docteur Sapirstein, médecin réputé que les Castevet [un couple de voisins âgés qu'au début elle trouve aimables] lui ont recommandé, minimise. Rosemary commence aussi à trouver oppressantes les attentions que les Castevet et leurs amis lui portent. Dans le même temps, la carrière de Guy [acteur de profession, et mari de Rosemary] a fait un bond en avant puisqu’il a repris le rôle d’un comédien, frappé d’une soudaine cécité.
Les indices se succédant, Rosemary est persuadée que ses voisins avec la complicité de Guy et du docteur Sapirstein, veulent du mal à son bébé. Ensuite, un vieil ami de Rosemary, Edward Hutchins, rencontre Roman Castevet lors d’une visite à Rosemary. Edward est défavorablement impressionné par cette rencontre et indique à Rosemary qu’il la recontactera bientôt. En fait, Edward tombe dans le coma peu après et meurt. (...) Alors qu’elle est proche d’accoucher, les doutes de Rosemary sont à leur paroxysme mais ses doutes ne sont-ils pas le fruit de son imagination ? Est-elle folle ? Ou s’agirait-il d’une inquiétante conspiration ? »

Restons donc calmes et accrochons-nous aux vérités simples de la présomption d'innocence, à la vérité des droits de l'homme et de la justice universelle.

23.1.15

L'innocence de la vérité

Lu sur la Nouvelle Gazette

(...) Anne-Dauphine Julliand, dans son ouvrage Une Journée particulière: « L’innocence de l’enfant consiste à connaître la vérité et à la vivre naturellement, sans trembler, sans se projeter, en avançant avec confiance ». 



Cette réflexion évoque ce qu'enseigne Gilson dans son ouvrage Le Réalisme méthodique: le philosophe réaliste, sans retour sur lui-même, avance d'un pas assuré dans la voie de la vérité.

C'est peut-être cela la voie de l'enfance, se laisser enseigner, faire confiance à son esprit et à ceux des autres car ils sont capables de vérité.

La barbarie judiciaire

http://quenelplus.com/a-la-une/je-me-sens-charlie-coulibaly-dieudonne-repond.html

Vidéo très intéressant en ce que les délits sont aujourd’hui constitués des rumeurs colportées par les médias et sur les exposés des fonctionnaires du Ministère de la « Justice », baptisés par abus de langage « magistrats ». C’est une nouvelle définition de l’élément légal. Les policiers en sont réduits à demander à la personne soupçonnée, qu’ils imaginent gavée de la propagande d’État, de se condamner elle-même parce qu’ils n’arrivent pas précisément à caractériser l’élément matériel de l’infraction. « Allez, soyez sympa, monsieur M’Bala-M’Bala, dites nous en quoi vous avez fauté ! Nos chefs, abusivement nommés « magistrats », seront contents et nous aussi. Soyez sympa, allez, comprenez-nous un peu quand même ! »

Quelle misère ! Quelle barbarie ! Merci à Dieudonné pour son témoignage très instructif habillé de « cette mâle gaité, si triste et si profonde que lorsqu’on vient d’en rire, on en devrait pleurer. » (Musset)

22.1.15

Dire "Je suis Charlie", c'est militer contre la liberté



Cet organe étatique (ne vivant que du pillage du Trésor public) anti-religieux qu’est Charlie-Hebdo, viole la laïcité de l’État (1), la justice et la liberté religieuse, droit-pivot des droits de l’homme. Il viole la liberté religieuse non pas simplement, mais par mode aggravé par le vol des deniers publics. Donc proclamer « Je suis Charlie » approuve des péchés graves contre ses semblables, notamment d’injustices. 

C’est un acte de militantisme CONTRE les libertés de religion et d’expression. Tout homme doit pouvoir exprimer librement ses opinions religieuses et philosophiques sans être arbitrairement pris à partie par l’État ou indirectement par ses entités subventionnées.


(1) Laïcité de l'État, parce que l'État n'a pas à enseigner une doctrine philosophique plutôt qu'une autre et encore moins à combattre par la moquerie irrationnelle des croyances respectables. Il n'a que les conclusions prochaines de la raison universelle de l'homme à appliquer.

21.1.15

Accusations très graves de Manuel Valls contre les Français



(vidéo via François Desouche)

L’apartheid est considéré par la législation internationale comme un « crime contre l’humanité », le top du top en matière d'infraction.

Manuel Valls accuse une fois encore les Français de crime.

« La notion juridique internationale de crime [d']apartheid est définie par la résolution 3068 XXVIII de l’assemblée générale des Nations unies (ONU) du 30 novembre 1973. Elle est, en outre, reconnue par le statut de Rome de 2002 instituant une cour pénale internationale. Le crime d’apartheid est défini comme tout acte inhumain de caractère analogue à d’autres crimes contre l’humanité commis dans le cadre d’un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur n’importe quel autre groupe racial. Les crimes d’apartheid énumérés sont le meurtre, l’esclavage, la privation de liberté physique, la réinstallation forcée, la violence sexuelle, persécution individuelle et collective. » 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crime_d%27apartheid

Le pouvoir menace tout le monde de prison certains pour « apologie du terrorisme », certains pour néga-tionisme, d'autres pour apartheid etc.

En réalité, la médina est voulue organisée contre les Français et sur leur territoire.

C’est ce qu’écrivait, usant de sa liberté d'expression, Oriana Fallaci quelque temps avant de mourir:
« Dans chacune de nos villes, il y a une seconde ville. Une ville superposée et semblable à celle que, dans les années soixante-dix, les Palestiniens créèrent à Beyrouth, établissant un Etat dans l’Etat, un gouvernement dans le gouvernement. Une ville musulmane, une ville gouvernée par le Coran. Une étape de l’expansionnisme islamique. Cet expansionnisme sur lequel personne n’a jamais réussi à prendre le dessus. Personne. Même pas les Perses de Cyrus le Grand. Même pas les Macédoniens d’Alexandre le Grand. Même pas les Romains de Jules César. Même pas les Français de Napoléon. Car l’unique art où les fils d’Allah ont toujours excellé, c’est l’art d’envahir, conquérir, soumettre. La proie qui leur a toujours inspiré la plus forte convoitise, c’est l’Europe, le monde chrétien […] »
http://ripostelaique.com/le-dernier-livre-doriana-fallaci-la-force-de-la-raison-est-un-veritable-tresor/

Mais Manuel Valls va prétendre que c’est de la faute des Français s'ils sont discriminés dans leur propre pays.

Toujours et partout c’est la faute des Français ! C’est la propagande américaine, c’est le programme américain contre la France et les Français. Valls est payé pour faire le boulot qu'il fait de mauvaise foi avec un atroce cynisme.

Si la France était un État de droit, la démission de monsieur Valls devrait être immédiate, le tumulte à l'Assemblée nationale et au Sénat devrait être énorme. Mais tout le monde se tait.

À propos, que font nos vertueux « magistrats » du mur des cons ? Ils sont absents. Ils touchent leurs traitements… et n'ont pas envie que cela s'arrête.

Fils de lapins et père lapiniste

« Le chrétien ne doit pas faire d'enfants en série. J'ai reproché voici quelques mois à une femme dans une paroisse d'être enceinte du huitième après sept césariennes. "Mais vous voulez en laisser sept orphelins ? ». « Non, moi j'ai confiance en Dieu ». « Mais, vois, Dieu te donne les moyens, sois responsable. » Ça, c'est tenter Dieu. (...) Je crois que trois enfants par famille c'est ce nombre qui importe pour maintenir la population ainsi que le disent les experts. C'est pour cela que l'expression-clé pour répondre [à ceux qui s'intéressent à la doctrine de l'Église] est celle qu'utilise l'Église et moi à sa suite: paternité responsable. Certains croient que - excusez le mot, eh ! - que pour être de bons catholiques, nous devons faire comme les lapins, non ? Non ! Paternité responsable ! »

Étant sixième enfant d'une famille de sept enfants, et moi-même ayant donné le jour à neuf enfants, je suis un fils de lapin et père lapiniste irresponsable.



Irresponsable selon le pape. Du moins, on pourrait le croire à la lecture de ses déclarations. Mais ce ne doit pas être sa pensée authentique puisqu'il s'est exprimé différemment dans un discours aux familles nombreuses italiennes le 28 décembre 2014 (salle Paul VI au Vatican).

Il y a dit (extrait):

« Vous, petits garçons et petites filles, êtes précisément cela : chacun de vous est le fruit unique de l’amour, vous venez de l’amour et vous grandissez dans l’amour. Vous êtes uniques, mais pas seuls ! Et le fait d’avoir des frères et sœurs vous fait du bien: les fils et les filles d’une famille nombreuse sont davantage capables de communion fraternelle dès leur tendre enfance. Dans un monde souvent marqué par l’égoïsme, la famille nombreuse est une école de solidarité et de partage ; et ces manières d’être bénéficient par la suite à toute la société.
Vous, enfants et jeunes, êtes les fruits de l’arbre qu’est la famille : vous êtes de bons fruits lorsque l’arbre a de bonnes racines — qui sont les grands-parents — et un bon tronc — qui sont les parents. Jésus disait que tout bon arbre produit de bons fruits, tandis que l’arbre gâté produit de mauvais fruits (cf. Mt 7, 17). La grande famille humaine est comme une forêt, où les bons arbres apportent solidarité, communion, confiance, soutien, sécurité, juste sobriété, amitié. »



Il est bon de se remémorer pour nous et pour nos relations aux autres que nous sommes uniques et que nous devons à tous la fraternité.

Moi, lapin solidaire

Voici le texte dans la langue originale des propos du pape dans l'avion:

« Il cristiano non deve fare figli in serie. Io ho rimproverato alcuni mesi fa una donna in una parrocchia perché era incinta dell’ottavo dopo sette cesarei. “Ma lei vuole lasciare orfani sette?”. “No, io confido in Dio”. “Ma guarda, Dio ti da i mezzi, sii responsabile”. Questo è tentare Dio. […] Io credo che il numero di tre figli per famiglia è quello che dicono i tecnici che è importante per mantenere la popolazione. Per questo la parola chiave per rispondere è quella che usa la Chiesa sempre, anche io: paternità responsabile. Alcuni credono che – scusatemi la parola, eh – per essere buoni cattolici dobbiamo essere come conigli, no? No, paternità responsabile. »

« Le chrétien ne doit pas faire d'enfants en série. J'ai reproché voici quelques mois à une femme dans une paroisse d'être enceinte du huitième après sept césariennes. "Mais vous voulez en laisser sept orphelins ? ». « Non, moi j'ai confiance en Dieu ». « Mais, vois, Dieu te donne les moyens, sois responsable. » Ça, c'est tenter Dieu. (...) Je crois que trois enfants par famille c'est ce nombre qui importe pour maintenir la population ainsi que le disent les experts. C'est pour cela que l'expression-clé pour répondre [aux gens qui s'interrogent sur la doctrine de l'Église] est celui qu'utilise l'Église et moi à sa suite: paternité responsable. Certains croient que - excusez le mot, eh ! - que pour être de bons catholiques, nous devons faire comme les lapins, non ? Non ! Paternité responsable ! »

Fin de la traduction laquelle traduction purement indicative effectuée par moi pour mes lecteurs n'engage évidemment que moi et pas le pape !

J'ai montré sur ce blog que l'expression "paternité responsable" est tirée de Humanæ vitæ, mais selon moi, elle est prise dans un sens différent de celui de l'encyclique par le pape François.

Signé: un Lapin solidaire des parents de familles nombreuses. Lui-même lapin (ayant donné le jour à neuf enfants).

Un lapin se rassure par la lecture du discours aux familles nombreuses

Signalé par "Meneau" du Forum catholique un discours du 28 décembre 2014 du pape aux familles nombreuses italiennes. Il y explicite sa pensée. Cette pensée est nettement plus sympathique que les propos décousus qu'il a tenu dans l'avion en janvier 2015.

À l'Association nationale italienne des familles nombreuses (28 décembre 2014)

Discours du pape François à l'Association des familles nombreuses italiennes du 28 décembre 2014 salle Paul VI à Rome.

Selon moi dans l'avion, le pape a maladroitement voulu signifier qu'il n'était pas obligatoire d'une obligation absolue pour les gens mariés d'avoir une famille nombreuse (ce qui entraîne que nous n'avons pas à juger les familles restreintes). Il me semble qu'il a voulu dire que certaines circonstances en dispensaient... Mais c'était si maladroitement exprimé (à moins que ce ne fût hyper-calculé pour s'attacher la sympathie du nouvel ordre mondial, de ses médias et de ses autorités) si curieusement exprimé que cela pouvait révolter. Car je suis un « lapin » comme père de neuf enfants. Il reste que ses explications sur les familles de trois enfants sont ambigües (pieux euphémisme).

20.1.15

« Paternité responsable » ? C'est dans Humanæ vitæ

Paternité responsable: ce terme du pape François est repris de Humanæ vitæ.

Paul VI l'emploie dans un sens très différent de celui que lui donne le pape François. Paul VI enseigne que les époux ont le "grave devoir" de perpétuer l'espèce. Il enseigne que les époux doivent avoir des enfants, mais qu'ils peuvent limiter les naissances en fonction de leur situation concrète (pauvreté, maladies etc.) Il ne donne aucun chiffre optimal d'enfants, laissant la décision à la communauté des époux qui reçoivent la mission de perpétuer l'espèce directement de Dieu.

Voici un paragraphe sur le devoir d'avoir des enfants et la possibilité d'en limiter le nombre pour de graves raisons.

« Par rapport aux conditions physiques, économiques, psychologiques et sociales, la paternité responsable s'exerce soit par la détermination réfléchie et généreuse de faire grandir une famille nombreuse, soit par la décision, prise pour de graves motifs et dans le respect de la loi morale, d'éviter temporairement ou même pour un temps indéterminé une nouvelle naissance. »

[Les italiques sont de moi]

Paul VI avait pris le terme de « paternité responsable » , comme il semble le dire lui-même dans l'encyclique, dans la littérature des ennemis des familles nombreuses. Il explicitait le terme en lui donnant un sens différent de celui que lui donnaient ses inventeurs.

Donc Paul VI enseigne que la décision d'avoir une famille nombreuse est la décision normale des époux catholiques. Cette décision peut être autre pour de graves motifs. En l'absence de graves motifs, il ne peut y avoir de décision différente si l'on veut être fidèle à sa vocation de père et de mère responsables. Ce qui laisse intact, bien sûr, le devoir de n'avoir à ne pas à juger les gens quelles que soient les décisions qu'ils prennent en conscience (par nature inconnaissable des autres).

Le discours de François sur les "lapins" est irresponsable et insultant pour les pères et les mères de familles nombreuses dont je suis. Insulter arbitrairement les pères et les mères de famille en tant que tels, cela ne s'était jamais vu dans l'histoire de la papauté. Quelle douleur !

On se demande parfois si le pape François mesure la portée de ses paroles.

La blague de la 5ème place de l'économie mondiale

Les médias répètent que le Royaume uni serait désormais plus riche que la France car  son produit intérieur brut (PIB) aurait dépassé en volume celui de la France. Mais c'est une illusion comptable.

La comptabilité qui intègre la "plus-value" de la prostitution et de la drogue est mise en concurrence avec la comptabilité qui, conformément à la raison, ne considère pas comme une richesse produite la prostitution et de la drogue (sinon pourquoi ne pas considérer les hold up comme apportant une plus-value en concurrence avec le système bancaire).

Déjà, en France, le produit intérieur brut (PIB) intègre les prestations de contraception et d'avortement qui sont en réalité des moins-values.

Tout cela relativise cette notion de PIB... Les décisions arbitraires fondées sur des idéologies faussent évidemment les résultats "comptables" qui en conséquence n'ont plus qu'une valeur lointainement indicative et encore...

Affaire libyenne de 2011: un crime impuni parmi d'autres



Selon Bernard Lugan, le Président du Tchad Idriss Déby a déclaré lors d'un récent sommet africain, à propos de l'intervention « française » en Libye:

« l’objectif de l’OTAN était d’assassiner Kadhafi. Cet objectif a été atteint ».

Aucune enquête n'est ouverte pour reJe l'ai démontré par des posts à l'époque, la résolution 1973 ne fut pas respectée, au contraire, des crimes internationaux très graves furent perpétrés et restent encore impunis, voire ne font l'objet d'aucune enquête, comme dans l'affaire Coulibaly...
chercher les auteurs du crime d'agression contre la Libye que fut l'intervention de "la France" influencée par l'ultra-sioniste Bernard-Henri Lévy, en Libye.

Naturellement, le parquet français, aux ordres de l'exécutif français ne fait rien. Rappelons que la Cour européenne des droits de l'homme a dénié la qualité de magistrats aux membres du parquet français.

La France n'est pas un État de droit, mais l'ordre juridique international n'est pas plus respecté. Le communauté internationale se montre elle aussi complice de crimes très graves par inaction.

Certains nous tympanisent avec leur "lutte contre l'impunité", mais là, ce sont les victimes (lien vers le site d'Amnesty international un article hostile à... Saïf al-Islam) qui sont traînées devant la Cour pénale internationale et les présumés criminels qui plastronnent dans les médias.

19.1.15

La perversité au cœur du pouvoir

Charlie-Hebdo est largement subventionné par le gouvernement (récemment: 1 million d'euros). Il est subventionné par l'État socialiste pour se moquer des religions et des croyances. C'est une sorte de journal officieux de nos gouvernants. Selon Thierry Meyssan, il fut fondé au XXe siècle avec l'argent de l'État (fonds secrets de François Mitterrand). Il était en janvier 2015 au bord du dépôt de bilan, sans que l'État songe à lui demander le remboursement des sommes avancées par Mitterrand... Il n'existe donc que par l'État français. Je pense qu'il n'existe que pour répandre l'idéologie relativiste agressant les croyances fermes.

Après les événements du 11 janvier comme on pouvait s'y attendre, des manifestations se produisent dans les pays musulmans contre la France. Les manifestants ne sont pas motivés par la défense de la liberté religieuse, ni par la défense de la liberté d'expression, mais par des motivations fragmentistes (nous avons raison et les autres ont tort). Pourtant les libertés d'expression et de religion insérées dans l'ordre public universel protègent les musulmans comme tout homme (pas plus, mais pas moins) contre l'État oppresseur, contre les agressions gratuites de Charlie Hebdo (agressions financées par... les vols opérés au détriment des agressés).

Ils manifestent donc contre un droit qui les protège... comme les Occidentaux manifestent contre un droit qu'on leur dit qu'ils promeuvent !

En effet, pour répondre, prétendument, à ces manifestations François Hollande a tenu ce discours (selon Challenge):

« François Hollande a rappelé samedi [17 janvier] aux pays qui ont protesté contre la caricature que "la France a des principes, des valeurs, et ces valeurs c'est notamment la liberté d'expression". »

Les musulmans sont donc invités à conclure que la France ne respecte pas leurs croyances qui sont en danger du fait de la "liberté d'expression", en vertu des valeurs de la France. Mensonge éhonté, provocation des musulmans contre la France et sa culture ! Excitation à la haine contre la France ! Trahison !

Dans le même temps le complexe gouvernement-médias-judiciaire, voire hiérarchie catholique, persuade la majorité des Français (pour ne pas dire la quasi-unanimité) que le gouvernement est un rempart contre le fanatisme, qu'il promeut la justice et la liberté d'expression. En réalité l'appareil d'État (législatif, exécutif, judiciaire) viole la laïcité de l'État en faisant sienne une idéologie contraire à la raison et en en subventionnant un de ses organes idéologiques par l'argent de tous. Ce qui est abus de confiance dont le Trésor public est la victime (donc tous les Français).

La confusion est érigée en méthode de domination des masses. Le complexe gouvernement-médias-judiciaire fragmente l'humanité et excite les fragments les uns contre les autres en mentant tous azimuts. C'est la perversité au cœur du pouvoir.

Unissons-nous tous au contraire derrière l'ordre public universel: vérité, justice, droits universels de l'homme. Il n'y aura plus alors d'État partisan, mais un État vraiment laïc et impartial, il n'y aura plus pour l'État de musulmans ou de catholiques, mais des êtres humains que l'État doit aider à vivre en paix les uns avec les autres dans la justice. Opus justiciæ pax. L'œuvre de la justice, c'est la paix (saint Augustin). L'œuvre de l'injustice, c'est la haine (formule inspirée de Platon). Il doit y avoir pas mal de haine et de mépris des hommes dans les allées du pouvoir pour qu'ils excitent à tant de haine !

18.1.15

Sans l'éducation, la répression ne sert à rien

Le cardinal Tauran remarque à juste titre:

« Mais (…) cet effort répressif, s’il est nécessaire, ne sert à rien si par ailleurs, on ne travaille pas au niveau éducatif. Cela vaut aussi pour notre monde occidental ».

Ce ne sont pas seulement les masses musulmanes qui doivent être éduquées aux authentiques droits de l'homme, mais encore « notre » monde occidental.

Or on constate aujourd'hui une contre-éducation aux droits de l'homme bazardant tout de la vérité des droits de l'homme, de la liberté, de l'égalité et de la fraternité. L'État promeut l'avortement, promeut l'homosexualité, bafoue la liberté religieuse en faisant financer des lieux de culte par le Trésor public, lutte contre la liberté religieuse au moyen de sa publication officieuse Charlie-Hebdo etc.

L'État n'a pas à enseigner une idéologie, il doit enseigner, indirectement d'ailleurs, la raison universelle de l'homme et ses conclusions immédiates.

Les services de l'État travaillent sur de nombreux sujets à rebours de leurs mission qui est de promouvoir le bien commun à tous.

L'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme contre Charlie-Hebdo

Lorsqu'on lit la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, que lit-on ?

Voyons le texte authentique de l'article 10 :

« Art. 10. -
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »

À la lecture de ce texte des images viennent à l'esprit. L'Ancien Régime qui persécutait les hétérodoxes, saint Louis qui aurait (pur hoax) arraché la langue des blasphémateurs et brûlé leurs lèvres, brûlé le Talmud (hoax répandu par Wikipedia, voir mon post sur le respect du Talmud dans l'Ancien Régime), le chevalier de La Barre (voir mes posts sur la question), la chasse aux sorcières, la saint Barthélémy (présenté comme un massacre arbitraire de familles entières) etc. Tous ces mensonges et diffamations colportés par Voltaire et ses cacouacs.

Donc, à l'évocation de ces hoax, on lit:

« Art. 10. -
Nul ne doit être inquiété [par le pouvoir politique] pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »

Mais ce n'est pas cela qui est écrit. L'article ne vise pas le pouvoir politique. Il est écrit que tout homme peut, dans le cadre de l'ordre public [donc de la vérité, de la justice et des autres droits de l'homme] exprimer ses opinions religieuses et ne pas être inquiété pour cela. Ce n'est pas seulement le pouvoir politique qui est visé mais tout homme. qui peut s'exprimer et qui doit respecter l'expression des autres hommes.



Cet article 10 interdit la propagande d'État de Charlie-Hebdo. CH passe son temps à agresser les croyants dans leurs croyances aux frais des croyants !

L'enchantement maçonnique transforme cet article. Il devient machine de guerre contre les croyances et contre les croyants pour permettre et inciter l'État à mettre en place une propagande anti-religieuse ! C'est une inversion diabolique.

Quid de l'assassinat de Coulibaly, monsieur le curé ?

Le curé de Biarritz commente les événements du 7 janvier ainsi:

« En cette période troublée de sauvagerie barbare trouvant sa source et son inspiration dans le coran, nous avons à être particulièrement attentifs à conserver l’esprit des Béatitudes. Nous ne pouvons pas imaginer de répondre à la violence par la violence, au sang par le sang. Tout l’Évangile nous dit le contraire et nous avons à être de manière urgente artisans de paix dans le monde. Il ne s’agit pas d’être naïf comme peuvent l’être apparemment nos gouvernants et nos politiciens en clamant un refus hypocrite de l’amalgame. C’est bien au nom du coran, de ses sourates et des hadits qui en découlent qu’ont été abattues de façon inhumaine les victimes de cette semaine. »

Monsieur le curé, l'enfer est pavé de bonnes intentions. Vous dénoncez le Coran ? Mais comment êtes-vous sûr que les assassins du 7 janvier soient des lecteurs du Coran ? Ce sont les médias qui vous en ont convaincu. Mais personne n'a été jugé et il n'y a eu aucune enquête approfondie puisque les prétendus auteurs sont tous morts.



Je préfère entrer dans les affaires compliquées avec des idées simples. Je me souviens donc du principe de la présomption d'innocence et des droits universels de l'homme. Et je ne juge pas hâtivement sous prétexte que "tout le monde le croit, tout le monde le fait."

En revanche, je m'étonne qu'aucune enquête ne soit ouverte à la suite de l'assassinat de Coulibaly, assassinat démontré par une vidéo: cet homme désarmé et tombé à terre est criblé de balles par des mains criminelles. Là, c'est l'omerta. Je suis SEUL à le faire remarquer.

Ne fragmentons pas l'humanité, monsieur le curé et ne pratiquons effectivement pas l'amalgame (comme ceux qui prétendent par exemple que tous les nationaux socialistes, voire tous les Allemands et les Français ont voulu la Shoah).

L'impact des événements sur l'Afrique (commentaire sur B. Lugan)

Lu sur François Desouche (article du 17 janvier 2015 de B. Lugan):

Vu d’Afrique, l’ « affaire Charlie hebdo » illustre les limites de l’universalisme européo-centré. Vendredi 16 janvier, alors que les sociétés de l’hémisphère nord communiaient dans le culte de la liberté d’expression, une partie de l’Afrique s’ insurgeait contre la France des « Charlie ».
Quant aux foules de « Charlie », elles sont vues comme complices des insultes faites au Prophète. De plus, comme le président de la République a marché à leur tête, cela signifie que la France et les Français sont coupables.
Les conséquences géopolitiques qui vont découler de cette situation ne peuvent encore être mesurées, notamment dans les pays du Sahel en raison du jihadisme récurrent contre lequel nos troupes sont engagées. Le plus grave est ce qui s’est passé au Niger où Boko Haram qui, jusqu’à présent ne s’était pas manifesté, a pris le prétexte de la nouvelle livraison de Charlie Hebdo pour lancer les foules contre le centre culturel français de Zinder; au même moment, nos postes militaires avancés veillent aux frontières du pays…
Personne n’a dit ou vu que l’ « affaire Charlie Hebdo » n’est que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase des impératifs politiques et moraux que nous imposons à l’Afrique: démocratie, droits de l’homme, avortement, mariage homosexuel, anthropomorphisme etc. Tous y sont considérés avec dédain ou même comme de « diaboliques déviances ».

Pas mal décrit, mais, tout occupé à sa propagande fragmentiste, il ne dénonce pas la manipulation qui, entre autres effets, va faire perdre à la France de son influence en Afrique et exciter les Africains (certains Africains) contre les Français et les Français contre les Africains.



Il utilise les événements pour conforter, de mauvaise foi, ses opinions fragmentistes (l'humanité n'est pas une, n'est pas une seule famille). Ce n'est pas très loyal.

En réalité nous sommes gouvernés par des personnes parfaitement conscientes du mal qu'elles font à la France et à l'Afrique et de ce que leur politique bafoue les droits de l'homme. Monsieur Lugan fait semblant de ne pas l'avoir compris. Il occulte la différence entre droits universels de l'homme et différences culturelles. Entre ce qui est immuable chez l'homme et ce qui est variable.

Toutefois son article a le mérite de nous donner des nouvelles de l'Afrique et de mettre en lumière les conséquences psychologiques des événements sur les masses africaines musulmanes (les masses chrétiennes, elles, morflent et vont encore morfler). Il n'en reste pas moins un article de propagande fragmentiste, comme d'habitude chez monsieur Lugan.

17.1.15

Le cardinal Tauran a-t-il parlé des "Islamistes" ?

Le cardinal Tauran n'a pas parlé des "islamistes", mais on lui fait dire qu'il s'agit d'islamiste

Voilà ce qu'on lit sur le site aleteia:

« On doit mettre ces personnes (les islamistes, ndlr) dans les conditions de ne plus nuire. On doit aussi contrôler les liens éventuels avec les organisations criminelles et démanteler les réseaux terroristes. Mais (…) cet effort répressif, s’il est nécessaire, ne sert à rien si par ailleurs, on ne travaille pas au niveau éducatif. Cela vaut aussi pour notre monde occidental ».

Il faut lire

 « On doit mettre ces personnes dans les conditions de ne plus nuire. On doit aussi contrôler les liens éventuels avec les organisations criminelles et démanteler les réseaux terroristes. Mais (…) cet effort répressif, s’il est nécessaire, ne sert à rien si par ailleurs, on ne travaille pas au niveau éducatif. Cela vaut aussi pour notre monde occidental ».





Donc le cardinal Tauran a dit que toutes les organisations terroristes devaient être démantelées. Il n'a pas spécialement désigné les organisations islamistes. Très intéressant en effet, merci monsieur le cardinal. Mais une fois de plus une désinformation subtile veut nous faire croire que le cardinal est convaincu par les accusations sans preuve contre les musulmans radicaux.

Délit de blasphème, encore un mensonge maçonnique !

On lit un peu partout que le délit de blasphème existe encore en Alsace-Loraine, mais qu'il faudrait l'abolir.

Or voici le texte du code pénal allemand incriminé:

« celui qui aura causé un scandale en blasphémant publiquement contre Dieu par des propos outrageants ou aura publiquement outragé un des cultes »

http://www.legirel.cnrs.fr/spip.php?article528

Cet article du code pénal allemand applicable en Alsace-Lorraine ne punit pas le "blasphème", mais le fait de causer du scandale en tenant publiquement des propos outrageant contre Dieu. On veut nous faire croire que ce texte punit n'importe quel blasphème ou protège des opinions religieuses contre des objections valables. C'est faux. Au sens propre du terme, il n'y a pas directement de "délit de blasphème", il y a un délit de scandale au moyen de propos outrageant autrement dit blasphématoires contre Dieu. Il faut donc qu'il y ait un scandale au moyen de propos publics, c'est  cela l'élément légal principal du délit. Choquer des gens dans leur respect pour Dieu, leur faire du tort, c'est cela le délit en attaquant leur piété. Ce n'est donc pas Dieu, mais les gens que ce délit entend protéger.



Ce n'est pas un délit religieux, mais un délit laïc et les représentants des cultes n'ont pas à prendre partie contre cette répression laïque de propos agressant publiquement les croyants dans leur piété.

Évidemment la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen n'interdit en rien la définition légale de ce délit.

Au contraire, on peut dire qu'elle la fonde:

« Art. 10. -
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.
Art. 11. -
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »

Or si je blasphème Jésus-Christ (par exemple) qui est Dieu on attente à mon droit de ne pas être inquiété pour mes opinions religieuses qui proclament que Jésus est Dieu. Celui qui cause du trouble, de la peine aux croyants bafoue l'ordre public (article 10).

L'article 11 prévoit la liberté d'expression, mais cette liberté d'expression n'est pas arbitraire. Il prévoit donc que la loi peut réprimer certains propos lorsqu'ils troublent l'ordre public. Cette interdiction n'est valable que si elle est prévue par la loi.

Remarque marginale: nous touchons du doigt ici encore l'escroquerie maçonnique qui s'attribue la rédaction de cette Déclaration, alors que la Déclaration interdit le relativisme et le naturalisme et en conséquence est antimaçonnique.

Liberté pour la France, liberté pour l'Alsace-Lorraine !

À plus de 18 ans, pour l'État français nous sommes encore des mineurs



Sommes-nous des mineurs pour que l'État nous interdise certaines informations ?

Pour qui se prennent nos législateurs ? Ils nous sont égaux. Ont-ils oublié la devise française : Liberté, égalité, fraternité ?

16.1.15

Apologie d'acte de terrorisme: un droit qui bafoue les droits de l'homme


Le nouveau code pénal de 1993 a remplacé l'ancien code pénal de 1810.

Autant l'ancien code pénal s'efforçait-il d'être clair, autant le code pénal de 1993 est-il souvent obscur et d'accès difficile. Ce qui bafoue les droits de l'homme.

Voici pourquoi:

La société est instituée pour le bien de tous. Or la loi pénale prévoit les cas dans lesquels la société peut infliger une peine. Ce qui est normalement contraire au but pour lequel la société est voulue de Dieu (la société est instituée pour l'entr'aide). En conséquence, la loi pénale, toute loi pénale est une loi d'exception. Elle doit donc être claire et ne viser que les cas où l'intervention du juge répressif est nécessaire, socialement nécessaire et même dans ce cadre du nécessaire, son application cède devant la nécessité plus pressante de principes tels que la présomption d’innocence et le caractère d’exception du droit pénal.

La loi doit observer des règles que la raison universelle de l’homme lui impose, faute quoi, elle n’est une authentique loi. En conséquence toute infraction doit être définie par la loi, c'est ce que les pénalistes appellent l'élément légal. 

Une définition est une formule brève de deux ou trois lignes.

Vous pouvez lire la définition pénale de l'"acte de terrorisme" de l'article 421-1 du code pénal dans sa rédaction de novembre 2014 sous le lien ci-dessus.

Voici un extrait de la définition que donne la loi de l’infraction de « terrorisme » :

« Constituent des actes de terrorisme, lorsqu'elles sont intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur, les infractions suivantes :(…)4° Les infractions en matière d'armes, de produits explosifs ou de matières nucléaires définies par les articles 322-6-1 et 322-11-1 du présent code, le I de l'article L. 1333-9, les articles L. 1333-11 et L. 1333-13-2, le II des articles L. 1333-13-3 et L. 1333-13-4, les articles L. 1333-13-6, L. 2339-2, L. 2339-14, L. 2339-16, L. 2341-1, L. 2341-4, L. 2341-5, L. 2342-57 à L. 2342-62, L. 2353-4, le 1° de l'article L. 2353-5 et l'article L. 2353-13 du code de la défense, ainsi que les articles L. 317-4, L. 317-7 et L. 317-8 à l'exception des armes de la catégorie D définies par décret en Conseil d'Etat, du code de la sécurité intérieure ; »

Quelle dérision ! (1)



Aux termes de cette « loi », la définition du terme complexe "acte de terrorisme" est scindée en deux, une « définition » d’ambiance suivie d’une liste d’infractions matériellement identifiables.

I

D'abord, nous avons une partie de la "définition" qui tient en deux lignes et donne l’ambiance. Au lieu d’actes précis, nous avons des termes flous ("en relation", "terreur", "entreprise" etc.) qui ne caractérisent aucun fait précis. La  « loi » se fait maître en sociologie, elle décrit une ambiance dans laquelle l’acte répréhensible devient plus répréhensible. Or on ne peut imputer à faute pénale à une personne qu'un acte dépendant strictement de l'auteur. Ici l’élément constitutif de l’infraction dépendra de circonstances indépendantes de la volonté de l’auteur. Ce seront surtout les médias qui établiront qu’il y a du « terrorisme », qu’il s’agit d’une « entreprise » (éventuellement entreprise unipersonnelle de terrorisme) en vue d’établir la « terreur ». Autrement dit la propagande d’État sera un élément constitutif de l’infraction. Ainsi par exemple dans l’affaire Charlie-Hebdo, c’est la vérité des médias qui accuse Coulibaly d’avoir voulu exercer, à lui tout seul ou presque, la « terreur ». C’est pourquoi dire « je suis Charlie Coulibaly » est constitutif d’apologie du terrorisme, même si Coulibaly n’a jamais été jugé et qu’il est mort présumé innocent. Un des éléments matériels de l’infraction est à aller chercher dans les rumeurs, dans les sentiments exprimés par les médias officieux. Ces rumeurs font partie de la matérialité de l’infraction. Sans articles de journaux, pas d'infraction.

En outre, cette infraction appréhende les mobiles de l'auteur de l'infraction : « ayant pour but ». Or les mobiles psychologiques ne peuvent entrer dans la définition d'une infraction. Par exemple si je met le feu à une voiture dans le but d'intimider un rival dans une love affair, je ne commets pas un acte de terrorisme. Pourtant, je trouble gravement l'ordre public que ce soit mon but ou non. Si je mets le feu à une voiture dans le but de faire peur à la population, je trouble aussi l'ordre public, mais je pense, moi, que c'est pour rétablir l'ordre public, par hypothèse et selon moi, troublé par le gouvernement. L'acte est le même: incendie volontaire. D'ailleurs si je veux passer pour un héros auprès de la femme que j'aime, je pourrais prétendre avoir agi dans un but religieux en accusant mon rival d'être un mécréant. À l'inverse si j'agis dans un but politique pour échapper à la circonstance aggravante de mobile idéologique (car c'est de cela qu'il s'agit), je pourrais prétendre que j'ai mis le feu pour intimider mon rival, mais que je me suis trompé de voiture. Ces exemples prouvent que les mobiles sont par nature inconnaissables et que leur incrimination invalide la « loi » répressive. Les mobiles ne peuvent être que probables. Nous ne sondons pas les reins et les cœurs (seul Dieu le fait). Les mobiles ne peuvent donc entrer dans la définition légale d'une infraction.

Or comme la définition de l'infraction de "terrorisme" comprend les mobiles psychologiques, elle est inconstitutionnelle par violation de l'article 7 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789.

En effet, la Déclaration des droits de l'homme de 1789 (article 7 première phrase) dispose :

« Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, (...) »

Mais la loi, pour pouvoir être qualifiée de loi, doit correspondre à la définition de la loi. La loi n'est pas n'importe quel texte qualifié de loi par le législateur. Il faut encore qu'elle satisfasse aux exigences de la raison universelle de l'homme.

II 

La seconde partie de la définition légale, c'est la liste, dans mon post partielle, des infractions qui font partie du délit complexe de "terrorisme". Il est nécessaire d'avoir commis au moins une de ces infractions pour que l'infraction de "terrorisme" puisse être constituée si l’infraction primaire entre dans les prévisions du premier paragraphe.

La lecture de l'article 421-1 du code pénal suggère que le législateur se moque des citoyens. 

La définition de l'infraction s'étend sur plusieurs pages puisque chaque référence à un autre article de loi est une référence à un texte qui comporte plusieurs lignes. En outre ces pages ne figurent pas dans la définition originelle... ce qui oblige à un travail de recherche pour le lecteur anxieux de connaître ce que le gouvernement pourrait lui reprocher.

Comme cette « loi » est contraire aux droits de l'homme, une magistrature digne de ce nom relaxerait les individus poursuivis sur le "fondement" de ce texte, qui bafoue la raison.


Envisageons maintenant la nouvelle infraction d'apologie d'acte de terrorisme. L'agencement de ces infractions entre infractions primaires (assassinat, vol, incendie volontaire), infraction secondaire de "terrorisme" qui aggrave la répression par contextualisation, infraction tertiaire d'apologie d'acte de terrorisme évoque une poupée russe législative: une série d'infractions est insérée dans la définition du "terrorisme" et l'infraction de terrorisme est insérée dans la définition du délit de « apologie du terrorisme ». 

L'apologie d'acte de terrorisme incriminée par l'article 421-2-5 du code pénal se compliquera de la définition du mot "apologie": nous aurons donc 1) la définition d'ambiance contextuelle première partie de la définition de l'«acte de terrorisme » 2) la liste des crimes et délits spéciaux et chacune de leurs dizaines de définitions: nous auront alors « défini » l'« acte de terrorisme » une fois cette définition acquise nous auront à 3) définir l'« apologie ». Nous aurons alors la définition exhaustive de l'infraction d'« apologie de l'acte de terrorisme ». Elle peut tenir sur des dizaines de pages et forme l’élément « légal » d’un seul délit. (2)

Nous sommes en présence d'une sorte de jeu intellectuel, impénétrable au commun des hommes.

Ce jeu bafoue la nature du droit pénal. Le droit pénal doit être très ferme, très clair, très simple dans ses définitions légales, s'il ne l'est plus, il n'est plus un droit, mais un méchant texte, un texte pervers (pervers parce qu'il permet "légalement" de faire du mal à des innocents ou d'aggraver arbitrairement les peines de coupables).

La France n'est pas un État de droit. Son droit n'est plus du droit, c'est un genre littéraire nouveau  au service d'une arbitraire répression politique et religieuse. Nous nous enfonçons dans la barbarie.

Ceux, législateurs, commentateurs, acteurs judiciaires qui collaborent à la mise en œuvre de ces textes seront difficilement jugés exempts de fautes morales d'une gravité exceptionnelle. Qu'ils songent qu'ils seront un jour jugés par le Dieu qu'aucun mensonge ne trompe.

(1) Une Convention internationale pour la prévention et la répression du terrorisme du 16 novembre 1937 est consultable ici ; La définition du "terrorisme" tient en environ 10 lignes. Cette Convention était conclue sous l'égide de la Société des Nations. Mise en ligne aujourd'hui par les Nations unies. 

(2) Passons sur le fait que ce nouveau délit est extrait du droit de la presse pour être inséré dans le code pénal (droit commun). Ce qui est très grave mais que je ne peux commenter pour l'instant dans le cadre de ce post.

Vincent Reynouard, le dissident rêvé



On ne peut faire semblant d'ignorer monsieur Reynouard. Moi qui ne suis ni nationaliste, ni socialiste, mais qui m'efforce de ne pas fragmenter l'humanité, je l'aime bien comme j'aime aussi les sionistes et l'humanité en général.

J'aurais envie de dire que Vincent Reynouard fait partie du "système" qu'il dénonce. Il en fait partie en ce qu'il fragmente l'humanité. Il y a pour lui, d'un côté les "nationalistes" de l'autre les "mondialistes". Les uns sont le camp du bien, les autres le camp du mal.

Il en vient à espérer une crise qui apporterait encore plus de drames et à prophétiser avec une sorte de perversité l'écroulement des sociétés nationales et internationale. Ce qui ne manquerait pas de provoquer un chaos dramatique. Nos vies sont en effet enchevêtrées les unes avec les autres dans un réseau de solidarités mondiales voulues par Dieu pour notre époque.

Il est le dissident rêvé par les mondialistes ! Pervers (inconsciemment pervers bien sûr) sur certains points, irréaliste, fragmentant l'humanité comme le font François Hollande ou Benjamin Netanyahu, voire notre clergé catholique en certaines occasions, il disqualifie lui-même son propre discours à la grande joie perverse de ses ennemis qui sont nombreux, riches et puissants.

Pourtant, comme je m'efforce de ne rejeter aucun bien d'où qu'il vienne, je constate que sur un certain nombre de points il dit la vérité. Sa non-violence, son refus de l'antisémitisme et de l'anticommunisme sont intéressants et constituent un certain modèle qui m'a ouvert les yeux. Car il m'a ouvert les yeux sur certains points. Il n'y a aucun droit à la diffamation. Même mon pire ennemi, je n'ai pas le droit de le diffamer. Je n'ai pas le droit de diffamer, aucun être humain, encore moins ma mère, mon père, mes frères, le père ou la mère de mes enfants, mes concitoyens quelles que soient leurs races ou leurs religions, mes frères de race auquel je suis lié par un devoir de piété. Encore moins eux car au devoir de fraternité universelle s'ajoute le devoir de piété spéciale.

15.1.15

Pourquoi je ne signe pas la pétition contre la queerpride d'Estrosi

Voici le texte d'une pétition qui circule sur le Net à propos d'une manifestation organisée par la municipalité de Nice avec l'argent des contribuables:

« Christian Estrosi a décidé secrètement en 2013 que le célèbre Carnaval de Nice serait en 2015 un « Queernaval » !
En quoi cela consistera-t-il ?
Une journée entière de notre Carnaval sera réservée à une parade gay avec des chars à thème : trans, lesbien, gay, etc.
Le  carnaval de Nice est très apprécié par tous parce qu’il est populaire et traditionnel. Nous sommes heureux d’y aller en famille, entre amis… que nous soyons niçois ou en séjour touristique. Le Carnaval de Nice a toujours été ouvert à tous et toutes sans aucune distinction et c’est comme cela que nous l’aimons.
Signez la pétition !
Je ne veux  pas que le carnaval de Nice devienne l’objet de divisions factices entre « homos » et « hétéros »
Je ne veux pas que le carnaval de Nice devienne une gay-pride
En signant cette pétition, je demande au maire de Nice de renoncer à son projet
Cette pétition émane probablement de la maçonnerie qui adore avoir un pied dans chaque camp pour mieux désorienter les populations.

Mais pourquoi signer cette pétition ?

Il faudrait que ce "carnaval" corresponde à Mardi gras. Or mardi gras est le 17 février et ce carnaval est prévu pour le vendredi 27 février comme pour se moquer du carême avec notre argent, car je suis persuadé que ce machin (nommé mensongèrement "carnaval") est organisé avec l'argent du Trésor public.

Donc laisser croire que je serais d'accord pour piétiner ainsi le saint temps d'un vendredi de carême à condition que l'homosexualité ne soit pas fêtée ne me convient pas.

La franc-maçonnerie veut évidemment se moquer de l'organisation du temps selon l'Église. Elle fait voler pour cela l'argent du Trésor public par les politiciens.

Donc je ne signerai pas cette pétition d'une impiété particulièrement sournoise.

Je constate une nouvelle fois le silence de l'Église enseignante. Dommage qu'elle ne défende pas notre droit à respecter le carême et à le voir respecté et non moqué par une nouvelle violation de la liberté religieuse (voir Charlie-Hebdo etc.) !

Paternité aliénée par la mère

« Cardinal Burke: Je félicite beaucoup votre démarche de la Nouvelle Evangelisation des Hommes (New Emangelization). Elle est essentielle à la nouvelle Evangélisation en général. Lorsque le gouvernement français a unilatéralement imposé le soi-disant mariage du même sexe, qui n'est évidemment pas du tout un mariage, il a fait sortir dans la rue deux millions de personnes se ralliant derrière la simple image de pères et mères tenant leurs enfants par la main. Les pères sont essentiels à la famille.
Les hommes doivent réfléchir à leur propre expérience, même si elle est négative. Si un père a été absent dans leur vies, les hommes doivent comprendre ce dont ils avaient besoin dans un père et une mère. Pères et mères sont des dons merveilleux que Dieu nous a donnés. »

Certaines femmes maltraitantes (un de mes précédent posts sur la question) coupent les enfants de leurs pères en diffamant les pères auprès des enfant communs. C'est l'aliénation parentale (lien vers d'ancien posts sur la question). Abusant de leur influence sur les enfants, elles bradent la paternité en l'anéantissant ou en la confiant à un autre que le père.

D'autre part, nous assistons à une féminisation quasi-totale de certaines professions. Les hommes en disparaissent. C'est souvent le cas lorsque le chef est une femme.

Je prédis que si les filles accèdent au service de l'autel comme cela se pratique déjà sous l'influence de la Rome irrespectueuse des droits culturels des nations, on arrivera à une féminisation totale du service de l'autel dans certaines paroisses, voire dans certains diocèses.

Ces pratiques sont d'ailleurs en contradiction avec ce qu'enseigne saint Paul dans sa première lettre au Corinthiens:

« I Cor 14,34. Que les femmes se taisent dans les églises, car il ne leur est pas permis de parler; mais qu'elles soient soumises, comme le dit aussi la loi.
I Cor 14,35. Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison; car il est honteux pour une femme de parler dans l'église. »

Si elles doivent se taire, il n'est pas bon qu'elles se fassent remarquer non plus.

Je suis Charlie bafoue la laïcité de l'État (2)

Si « Je suis Charlie » utilise le verbe « suivre » et s'il utilise le verbe « être » (voir mon premier post sur ce sujet), cette formule dans les deux cas bafoue la laïcité. Nul ne peut s'emparer d'une croyance d'un autre dans le seul but de l'humilier, de l'agresser. (Voir certains de mes précédents posts sur cette notion)

La laïcité de l'État, c'est que l'État n'a pas à enseigner une doctrine religieuse ou philosophique, il peut la confesser dans la mesure où elle ne bafoue pas la raison universelle de l'homme. Donc l'État n'a pas à créer un organe pour attaquer une religion arbitrairement. Il n'a pas non plus à le subventionner.

Or on constate que le Premier ministre sur Twitter prétend qu'il est Charlie ou qu'il suit Charlie, c'est-à-dire dans les deux cas qu'il fragmente les Français selon leurs croyances en promouvant une philosophie relativiste.




C'est un attentat contre la laïcité de l'État, car cette doctrine particulière promue par CH est contraire à la raison et aux droits de l'homme.

En revanche l'État français pourrait puiser sa doctrine morale (et de fait il le fait par le terme "fraternité") dans l'évangile, car l'évangile n'a rien qui bafoue la raison universelle de l'homme, ni la culture française.

Dieudonné: commentaires sur le débat après sa garde à vue

Via François Desouche:



Quelques commentaires sur la vidéo:

La notion d'islamophobie (lien vers mes posts traitant de cette notion) fragmente l'humanité. Elle est donc contraire aux droits de l'homme. On peut toujours critiquer une religion.

La « magistrate » (en réalité une fonctionnaire chargée de la répression par le gouvernement) prépare les esprits à introduire cette notion dans  la législation.

Pierrat prétend que l'Église catholique a attaqué Charlie-Hebdo. Ce n'est pas vrai. C'est l'AGRIF, association indépendante animée par le célèbre Bernard Antony,  qui a cité Charlie-Hebdo devant les tribunaux. Cette association a été toujours déboutée. Pour débouter l'AGRIF, les juges prennent prétexte de la possibilité de critiquer une religion (idée que ne serait plus valable dès lors qu'elle concernerait l'islam). Mais une critique doit apporter une plus-value. Une critique ce ne sont pas des insultes gratuites. Si j'insulte votre épouse, votre mère que je la traîne dans la boue en les traitant d'idiotes et publie des dessins obscènes les représentant, c'est vous qui êtes pris à partie en la personne de votre mère et de votre épouse.

Cette prise à partie fragmente l'humanité, par la négation d'un droit fondamental et universel de l'homme en un individu ou une catégorie d'individus. Par la parole je peux bafouer en celui-ci le droit à la réputation, en celui-là  le droit de croire, le droit à la liberté religieuse.

Dire comme le fait Pierrat que dans un cas il n'y a pas désignation de personnes ce qui permettrait la critique, c'est se moquer du monde. Si je dis les catholiques sont des imbéciles qui croient à la virginité perpétuelle de Marie qu'ils prennent pour leur mère, je fragmente l'humanité en désignant une partie de l'humanité comme imbécile que je cite des personnes ou que je me contente de les désigner par une catégorie. Cette critique n'apporte aucune plus-value, elle est arbitraire. Elle est donc illicite en ce qu'elle touche le droit de croire. Si en revanche je dénonce que certains se présentant comme catholiques croient que le règne du Christ s'imposera par la violence, même si j'exprime cette vérité au moyen d'un dessin piquant, cette critique apporte une plus-value, elle est raisonnable, elle apporte au débat, elle est valable. Ce ne sont que des exemples et on peut ainsi multiplier les catégories religieuses ou politiques introduites dans la législation.

Tous les intervenants procèdent à la condamnation unanime de Coulibaly alors qu'il n'a jamais été condamné ni même entendu et que, selon ce que j'ai vu sur une vidéo, on l'a assassiné.

Une fois de plus tous les intervenants fragmentent l'humanité au nom des droits universels de l'homme. Les droits universels de l'homme sont niés à Coulibaly.

Citation apocryphe de Voltaire par la « magistrate ». Ce qui dénote un faible niveau de culture.

La Cour européenne des droits de l'homme a dénié aux membres du parquet le droit d'être qualifiés de magistrats...

Débat très médiocre. La conclusion du journaliste selon laquelle le droit s'applique à tous sans discrimination ne correspond à rien de réel. L'ordre public ferme et valable pour tous qui ne catégorise pas l'humanité dans ses droits fondamentaux est bafoué ; simples exemples, par les notions d'antisémitisme (circonstance aggravante), d'islamophobie (dont l'adoption est prônée par la « magistrate »), par les nombreux privilèges accordés par l'exécutif et le judiciaire au relativisme de Charlie-Hebdo.

Le complexe médiatico-judiciaro-politicien ne respecte pas l'ordre public et tous les jours davantage il bafoue les droits universels de l'homme.

Demandons l'application de la devise française: Liberté, égalité, fraternité.