31.10.11

Pour la tradition au mois de novembre

INTENTIONS DE PRIERE POUR NOVEMBRE

CITE DU VATICAN, 31 OCT 2011 (VIS). L'intention générale de prière de Benoît XVI pour le mois de novembre est: "Pour les Eglises catholiques orientales, afin que leur tradition soit connue et estimée en tant que richesse spirituelle de toute l'Eglise".

Son intention missionnaire est: "Pour que le continent africain trouve dans le Christ la force de réaliser le chemin de réconciliation et de justice indiqué par le second Synode des évêques pour l'Afrique".


Voici les intentions de prières pour novembre :


Juste un mot sur la tradition des église orientales, je suis tout à fait d'accord pour prier qu'elle soit connue et estimée.


Mais je pose une question : à quel titre la tradition liturgique et théologique dite de saint Pie V, est-elle condamnée théologiquement et juridiquement par les professeurs qui ont écrit dans le quotidien "La Croix" ? Ne pourrait-on pas prier aussi pour que cette tradition théologique soit connue et estimée et non ignorée et vilipendée ?

Castellucci et Daoudal

Yves Daoudal prend partie sur son blog pour la pièce de Castellucci. Il n'hésite pas à prendre argument de citation de l'Écriture. Pour lui la pièce "est ambiguë ou profondément chrétienne" :

Et le reste de la pièce, nonobstant l’obsession scatologique, est une parabole sentie de la condition humaine, car nous sommes en effet tous dans la merde, et nous tachons tout ce que nous touchons, sous le regard de Dieu, qui nous attend, qui attend même nos blasphèmes, ou nos doutes, mais qui est là, qui reste là, même quand nous avons tout démoli, et qui nous attend toujours.



Or,il n'est pas vrai que nous soyons tous dans la m... que nous tachions tout ce que nous touchons, l'homme est un être d'une dignité extraordinaire que même Dieu traite avec respect (Léon XIII Rerum novarum) et que nous devons traiter nous ausssi avec respect seul et en société. En conséquence, il est contraire à la dignité de l'homme et à la santé publique qu'un individu tende ses fesses nues aux spectateurs pour déféquer en public dans les pires conditions.

La déclaration universelle des droits de 1948 dit expressément :

Article 5

Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

N'est-il pas dégradant de déféquer comme cela ?

On constate que ceux qui dénient les droit universels de l'homme et les droits spéciaux de l'enfant sont donc divisés sur le caractère "blasphématoire" ou non, de la pièce. Comment vont-ils faire maintenant ceux qui invoquent le "blasphème" ?

Cela démontre que ce n'est pas le "blasphème", notion relative et personnelle, qui est en cause. Seuls les droits fondamentaux de l'homme à ne pas voir une pièce qui traite l'homme comme un producteur d'excréments, ni des enfants jeter des grenades contre l'image d'un visage humain, ni à traiter la croyance à partir de là en l'insultant gratuitement. La dignité de l'homme exige que le discours soit rationnel ou rattachable à la raison. Il y a aucun droit à ce que l'être humain soit traité contrairement à sa dignité par des traitements dégradants, même avec son consentement (voir la jurisprudence sur le "lancer de nains" - Conseil d'État 17 octobre 1995 -, d'ailleurs conforme au droit naturel) ni pour l'acteur, ni pour les spectateurs.

Le Christ-Roi : une revendication légitime

Il est parfaitement libre et protégé par la liberté religieuse de réclamer le règne du Christ, y compris sur les sociétés laïques.

Le Christ ordonne à tous de respecter les droits universels de l'homme, il n'est donc pas en contradiction avec la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 (article 30). Cette déclaration autorise les revendications religieuses dans le cadre de son article 30. L'article 30 de ladite déclaration est un texte d'une profondeur insurpassée dans l'ordre juridique positif.

Les manifestations pour le Christ-Roi sont donc licites. Je suis moi-même un partisan du règne du Christ sur les sociétés laïques.

Blasphème ou protection de la liberté religieuse ?

Les organisations dites par antiphrase de "libre pensée" induisent en erreur en parlant de délit de blasphème pour l'amalgamer avec la protection de la liberté religieuse. C'est particulièrement évident dans cet article de wikipedia sur le "blasphème". C'est avec la même passion que celle avec laquelle les lefebvristes avaient enfourché la notion de "christianophobie" qu'ils enfourchent la lutte contre le "blasphème"... à la grande satisfaction de leurs adversaires. Les lefebvristes tombent une nouvelle fois dans le piège tendu par les francs-maçons. Ils crient donc au "blasphème" en chœur avec les "libres penseurs".

La vérité est que l'on ne peut s'emparer d'une croyance, qui appartient à l'intime des croyants, pour la tourner arbitrairement en dérision. Ce n'est pas le "blasphème" qui est en jeu, mais la protection des droits universels de l'homme, en l'occurrence, le droit à la liberté de religion, à la liberté de croyance et la liberté de conscience. La moquerie, l'injure, l'invective, la diffamation d'une catégorie d'hommes pris à l'intime de leurs âmes, empêchent un juste débat, elles sont inadmissibles, elles sont répréhensibles.

Castellucci : la preuve que les droits de l'enfant ont été violés

http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=JzldOzVho6w

Cette vidéo issue du spectacle de Castellucci montre des enfants lançant des grenades sur le visage du Christ.

Utiliser des enfants pour cette scène d'une grande violence contre un visage humain est insoutenable. Et pourtant elle est financée par nos impôts avec le soutien de Delanoë-Mitterrand-Sarkozy. Ceux qui protestent contre ces événements sont poursuivis par la "justice" aux ordres (le Parquet est aux ordres du ministre de la "Justice" et des libertés (sic), Michel Mercier.



Reconnaissant que l'enfant, pour l'épanouissement harmonieux de sa personnalité, doit grandir dans le milieu fam

Article 19
1. Les États parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toutes formes de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, (...)

ilial, dans un climat de bonheur, d'amour et de compréhension,

Considérant qu'il importe de préparer pleinement l'enfant à avoir une vie individuelle dans la société, et de l'élever dans l'esprit des idéaux proclamés dans la Charte des Nations Unies, et en particulier dans un esprit de paix, de dignité, de tolérance, de liberté, d'égalité et de solidarité,


La France qui a ratifié cette convention, elle est même la première à avoir institué une journée des droits de l'enfant, viole ses engagements et viole les droits des enfants. Et envoie les CRS contre ceux qui défendent les enfants.


[nota : il semble que cette scène a été supprimée à la suite des manifestations et prières de rue, ce qui prouve qu'elles ont été utiles aux droits de l'homme]

Pourquoi des musulmans aux prières de rue devant le Châtelet ?

Selon Benoît XVI, ce que les musulmans rejettent dans la culture occidentale, c'est l'athéisme pratique, l'absence de transcendance dans la vie sociale et politique. C'est un reproche justifié.

C'est peut-être ce qui explique la présence non négligeable de musulmans aux prières de rue devant le Châtelet pour protester contre l'utilisation de l'image du Christ, contre la liberté religieuse.

Les musulmans ont bien senti que cette pièce attaquait l'humanité entière dans son droit à la transcendance.

"Fasciste", l'institut "Civitas" ?

L'abbé de la Morandais lors du débat à propos des prières de rue devant le Châtelet et de la pièce de Castellucci (Sur le concept...) a traité l'Institut "Civitas" de "fasciste". Il faisait allusion à l'idéologie de la "Cité catholique", devenu "L'office international" puis "Ichtus". Or cette idéologie a essaimé chez les "lefebvristes" (sédévacantistes ou de stricte observance), donc chez l'institut "Civitas". Monseigneur Lefebvre a préfacé, si mes souvenir sont bon le livre fondateur de Jean Ousset "Pour une cité catholique".

À moins d'être utilisé comme injure le terme de "fasciste" a un sens historique bien particulier. Il s'agit d'un volontarisme socialiste anti-intellectualiste. "Croire, obéir, combattre" était le programme des fascistes historiques. Or, le mouvement de Jean Ousset est un mouvement avant tout intellectuel (même si l'on peut contester sa valeur intellectuelle). Il veut comprendre et avoir une "doctrine" qu'il croit trouver dans la doctrine catholique (dont en réalité, il ne saisit pas l'essence, ce qui conduit au sédévacantisme).

Parmi ces éléments de doctrine, souvent passablement confus, il y a notamment l'opposition à la liberté religieuse (Fraternité sacerdotale saint Pie X) ou son interprétation restrictive et embarrassée (Ichtus).

Donc, il ne peut y avoir d'opposition plus radicale avec le mouvement fasciste qui est avant tout un anti-intellectualisme, qui a d'ailleurs eu maille à partir avec le Vatican. Pour le "oussetisme", l'État s'inspire de la doctrine catholique qu'il impose au peuple et lui explique longuement pourquoi le règne du Christ est bon. Dans le oussetisme, la violence sera normalement une violence d'État, sauf exception. Et cette violence sera toujours légitime et intellectuellement justifiée, ou elle ne sera pas, elle n'est jamais arbitraire.

D'ailleurs, historiquement, l'alliance entre les oussestistes et les fascistes n'a jamais eu lieu. Les liens entre la dictature argentine (qui n'était pas "fasciste" au sens propre) et les oussetistes semble être bien plutôt avoir été inventée pour les besoins de la propagande (un peu comme l'affaire du 17 octobre 1961).

30.10.11

Aujourd'hui Christ-Roi (dans le calendrier de Pie XI)

Le règne du Christ est obligatoire, s'impose aux individus et aux États.

Toutefois, il faut préciser : que l'obligation peut n'être étatiquement que morale et non sanctionnée juridiquement. L'État laïc n'a aucune compétence pour enseigner la théologie. Donc la reconnaissance du règne du Christ, tout en étant obligatoire, ne peut être juridiquement sanctionnée par l'État qui n'a qu'une faculté sur ce sujet : recevoir l'enseignement du Christ dans lequel il trouve le droit naturel et le respect de la conscience de chacun.

C'est pourquoi la conscience humaine doit être toujours respectée, conformément à l'enseignement de l'Église qui est Jésus-Christ répandu et communiqué.

Toutefois cette obligation morale a une conséquence juridique, c'est que l'État représentant les citoyens peut décider d'appeler le règne du Christ et déclarer s'y soumettre. Et c'est une liberté que personne ne peut lui enlever (même pas l'idéologie laïciste).


Sept milliards d'êtres humains ?

La fausse nouvelle selon laquelle la terre va passer les 7 milliards d'êtres humains est dans tous les médias.

Il est impossible à quiconque de connaître le nombre exact d'êtres humains à un instant T, même approximatif (par exemple en raisonnant à l'échelle d'une année). À vrai dire il est impossible de le savoir jamais. Ce ne peuvent être que des estimations assez grossières.

Un fait est passé sous silence par ce genre d'articles mensongers, c'est qu'à chaque instant des milliers d'êtres humains meurent et entrent dans leur mystérieuse éternité. Le nombre des êtres humains vivants est donc variable à chaque instant, mais encore, les êtres humains ne font que passer rapidement, très rapidement à l'échelle du temps de la création de l'humanité.

Ce genre de pseudo-informations fausses et assénées sans aucune réserve, ne sont publiées que pour justifier l'avortement, la contraception et plus généralement l'horreur de l'humanité. Elles veulent donner le sentiment que l'être humain peut légitimement juger du nombre d'êtres humains dont l'existence est valable, en niant implicitement la dignité de l'être humain. L'homme est un grand mystère, mais nous savons que fait à l'image de Dieu, il n'est jamais subordonné à un bien utile.

Sur la violence du crucifix

Le crucifix manifeste un amour qui est tout donné. Ce n'est pas une violence. Ce n'est pas une approbation de la violence.

Alors que la violence illégitime doit être réprouvée, ce que fait le crucifix, et ne font pas les représentations scatologiques et autres apologies de la violence. Le crucifix reprouve la violence injuste mais lui donne une signification mystérieuse, il n'invite pas à en être complice. C'est dénaturer le message du crucifix de le prétendre.

Grandes manœuvres médiatiques contre les manifestants

Dans les journaux le "mystérieux chef d'orchestre", sentant la sympathie générale pour les manifestants, vient de faire sortir le grand jeu en faisant l'amalgame avec l'institut "Civitas".

D'abord, les manifestations ne sont pas le fait de catholiques seulement, mais aussi de musulmans, de protestants, de juifs et d'athées qui ont tous senti que cette pièce agressait l'homme. Elles ne sont pas organisées par le l'institut "Civitas".

En outre la manifestation contre la "cathophobie" n'a rien à voir avec les manifestations contre la pièce de Castellucci quoiqu'en ait dit le cardinal Vingt-Trois. Il ne s'agit que d'une coïncidence de dates.


Portée du "sondage" sur les manifestations contre la pièce de Castellucci

Les propos du cardinal Vingt-Trois critiquant amèrement les manifestants (qui n'étaient pas que catholiques, contrairement à ce qu'il laissait prétendre par la journaliste) sont invalidées par le "sondage" Figaro sur la sympathie envers les manifestants.

Plus de 95 % des votants manifestent leur sympathie aux manifestants. Le score est donc sans appel, le peuple a parlé et il n'y a pas de raisonnements contre le sentiment quasi-unanime du peuple qui ne peut que révéler une très grave anomalie.

Défense de la réputation des dirigeants de "Civitas"

Les chefs de "Civitas" qui est une organisation laïque dépendant de la Fraternité saint Pie X (FSSPX) sont attaqués par le cardinal Vingt-Trois en ces termes " "comme toujours dans les mouvements politiques il y a des gens qui sont conscients de la stratégie et de la tactique et puis et il y a ce que Lénine appelait les "idiots u... Heu... sympathiques qui servent de masse de manœuvre".

Or les dirigeants de "Civitas" ne sont pas des machiavéliens qui feraient de la politique en utilisant la foi. Ce sont des gens, aussi bien les dirigeants que les militants, qui sont influencés par une thèse théologique antérieure à la Déclaration "Dignitatis humanæ" et condamnée par celle-ci.

On peut trouver cette opinion théologique, dans ce "post" archivé du Forum catholique (le texte est mêlé de vrai et de faux, ce n'est pas un tissu d'inepties, mais la thèse centrale est fausse) :


Un des champions de cette opinion était le cardinal Ottaviani. Cette opinion est infondée en raison de son opposition à la droite raison. Elle n'est pas pour autant intrinsèquement violente car elle fait appel à la notion de "tolérance", (alors que les opinions religieuses sont protégées par un droit et non par une "tolérance"). Cela dit, on ne peut diffamer les dirigeants de Civitas sous prétexte qu'ils sont dans l'erreur. Tout le monde a droit à sa réputation, quelles que soient ses opinions, même erronées.

Conditions auxquelles la pièce de Castellucci aurait pu être licite

Aligné à gauche
Il me semble que la thèse de Castellucci serait licite et licitement jouée si elle s'attaquait, sans arbitraire et sans stigmatisation excessive, à une certaine théologie "terroriste", tout en proposant et exposant une autre théologie, la théologie de Castellucci ; mais ce n'est pas le cas, car dans la pièce, c'est Jésus-Christ et l'homme qui sont attaqués et non une théologie particulière.

Même dans ce cas, licite par hypothèse, les moyens employés resteraient illicites. Il faudrait donc remplacer les défécations et les jets de déjections par des dialogues exposant clairement l'objet du débat.

Mais en l'état la pièce de Castellucci est clairement illicite au regard de la morale et du bien-être, conformément à la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 et de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme de 1950.

Critique de l'abbé Grosjean

A propos des accusations de l'abbé Grosjean sur les manifestants à qui on promet de payer leurs "frais de justice" :

Sauf le respect que je dois à un prêtre, je trouve les procédés employés par l'abbé Grosjean contre les manifestants et contre les prêtres manifestants à la limite de l'acceptable. Ces procédés allusifs faisant dire à de ses confrères qu'il garantissaient aux manifestant le paiement des frais de justice, sans aucune vérification sérieuse, non, ce n'est pas respectueux des réputations ou alors c'est trop grave pour que les personnes mises en cause ne puissent se défendre. Moi, c'est la première fois que j'entends de pareilles allégations.

29.10.11

La christianophobie attire les extrémistes

Le groupe "Forsane allisa" se réclamant de l'islam et connu pour ses positions extrémistes entend se joindre ce soir à la manifestation contre la pièce de Castellucci. Si, au lieu d'invoquer la "christianophobie" et d'ainsi polluer un débat, il avait été clair et net que l'on défendait les droits de tous les hommes, il n'y aurait pas eu le déplacement des ces groupes venant eux aussi "défendre le Christ", slogan fort critiquable.


Mt 26,53. Penses-tu que Je ne puisse pas prier Mon Père, qui M'enverrait à l'instant plus de douze légions d'Anges?"

http://magnificat.ca/textes/nt01_mt.rtf (évangile traduction Fillion)

Le Christ lui-même demande de défendre les droits de l'homme selon moi.

Le cardinal Vingt-trois injurie les défenseurs des droits de l'homme en les traitant d'"idiots"


Signalé par le Salon beige, j'ai visionné cette interview du cardinal Vingt-trois pour "Radio Notre-Dame". On peut écouter à partir de la cinquième minute.

Le cardinal a injurié les manifestants les traitants, citant Lénine, d'"idiots" (1).

Or, les manifestant se sont opposés à une pièce prenant à partie une croyance sans aucun argument rationnel.

Si, semble-t-il et cela reste à vérifier, deux personnes auraient lancé des œufs frais, et pas de l'huile de vidange, ni d'œufs pourris, ce sont des violences fort légères. L'ensemble des manifestants en revanche n'a pas agi ainsi et n'a usé d'aucune violence, même très légères. Donc l'ensemble des manifestants est sali injustement par le cardinal Vingt-trois qui les diffame en étendant des actions isolées à tout un groupe qui ne les a pas commises.

Les manifestants ne sont pas tous catholiques. Il y a ou il y a eu des protestants (dont un pasteur, des musulmans, des athées et des agnostiques. (2)

Le discours du cardinal n'est que lamentables diffamations et injures à l'encontre de jeunes qui ne peuvent même pas répliquer. (L'autorité d'un cardinal est immense (3). La vraie raison des manifestations est la défense de leurs droits à la croyance et leur droit que leurs croyances et celles de leurs parents soient respectées, qu'il n'y ait pas à leur encontre et à l'encontre de leurs frères humains d'incitation au mépris en raison de leurs croyances. En état de légitime défense, ces jeunes, constatent avec une immense peine, que voici le cardinal Vingt-trois dans le camp de Delanoë-Mitterrand-Sarkozy et Castellucci et contre les droits de l'homme par une profonde incompréhension de la valeur du droit naturel et une sorte de surnaturalisme.

Leur qualité d'êtres humains donne à ces manifestants qualité pour agir. Ils n'ont aucun besoin pour cela de l'autorisation du cardinal.

(1) En propres termes. C'est incroyable, mais vrai !

(2) Il est vrai que le mouvement Civitas, qui n'était pas le seul impliqué, voire qui n'était pas impliqué dans ces manifestations, a invoqué la christianophobie, ce qui est une erreur intellectuelle et morale grave. En invoquant cette notion absurde, il a donné des bâtons au cardinal Vingt-trois pour qu'il frappe le mouvement. Puisque maintenant, le cardinal qui apparaît comme le chef des catholiques du diocèse de Paris, peut dire qu'il s'agit d'un mouvement "politique", ce qui dans sa bouche équivaut à "hypocrite" . En effet, ce qu'il veut signifier, c'est que le mouvement Civitas veut le pouvoir et manipule pour cela la religion chrétienne. Or il n'y a pas que des chrétiens à manifester, il y a ou il y a eu des musulmans et des athées et un pasteur protestant.

En réalité "Civitas", est un mouvement religieux qui ne distingue pas suffisamment, voire pas du tout ce qui du ressort des laïcs et ce qui est du ressort des clercs. Ce mouvement religieux reste sur des positions aujourd'hui infailliblement condamnées par Dignitatis humanæ (qui ne fait que reprendre une donnée de la raison, c'est pour cela que la substance de Dignitatis humanæ n'est pas de foi, car elle peut être connue par la seule raison.)

(3) Le prestige des cardinaux est toutefois entamé depuis les révélations sur le cardinal Groer † 2003, archevêque de Vienne (Autriche). Lui aussi violait les droits de l'homme, mais en secret, ce que son successeur a admis.

L'évêque de Vannes encourage-t-il à participer à la manifestation contre la "christianophobie" ?


Le Salon beige utilise une citation de Mgr Centène évêque de Vannes à l'occasion des manifestations contre la pièce du sinistre Castellucci (Sur le concept blabla), pour prétendre que celui-ci aurait encouragé à participer à la manifestation "contre la christianophobie".

"je ne peux que soutenir toute action visant à défendre, avec charité et fermeté, l’honneur du Christ et de l’Eglise. Je félicite et j’encourage tous ceux qui, en cohérence avec leur foi, n’hésitent pas à agir publiquement, et qui, bien que n’usant pas de violence, aussi bien verbale que physique, sont emmenés par les forces de police et placés en garde à vue, alors qu’ils manifestent, en toute justice, leur désapprobation face à des spectacles dont l’ignominie dépasse l’entendement même."

Une chose sont les manifestations contre les "spectacles" plus vils que les plus viles des bêtes ("Sur le concept blabla" et "Golgota picnic"), violant la liberté religieuse et le droit de propriété, une autre chose est une manifestation prétendant lutter contre une notion niant en pratique les droits universels de l'homme et donnant des droits particuliers aux chrétiens (ce dont ils ne jouissent pas, ni ne doivent jouir dans la société laïque). Cette manifestation est contre productive pour les chrétiens.

Dominique Strauss-Kahn peut-il revenir dans la vie publique ?


Le seul petit problème de ce monsieur DSK, c'est que les femmes, en dehors d'un milieu particulier, le fuient. Avoir la moitié de l'humanité contre soi, n'est pas le gage d'une possibilité d'exercer une autorité nécessairement consentie.

J'ai tout vu dans ma vie déjà longue, je ne lis pas dans le marc de café, mais son retour dans la vie publique me paraît compromis.

En revanche, celui qui me rend perplexe est le Sarkozy. Quel malin celui-là ! Vous avez vu comment il a éliminé un rival dangereux ? Je trouve que c'est du grand art. Jusqu'où montera-t-il ?

Le pouvoir veut le peau des manifestants qui veulent la liberté


Le pouvoir qui utilise le provocateur Castellucci, stipendié avec mon argent et l'argent de mes lecteurs dérobé par le pouvoir dans nos poches, ne se contente pas de vols.

Le pouvoir Delanoë-Mitterrand-Sarkozy met en garde à vue les manifestants populaires pour la liberté et les droits de l'homme. Bien au chaud dans leurs luxueux appartements ou leurs luxueuses et vastes propriétés, protégés par une magistrature aux ordres, servis par des domestiques stylés, protégés par des gardes du corps, ils ont donné des ordres pour que les pauvres et jeunes manifestants soient gardés plus longtemps que les voleurs avec violence.


(Je ne suis pas d'accord avec l'idéologie qui anime les auteurs de cette vidéo qui vaut surtout par le témoignage du jeune maintenu illégalement en garde à vue et la valeur artistique intrinsèque de l'auteur du clip).

La justice est ainsi mise ainsi plus bas que la violence et l'appétit de lucre par des personnalités qui ont reçu une mission inverse.

Mais leur règne finira
Quand le droit régnera,
Nous tisserons le linceul du vieux monde,
Car on entend déjà la révolte qui gronde !

Critique réaliste du libéralisme et de l'utilitarisme

Dans le dernier document publié par la Commission "Justice et paix" on trouve une critique réaliste de l'idéologie libérale en économie :

"À la base des inégalités et des distorsions du développement capitaliste, on trouve en grande partie, en plus de l’idéologie du libéralisme économique, l’idéologie utilitariste, c’est-à-dire l’organisation théorique et pratique selon laquelle : « ce qui est utile au plan personnel conduit au bien de la communauté ». Il est à noter qu’une telle « maxime » renferme un fond de vérité, mais on ne peut ignorer que l’utilité individuelle – même si elle est légitime – ne favorise pas toujours le bien commun. Plus d’une fois, un esprit de solidarité est nécessaire, qui transcende l’utilité personnelle pour le bien de la communauté."

Le libéralisme utilitariste s'est emparé de cette vérité que soigner ses propres affaires a un effet bénéfique pour la société entière. Cette idée vraie devient folle lorsqu'elle est érigée en vérité excluant la solidarité. On retrouve ici la façon de raisonner idéaliste du mathématisme : une idée exclut l'autre. C'est le "culte des antinomies" dénoncé par Jacques Maritain. Car en mathématique tout idée exclut l'autre (par exemple un rectangle n'est jamais un triangle ; 1 n'est jamais 2 ; et c'est vrai). Mais cette méthode faite d'imagination et d'abstractions n'a pas cours dans les autres matières. Deux vérités diverses peuvent s'accorder dans le même objet, dans la même réalité, car notre pensée n'épuise jamais le réel.

La cardinal Bertone "démonte" le sophisme laïciste

"Dans son homélie, le cardinal Bertone n’a pas hésité, rapporte l’agence portugaise Lusa, à dénoncer ceux qui, « au nom d'une société tolérante et respectueuse, imposent comme seule valeur commune la négation de toute valeur réelle et permanente ».

Il invitait les chrétiens à réagir en disant : « Devant de telles prétentions, le minimum que nous puissions faire est nous rebeller avec la même audace que les Apôtres ».

http://www.zenit.org/article-16412?l=french

Il est intéressant de reprendre cette citation du cardinal de 2007, car elle "démonte", comme on démonte un mécanisme qui ne fonctionne pas, l'idéologie laïciste. Cette idéologie oppose croyance et respect des droits fondamentaux de l'homme. Or des croyances peuvent être garantes du respect des droits. C'est le cas de notre croyance au Christ. C'est le cas du règne du Christ.

28.10.11

Défendre le Christ ?


La fameuse manifestation contre la "christianophobie" prétend qu'elle veut "défendre le Christ". Cela me rappelle ceux qui veulent "sauver l'Église".

C'est l'Église qui nous sauve, ce n'est pas nous qui sauvons l'Église. Le Christ est immense et tout-puissant, il se défend donc tout seul. En revanche, supplions-le de nous défendre et de nous sauver.

Âme de Jésus-Christ, sanctifiez-moi.

Corps de Jésus-Christ, sauvez-moi.

Sang de Jésus-Christ, enivrez-moi.

Eau du côté de Jésus-Christ, lavez-moi.

Passion de Jésus-Christ, fortifiez-moi.

O bon Jésus, exaucez-moi.

Cachez-moi dans vos plaies.

Ne permettez pas

que je sois jamais séparé de vous.

Défendez-moi contre la malice de mes ennemis.

Appelez-moi à l'heure de ma mort.

Et ordonnez-moi d'aller avec vous.

Afin que je vous loue avec vos Saints.

Dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il.

(Composée par saint Ignace de Loyola)
(Indulgence de 300 jours, chaque fois, 7 ans, quand on la récite après la sainte Communion.
Plénière, une fois le mois, aux conditions ordinaires. - Pén., 12 déc. 1935.)


http://lieudepriere.free.fr/ame_de_jesus.htm


Mgr Centène défend la liberté de ceux qui luttent pour la justice

Le "Salon beige" publie la teneur d'un mail envoyé par Mgr Centaine à un manifestant contre les spectacles immondes et subventionnés avec l'argent de tous (Golgota Picnic et "Sur le concept blabla").

Ce que dit Monseigneur est particulièrement intéressant, en voici un extrait :

Je félicite et j’encourage tous ceux qui, en cohérence avec leur foi, n’hésitent pas à agir publiquement, et qui, bien que n’usant pas de violence, aussi bien verbale que physique, sont emmenés par les forces de police et placés en garde à vue, alors qu’ils manifestent, en toute justice, leur désapprobation face à des spectacles dont l’ignominie dépasse l’entendement même.

Le mot important est "justice". Dans un cas comme celui-là les manifestants font œuvre de justice et les journalistes et le médias comme les autorités, œuvre d'injustice.

La manipulation par "la dette"

La dette, la dette, la dette on n'entend plus que cela dans les médias !

Or la dette ne représente même pas un an de production intérieure. Un peu comme si un ménage était endetté à hauteur de moins d'une année de revenu. Ce n'est pas excessif.

En réalité, il semble bien que ces histoires soient une manipulation visant à deux choses =

- augmenter l'angoisse et montrer que les gouvernants gouvernent dans des temps difficiles.

- augmenter les prélèvements obligatoires qui serviront à financer, le PACS, les dégâts causés par les dissociations familiales, les guerres, les avortements, les FIV, la contraception. Et tant d'autres choses très coûteuses et très nuisibles que les idéologues relativistes et du "genre" veulent imposer par la persuasion et la terreur.

Pourquoi la notion de "christianophobie", est condamnable

Les idéologies de "Ichtus" et "Civitas" se ressemblent. Ils pensent combattre au nom du Christ.

Or ce qui est le fondement juridique de l'action du laïc n'est pas l'autorité juridique du Christ (il est ridicule de le prétendre). Ce qui fonde l'action du laïc est sa liberté et sa rationalité (l'universalité de la raison humaine, la vérité de l'homme : l'homme est un animal raisonnable). Dans sa liberté, il trouve sa liberté de croire et sa liberté de revendiquer le règne consensuel du Christ sur la société. Le Christ non seulement ne revendique aucune aucune autorité temporelle directe (il n'enlève aucune couronne temporelle, il veut la laïcité), mais encore Il respecte et exige le respect de la liberté religieuse qui est de droit naturel (c'est-à-dire attachée, consubstantielle, à l'homme). Le Christ n'est pas venu abolir la loi naturelle, soient les droits universels de l'homme. Le règne du Christ suppose et garantit le respect scrupuleux de la liberté religieuse.

C'est pourquoi, il est grave de se tromper au point de parler de "christianophobie" en se mettant à la remorque de ceux qui parlent d'islamophobie ou d'homophobie qui sont toutes des notions absurdes. Si l'on invoque la "christianophobie", la lutte perd sa légitimité. Le laïc qui reçoit l'enseignement surnaturel de l'Église, reçoit directement de Dieu la loi morale qui n'est que confirmée par l'Église. Cette loi morale naturelle gravée dans le cœur de tous est le titre commun de toute l'humanité à agir. Ce n'est pas à titre de chrétien que le chrétien peut revendiquer des droits particuliers (ce qui serait de l'islamisme), mais c'est à titre d'être humain qu'il a un titre juridique à exiger le respect de ses droits et de ceux de l'universalité de ses frères humains. Et c'est son seul titre.

La liberté religieuse s'oppose au relativisme moral parce que le relativisme moral fait de la liberté religieuse et de la liberté de conscience un arbitraire (pour les relativistes tout est arbitraire, sauf leurs théories), alors qu'elle est une vérité s'insérant dans la vérité des droits de l'homme (article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme).

J'écris cela non par hostilité, mais parce que je veux éviter à mes frères de cruelles désillusions. Le danger lorsque l'on se crée des ennemis est de finir, à force de les étudier et d'être obsédé par leur pensée, par prendre leurs défauts.

Castellucci contre la santé publique

Sur Arte, on a pu voir un reportage sur la pièce pipi-caca de Castellucci. Ce "reportage" outrageusement partial, ne donnant la parole qu'aux personnes hostiles aux droits de l'homme avait un intérêt : on pouvait y voir le "jeu" d'un acteur qui montrant ses fesses au public déféquait devant tout le monde. Le caca qui sortait du tube digestif de l'individu était recueilli dans un papier ou une couche culotte pour adulte, par un autre individu figurant le fils du déféquant.

Passons sur le fait que les enfants ne doivent pas voir les parties intimes de leur parents. Il s'agit d'un tabou légitime. Passons.

Mais les matières fécales sont dangereuses pour la santé. Elles provoquent des maladies graves, voire mortelles en cas d'ingestion accidentelle (en portant ses doigts souillés à sa bouche par exemple). Les employer ainsi est dangereux pour les "acteurs", pour les employés du "théâtre" et pour les spectateurs. C'est une question de santé publique qui n'a pas ému nos autorités.

Où est le titre des professeurs du journal "La Croix" ?

Le très intéressant site "Paix liturgique" publie un article du journal "La Croix" contre les motu proprio du Pape "Summorum pontificum" et l'instruction "Universae ecclésiae".

Ce sont deux professeurs qui nous délivrent leur enseignement sur la liturgie dite de saint Pie V et la réforme de Paul VI :

"La mise en œuvre de la réforme liturgique aurait été caractérisée par de multiples erreurs et abus.
Il n’existe à ce jour aucune étude scientifique sur cette période et ces abus. Et qu’est-ce qu’un abus dans ce domaine ? Autant de nombreux prêtres étaient désarmés pour mettre en œuvre cette réforme, autant il est infondé de présenter les années 1969-1975 comme une vaste période de gabegies. La crise sociétale à partir de 1968 a provoqué dans l’Église un profond séisme et une grave crise d’identité. En attribuer la responsabilité à la réforme liturgique est un raccourci simpliste."

Ce passage est volontairement incohérent. Il commence par dire que l'on ne sait ce que sont les abus. Les abus, et ils le savent, nos auteurs, sont constitués par le non-respect des rubriques liturgiques éditées, ou autorisées par le Saint Siège. Leur argument est déjà un premier mensonge.

Vient ensuite une affirmation gratuite sur le caractère "désarmé" des prêtres. Les pauvres prêtres qui auraient eu besoin du secours de nos auteurs sans doute ! Mais cela ne veut rien dire, il n'y avait pas d'armes à avoir, il y avait des rubriques et des formules de prières à respecter (1). Puis, on passe à une autre question qui est "la crise sociétale" dont nos auteurs affirment gratuitement qu'elle avait des répercutions en matière liturgique.

Ils terminent enfin par une affirmation péremptoire gratuite :

"Le renouveau liturgique a été et reste source de progrès pour la vie de la grande majorité des catholiques."

Ce qui est hors sujet. Leurs affirmations semblent sous-entendre que le rite de saint Pie V va contre le progrès. Les positions du types de celle de Mgr Pozzo sont ignorées. Car le rite de Paul VI, même respecté, a implicitement été aussi source de régression pour tous.

Qu'il y ait des nuances théologiques, voire des oppositions théologiques entre les deux rites est possible. C'est même probable. Mais une nuance théologique ne donne aucun titre à l'exclusion de l'autre nuance par voie juridique. Il y a des nuances théologiques entre jésuites et dominicains, mais ces nuances n'excluent pas les uns au profit des autres. Il serait absurde de voir un dominicain décréter, sans discussion possible et au nom de "progrès" et de la "science", que la théologie jésuite doit être interdite par le Saint Siège ; et que si le Saint Siège ne la condamnait pas, il fallait condamner le Saint Siège à changer.

Le fond du problème est le respect de la liberté religieuse, des droits universels de l'homme au sein même de l'Église, comme l'avait demandé Paul VI(2). Or le droit à la liberté religieuse (3) interdit l'agressivité à l'égard d'une position théologique différente de la sienne. Il commande au contraire le respect de toutes les positions et de tous les rites compatibles avec la foi de Rome. ("Il ne s’agit pas de deux formes interchangeables." osent-ils écrire, sans aucune autorité, aucun titre juridique pour le faire). Cette liberté religieuse enlève à nos auteurs tout titre à accuser sournoisement le Saint Siège d'être "irresponsable" s'il ne se soumettait pas à leurs options et à leurs injonctions. Alors que personne pas même leur école théologique, ne peut s'annexer le Pape. Les rubriques liturgiques sont à respecter, parce que c'est le droit. Il faut respecter le droit des fidèles catholiques à avoir un rite catholique. Le "ritualisme" n'est donc pas à condamner, mais à louer car à l'inverse de l'arbitraire liturgique il respecte la liberté religieuse des catholiques, donc de la raison juridique (4).

(1) Selon les auteurs cependant, respecter des rubriques par souci du devoir et du respect des livres liturgiques, serait non pas louable mais relèverait d'un condamnable "ritualisme" (?)

(2) "Dans le désir de se convertir pleinement à son Seigneur et de mieux accomplir son ministère, l’Eglise entend manifester respect et souci des droits de l’homme à l’intérieur d’elle-même. Et l’Eglise a aussi acquis une conscience renouvelée de la place de la justice dans son ministère. Les progrès déjà réalisés en ce sens nous encouragent à poursuivre notre effort pour nous conformer sans cesse davantage à la volonté du Seigneur.

L’Eglise sait d’expérience que le ministère de la promotion des droits de l’homme dans le monde l’oblige à un constant examen et à une incessante purification de sa propre vie, de sa législation, de ses institutions, de ses plans d’action. Le Synode de 1971 disait : « Quiconque ose parler aux hommes de justice doit d’abord être juste à leurs yeux ». Conscients de nos propres limitations, de nos déficiences et de nos échecs, nous pouvons mieux comprendre les manques des autres, institutions aussi bien que personnes. Dans l’Eglise comme dans les autres institutions ou groupements, il faut travailler à purifier les modes d’agir, les procédures ; il faut purifier aussi les relations que l’on peut avoir avec des structures et systèmes sociaux fauteurs de violations des droits de l’homme qui doivent être dénoncées."

http://www.clerus.org/clerus/dati/2002-06/06-6/Ens_P6_74_02.htm

(3) Dignitatis humanae : "Ce Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être exempts de toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu’en matière religieuse nul ne soit forcé d’agir contre sa conscience ni empêché d’agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d’autres. Il déclare, en outre, que le droit à la liberté religieuse a son fondement réel dans la dignité même de la personne humaine telle que l’ont fait connaître la Parole de Dieu et la raison elle-même."

(4) La liberté religieuse est inhérente à la nature humaine et comme telle s'impose à l'Église et même aux professeurs. Nos professeurs n'ont pas de titre à condamner l'obéissance aux livres liturgiques. Selon eux cette obéissance ne seraient valable que moyennant de nombreuses conditions préalables édictées par... eux-mêmes. Soumettant arbitrairement le droit liturgique et le célébrant à des conditions spirituelles alors que ces conditions seraient-elles valables, ne peuvent avoir de conséquences juridiques.

27.10.11

Vous pouvez voter pour les manifestations au Châtelet

Sur le site du Figaro (via le Salon beige), un "sondage" en ligne où l'on peut dire si l'on est pour ou contre les manifestations contre la pièces scatologique.


Donnez votre opinion !

L'État sarkozyste contre la laïcité

Titre d'un post du "Salon beige" faisant le rapprochement entre le traitement des manifestant en faveur de la liberté religieuse et de la liberté d'expression et l'organisation par l'État de l'aïd-el-Kébir (fête du mouton).

"Pendant qu'on insulte les chrétiens, l'Etat se met en quatre pour les musulmans"

Comme le titre justement le Salon beige, on a déjà vu la différence de traitement à propos de la rue Myrha et des prières devant le Châtelet, on l'a vue et on la voit par la subvention d'une pièce stigmatisant la foi chrétienne, on l'a vu avec la création du Conseil français du culte musulman (CFCM) faisant de la religion musulmane, la seule religion d'État en France.

Tout cela ne serait rien, si ce n'était une violation de la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des cultes et de la "République", une violation de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 (qui a valeur constitutionnelle en France), une violation de la constitution (article 1er), une violation de la devise de la République ("Liberté, égalité, fraternité"), enfin une violation de l'égalité fondamentale des êtres humains qui est de droit naturel et exprimée dans la déclaration universelle des droits de l'homme (10 décembre 1948).

La France n'est plus un État de droit.

Effacement des traces des baptêmes au nom de la vie privée ?

Le tribunal de grande instance de Coutance a condamné l'évêque à effacer le nom d'un individu qui se plaignait sur le fondement de l'article 9 du code civil que l'évêché garde une trace de son baptême sur son "registre de catholicité". Le petit problème est que les ministres des cultes sont tenus au secret professionnels (article 226-13 du code pénal).


Quant à lui voici les disposition du code civil relative à l'intimité de la vie privée :

Article 9 du code civil :

"Chacun a droit au respect de sa vie privée.
Les juges peuvent (...) prescrire toutes mesures, (...) propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l'intimité de la vie privée.(...)"

Le raisonnement semble avoir été le suivant : le baptême est une chose intime, or l'évêque, le curé ou son délégué a accès à ces registres, mais ils sont des particuliers au regard de la loi française, donc, en vertu de l'article 9 il faut effacer cette mention afin de préserver la vie privée du demandeur.

Ici la vie privée, ou la prétendue vie privée, contredit la liberté religieuse. Les registres des baptêmes ne sont pas établis arbitrairement. Ils correspondent a la foi catholique qui prévoit que le baptême ne se reçoit qu'une fois dans la vie. La réitération du baptême est impossible et illicite. D'autre part, dans certains cas, notamment du mariage demandé à l'église, la preuve du baptême peut être exigée (ainsi que dans d'autres cas). Les registres des baptêmes sont donc de nécessité catholique.

Le registre des baptêmes est à usage interne et même cet usage interne est limité. Ce registre reste secret à l'égard des personnes non concernées n'ayant pas de mission ecclésiale spéciale relative à la personne, son contenu n'est connu que de deux ou trois personnes ayant une mission spéciale.

Lorsque les parents ont décidé de faire baptiser (ou que l'adulte a décidé de se faire baptiser), ils connaissaient l'existence de ces registres et de leurs conditions d'utilisation.

L'évêque et le curé ne peuvent être considérés comme "le public", il n'existe matériellement pas d'atteinte à l'intimité de la vie privée. De même que je ne peux pas exiger que l'on détruise mon dossier de Sécurité sociale, parce qu'il reste confidentiel, alors même qu'il peut être connu de diverses personnes que je ne connais même pas, mais tenues, comme les ministres du culte, au secret professionnel, de même je ne peux exiger au nom du respect de la vie privée, l'effacement d'une mention véridique restant dans le cercle intime par des personnes tenues à la confidentialité et y tenues en vertu d'une obligation légale (le secret professionnel).

Cette demande malicieuse tendant obliquement à violer la liberté religieuse, ne ressortit pas à la matière de la violation de la vie privée. L'évêché a fait appel, espérons que la loi sera respectée tant celle relative au respect du secret professionnel que l'article 9 du code civil, qui restreignant la liberté, doit être interprété strictement.

Personne ne regrette la scène disparue de Castellucci

Dans son article publié sur le point la journaliste de l'AFP (qui travaille grâce aux sacrifices pécuniaires des "intégristes" et devrait en conséquence au moins respecter leurs personnes), à aucun moment ne regrette, ni ne prétend que quelqu'un regrette la scène disparue.

On aurait pu attendre des pleurnicheries sur la beauté de l'expression malheureusement piétinée dans sa liberté originelle et sacrée par les abominables intégristes qui nous rappellent l'Inquisition etc.

Non, Anne-Christine Poujoulat ne regrette rien. La scène a disparu, pour un peu elle écrirait "- Tant mieux." Elle n'est pas très cohérente dans son discours, la pauvre Anne-Christine.

Castellucci et ses complices reculent devant les manifestations populaires en faveur des droits des enfants

Devant les manifestations du peuple contre les spectacles subventionnés bafouant la dignité de l'homme et la liberté religieuse, ainsi que les droits des enfants, Castellucci et ses complices reculent, au moins sur les droits des enfants.

La scène au cours de laquelle des enfants étaient utilisés pour lancer des projectiles contre le visage représentant un homme a été supprimée.

"Dans la version présentée au Festival d'Avignon de la pièce de Romeo Castellucci, des enfants lançaient des grenades sur le visage du Christ. Une scène retirée ensuite du spectacle. © Anne-Christine Poujoulat / AFP"

En réalité, cette scène particulièrement odieuse bafouant les droits des enfants, semble avoir été supprimée parce que les maîtres de Castellucci se sont aperçus que cette scène ne pouvait pas passer. L'exploitation des enfants provoquait une réaction populaire de rejet trop forte, ils n'ont pas insisté.

"Le plus grand respect est dû à l'enfance" ("Maxima debetur puero reverentia"), disaient les Anciens.

Si on lit ici l'entier article de Anne-Christine Poujoulat, on ne prêtera pas attention aux diatribes anti-"intégristes" dont la déformation des faits et le mensonge sont les principaux fondements.

Merci aux manifestants, d'avoir fait reculer ceux qui exploitent l'innocence de l'enfance. Première victoire populaire. Supplions Dieu qu'il y en ait d'autres.

Le document de la Commission "Justice et paix" ne prône pas la disparition des nations

Le document du conseil "Justice et paix" pour "une réforme du système monétaire international dans la perspective d'une autorité publique à compétence universelle" n'est pas un document qui prône la disparition des États, des nations et des identités.

Dans la ligne des encycliques "Pacem in terris", "Populorum progressio" et "Caritas in veritate", il prend acte de la mondialisation des problèmes et des solutions. S'il faut des solutions mondiales, il faut une autorité mondiale qui conformément à la doctrine thomiste sur la société arbitrera et réglera les problèmes à son niveau.

Le Vatican, contrairement à ce que prétendent certains, n'est pas devenu marxiste ou communiste, il est réaliste, il s'adapte et "prend acte" des évolutions de l'humanité.

"La constitution d'une Autorité politique mondiale devrait être précédée d'un phase préliminaire de concertation, de laquelle devrait émerger une institution légitimée, en mesure d'offrir un guide efficace et, en même temps, de permettre à chaque Pays d'exprimer et de poursuivre sont propre bien particulier."
(traduction personnelle et non autorisée)

C'est clair, il ne s'agit pas de détruire les nations.

Giscard d'Estaing tente de calmer les esprits à propos de l'euro

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/10/26/97002-20111026FILWWW00590-giscard-relativise-la-gravite-de-la-crise.php

L'ancien président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, tient quelques propos de bon sens à propos de la crise économique et monétaire. L'angoisse artificielle au sujet de ces questions est, selon lui, provoquée par les hommes politiques qui ont intérêt à dire que l'heure est grave, car avec des déclarations de ce style, ils gagnent à tous les coups. Si cela marche mal, "- Je l'avais prévu." Si cela va bien "- Heureusement que j'ai pris de bonnes décisions qui ont évité le pire."

Il souligne également que les messages au sujet des banques forment un ensemble contradictoire, incompréhensible. Il y trois mois, tout allait bien, la crise était derrière nous. Aujourd'hui c'est de nouveau la catastrophe, il faut "recapitaliser" etc. Je doute en effet que ce soit exact, car les banques semblent disposer de nombreuses et abondantes liquidités. Giscard juge d'ailleurs que ce sujet n'entre pas dans les compétences des chefs d'États, mais doit être réservé aux "banquiers centraux" (par exemple la Banque de France, je suppose, et la Banque centrale européenne). Ce qui n'est pas sûr, car le sujet est suffisamment important pour devoir être traité au niveau politique. Mais avant tout, il faudrait des informations fiables et claires.

Il se peut également que nous ne fassions qu'assister à une vaste manipulation visant à augmenter les taux d'intérêts (baisse des notes de solvabilité qui font monter les taux).

26.10.11

Les SDF souffrent souvent de maladies psychiques

Une étude sur la population des sans domicile fixe, montre que celle-ci est statistiquement plus atteinte de troubles psychiques que la population générale. La souffrance liée à l'absence de domicile augmente en effet les risques de maladies, cependant que la maladie favorise la désinsertion et la perte du domicile. De plus les personnes sans domicile fixe souffrent plus souvent d'addiction aux drogues ou à l'alcool. C'est un cercle vicieux.


Il est vraiment incroyable que l'État trouve de l'argent à dépenser pour la FIV, pour l'avortement, pour la contraception et pour tant de choses inutiles ou nuisibles (se rendant ainsi coupable de vol) mais n'a pas assez d'argent pour venir en aide aux personnes dans un état de grande nécessité. Pour les cas d'extrême nécessité(1), l'aide publique n'est pas facultative, elle est de droit, elle est de stricte justice. Cela augmente encore la responsabilité des législateurs et du pouvoir exécutif dans cette négligence des devoirs et ce gaspillage pour le mal.


(1) Rerum novarum : "Mais dès qu'on a accordé ce qu'il faut à la nécessité, à la bienséance, c'est un devoir de verser le superflu dans le sein des pauvres. "Ce qui reste, donnez-le en aumône" . C'est un devoir, non pas de stricte justice, sauf les cas d'extrême nécessité, mais de charité chrétienne, un devoir par conséquent dont on ne peut poursuivre l'accomplissement par l'action de la loi.

Si c'est un devoir de justice, c'est à l'État d'en assurer l'exécution.

Soutien aux jeunes victimes de l'arbitraire du pouvoir Delanoë-Mitterrand-Sarkozy

ATTENTION: CES IMAGES HEURTERONT TRÈS CERTAINEMENT VOTRE SENSIBILITÉ
SONGEZ BIEN AVANT DE LES VISIONNER QU'ELLES ONT POUSSES CES JEUNES A
RISQUER LEUR SÉCURITÉ, LEUR EMPLOI ET MAINTENANT LEUR LIBERTÉ

Sous ce titre on peut voir des extraits du "spectacle" de Catellucci et du gouvernement attaquant ouvertement les chrétiens dans leur foi et plus généralement les droits de l'homme.



Liberté d'expression, arrêt des poursuites contre les jeunes qui n'ont commis aucune infraction !

1) Rue Myrah : des subventions prises sur la caisse commune, 2) agression contre la liberté d'expression et la liberté religieuse et de conscience : des subventions prises sur la caisse commune, 3) défense des droits de l'homme : des poursuites !

Halte aux discriminations ! Droits de l'homme !

Liberté, égalité, fraternité !

On peut faire un don pour le paiement des frais de justice : enprisonpourunepriere@gmail.com

Maître Ceccaldi accuse l'OTAN de crime de guerre

http://www.europe1.fr/International/Kadhafi-tue-un-crime-de-guerre-786111/

Je l'ai déjà fait observer, mais maître Ceccaldi, l'avocat de la famille Kadhaffi le confirme (voir son intervention sous le lien ci-dessus), l'intervention de l'OTAN pour empêcher Mouamar Kadhaffi de fuir et le livrer à ses tortionnaires (il a été sodomisé par une baïonnette et a subi divers outrages avant d'être exécuté sommairement d'une balle dans la tête), n'avait aucun fondement juridique. L'OTAN ne peut sérieusement prétendre avoir agi pour défendre les droits de l'homme.

L'intervention de l'OTAN n'avait évidemment rien à voir avec la résolution 1973 de l'ONU, (l'OTAN se prétend missionné par la résolution de l'ONU) dont elle violait l'esprit frontalement.

Par l'absurde, sur la violation de la liberté religieuse par Castellucci

On peut démontrer de deux façons. Soit en déduisant d'un principe (par exemple la liberté de croyance inhérente à l'homme) et en l'appliquant à une situation particulière. Soit en prenant un exemple pour faire ressortir l'absurdité du prétendu droit invoqué.

Le raisonnement à partir des principes est plus sûr. Mais raisonnons sur un exemple fictif.

Si je mets Mahomet mourant, en faisant manger de cotes de porc à son entourage rigolard, et que, alors qu'il agonise, j'utilise une image du Coran pour faire envoyer par des enfants des grenades contre l'image du livre, et puis un liquide évoquant les déjections humaines sur cette image du Coran, sera-ce de la liberté d'expression ? Et si au lieu du Coran, je mets une image du Talmud, ou du Pentateuque que je la fais bombarder par des enfants d'objets divers. Dira-t-on qu'il s'agit de "liberté d'expression" ?

Évidemment non, car il y aura violation de la liberté d'expression et du droit à la culture religieuse, donc du droit fondamental de l'homme qu'est la liberté religieuse.

Sur le terme de "fondamentalisme", outil de discrimination et de stigmatisation

Le "fondamentalisme" en soi est un mouvement protestant de réaction contre l'interprétation libérale de la Bible. Le mot lui-même, selon monsieur Introvigne, vient d'une série de publications américaines du début du XXème siècle intitulées "The fundamentals". Il veut lire la Bible sans tenir compte des sciences humaines, ou plutôt exactement des dernières théories, plus ou moins bien étayées, mais souvent faibles, voire sans aucun fondement, relatives à l'histoire biblique ou à l'histoire naturelle (anti-darwinisme).

Le terme de "fondamentalisme" est aujourd'hui détourné de son sens à tel point de le sinistre Brieviek, auteur d'un atroce attentat le 22 juillet 2011 qui est franc-maçon avoué et fier de l'être (donc obligé d'obéir par "serment" à des chefs occultes sous peine de mort), qui fréquentait les prostituées, les satanistes et les pornographes, a été présenté comme un "chrétien fondamentaliste", ce qui est une évidente diffamation et un appel à la haine et à la discrimination de la part de ceux qui s'y sont livrés.

Cela n'est qu'une illustration de ce que l'"Observatoire sur l'intolérance et la discrimination contre les chrétiens en Europe". ("Observatory on intolerance and discrimination in Europe" membre de l'"Agence pour les droits fondamentaux" dépendant de l'Union européenne, règlement du 17 février 2007) dans un rapport sur la vie publique de la religion (précisément "Religion and society") stigmatise dans ces termes (page 11 in fine "The risk of fundamentalism") :

Dont je propose la traduction de l'extrait suivant :

"Ils désignent comme "fondamentaliste" n'importe quelle croyance religieuse authentique (c'est-à-dire, n'importe quelle croyance qui a des conséquences pratiques) et cherchent à bafouer ainsi le droit de tous les citoyens d'agir selon leurs consciences."

L'usage du terme "fondamentaliste" en l'appliquant à des opposants à la pièce, pièce qui piétine les droits humains, n'est ainsi pas innocent.

La preuve est faite que le terme de "fondamentalisme" est employé dans un sens polémique et diffamatoire. Car quel rapport y a-t-il avec la lecture de la Bible, les manifestations pour la liberté de conscience et pour la liberté religieuse et le sinistre Brieviek et sa secte secrète ? Dans ce cadre, l'usage de ce terme pour qualifier des manifestants dont certains sont athées est une faute des journalistes et des journaux.

En France, discrimination selon que vous défendez les droits de l'enfant ou que vous revendiquez pour un culte particulier

Il est connu que le blocage des rues qui s'est poursuivi pendant des années, tous les vendredi, par des manifestants rue Myrha n'a donné lieu à aucune arrestation, aucune répression.

Voici comment ces manifestants sur la chaussée ont été traités par Daniel Vaillant maire du 18ème arrondissement :

"J’ai souvent reçu les responsables pour leur dire ce n’est pas possible de continuer dans les conditions où vous êtes dans la rue. Alors ils ont fait quelques efforts. C’est pourquoi nous avons décidé de trouver une solution définitive."

En revanche, hier soir à 20 heures, le maire de Paris monsieur Delanoë n'a pas employé le même ton, ni utilisé les mêmes procédés de dialogue et de fourniture de locaux aux frais du Trésor public, ni de subvention de plus de 700 000 € pris sur la caisse commune au profit d'un petit nombre, il a envoyé la police et procédé à des arrestations immédiatement. Et cela alors même que le groupe de priants n'entravait la circulation en rien. La circulation des automobilistes et des piétons étaient libres, sans aucun problème.

On peut voir des vidéos de l'événement sur "Nouvelles de France"


Arrestation des défenseurs de la liberté religieuse

Le site du journal "La Croix" présente très tendancieusement cette pièce où des enfants sont exhibés pour jeter des objets haineusement sur la reproduction d'une œuvre d'art représentant le visage du Christ-Jésus.

" la pièce met en scène un père et son fils affrontant ensemble la déchéance de l'âge, sous le regard d'un portrait géant du Christ peint par Antonello de Messine."

On ne peut mentir plus effrontément.

En outre, contrairement à ce que prétend ce journal, le porte-parole des évêques de France n'a uniformément condamné la manifestation. Il a condamné les seules violences, qui selon lui, auraient été commises. Il a ajouté d'ailleurs. Je trouve dommage qu'il n'ait pas pris la défense des droits des enfants bafoués par le metteur en scène et l'auteur. (Sous ce lien on peut voir une photo des enfants utilisés)

"La Conférence des Evêques "appelle à une liberté d'expression respectueuse du sacré. Elle appelle à un échange avec les élus, concernant cet enjeu".

Je n'ai pu trouver sur le net le texte intégral de ce communiqué, mais on en a un aperçu moins partial, moins malhonnête, que celui de "La Croix" dans une dépêche AFP en accès libre ici.

Cette "pièce" de "théâtre" est contraire aux droits des enfants, contraire aux droits de l'homme, contraire à la liberté d'expression de la foi.

Des jeunes d'opinions indéterminées (et non "catholiques" "intégristes" ou "fondamentalistes") ont été arrêtés arbitrairement par la police alors qu'ils sortaient du métro. Car la police en les arrêtant à leur simple aspect pensaient qu'ils allaient demander l'arrêt des offenses à la liberté religieuse.

Ces procédés d'arrestations arbitraires sont anormal dans un pays théoriquement libre et démocratique.

Des musulmans et des athées, des protestants se seraient joints à la protestation, au moins vendredi 22 octobre, contre cet attentat contre la liberté religieuse avec l'argent du Trésor public. Il n'est pas possible d'affirmer que seuls des catholiques ont été arrêtés. Des prêtres lefebvristes se sont joints aux protestataires et ont été arrêté eux aussi lit-on sur le "Forum catholique" sous la plume de "La Goni".

Même si la notion de "christianophobie" me paraît un piège, je ne peux qu'approuver ceux qui luttent, même sans apercevoir, pour la liberté religieuse et les droits universels de l'homme.